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Mugabe dénonce les "sales blancs" s'ingérant dans les affaires du Zimbabwe

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  • Mugabe dénonce les "sales blancs" s'ingérant dans les affaires du Zimbabwe

    (AFP) – Il y a 2 heures
    HARARE — Le président Robert Mugabe a attaqué les sanctions occidentales contre le Zimbabwe son pays, en dénonçant les "sales blancs" qui s'ingèrent dans les affaires de son pays, vendredi, à la veille d'une visite d'une délégation de l'Union européenne à Harare.
    "Qui a dit que les Britanniques et les Américains doivent commander les autres ? Nous n'avons pas invité ces sales blancs. Ils veulent fourrer leur nez dans nos affaires. Refusez ça", a déclaré le président zimbabwéen devant les jeunes de son parti, la Zanu-PF.
    "Nous sommes restés fermes. Sanctions ou pas, le Zimbabwe reste à nous", a-t-il ajouté.
    "Pourquoi ces sanctions ? Pourquoi notre peuple est-il puni ? C'est parce que les impérialistes veulent capter notre héritage", a poursuivi M. Mugabe, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980.
    Il a également souligné qu'il ne reviendrait pas sur sa réforme agraire controversée, lancée il y a neuf ans et visant à redistribuer aux Noirs les terres détenues par les fermiers blancs.
    Ce discours tonitruant intervient à la veille d'une visite d'une délégation européenne de haut niveau, dirigée par le commissaire européen Karel De Gucht, qui doit rencontrer M. Mugabe et l'ex-opposant Morgan Tsvangirai, devenu Premier ministre après un accord de partage du pouvoir conclu sous la pression internationale il y a un an.
    Il s'agit de la première visite européenne à tel niveau depuis 2002, date de l'imposition des sanctions occidentales contre le Zimbabwe, que l'UE refuse de lever tant que le respect des droits de l'Homme n'aura pas été rétabli et l'accord de partage du pouvoir pleinement appliqué.
    Le but de cette visite est de trouver un "terrain d'entente" avec le gouvernement d'union au Zimbabwe formé en février 2008 pour parvenir à rétablir les bases d'une "pleine coopération", a déclaré vendredi M. de Gucht.
    L'UE et l'Afrique du Sud ont ensemble exhorté vendredi les partis zimbabwéens à "ôter tous les obstacles" qui entravent encore la bonne marche du gouvernement d'union nationale, à l'issue de leur sommet à Kleinmond, près du Cap (sud-ouest).
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Zimbabwe: Mugabe accueille "à bras ouverts" les délégués de l'UE

    HARARE - Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, a affirmé samedi qu'il accueillait "à bras ouverts" la première délégation de haut niveau de l'Union européenne à se rendre dans le pays depuis sept ans, sur fond de tensions diplomatiques autour de la question des sanctions.

    "Nous vous accueillons à bras ouverts. Nous espérons que nos discussions seront fructueuses et auront une conclusion positive", a déclaré le président du Zimbabwe avant le début de la réunion avec la délégation européenne.

    Cette déclaration apaisante survient après une violente sortie vendredi, au cours de laquelle Robert Mugabe a dénoncé les ingérences des "sales blancs" dans les affaires du Zimbabwe.

    "Qui a dit que les Britanniques et les Américains doivent commander les autres ? Nous n'avons pas invité ces sales blancs", a lancé Robert Mugabe, 85 ans, au pouvoir depuis l'indépendance en 1980.

    L'Union européenne a envoyé une délégation de haut niveau au Zimbabwe pour la première fois depuis l'imposition des sanctions en 2002, afin d'étudier un éventuel dégel à terme de son aide au développement.

    Ces sanctions incluent notamment un gel de l'aide européenne, en dehors de l'aide humanitaire et sociale directe à la population, ainsi que l'interdiction de présence sur le sol européen pour M. Mugabe, sa femme Grace et leur entourage.

    La délégation de l'UE comprend le commissaire européen à l'aide au développement et à l'aide humanitaire, Karel De Gucht et la ministre suédoise à la coopération et du développement international, Gunilla Carlsson.

    La réunion entre les deux parties débute alors que les dirigeants de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC - 15 pays) ont réclamé mardi lors d'un sommet à Kinshasa la fin des sanctions européennes et américaines afin de promouvoir les investissements, mais sans pour autant vouloir protéger Robert Mugabe.

    La délégation européenne se trouvait auparavant en Afrique du Sud, où le président Jacob Zuma milite ardemment pour une levée des sanctions.

    Mais le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE, a affirmé jeudi que l'Union n'était "pas prête" à lever les sanctions, prises pour sanctionner les violations des droits de l'Homme dans le pays.

    Le Zimbabwe est en proie depuis une décennie à une crise économique sans précédent, mais la formation d'un gouvernement d'union nationale a suscité l'espoir d'une amélioration alors que l'écrasante majorité des habitants est au chômage et n'a pas les moyens de se nourrir.

    Le gouvernement d'union, créé en février sous la pression internationale pour sortir le Zimbabwe de la paralysie politique née de la défaite du régime aux élections générales de mars 2008, réunit le président Mugabe et l'ex-opposant Morgan Tsvangirai, aujourd'hui Premier ministre.

    (©AFP / 12 septembre 2009 11h46)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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