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Sahara occidental : un voyage qui remue

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  • Sahara occidental : un voyage qui remue

    J’ai fait partie d’un groupe d’observation des droits de l’homme au Sahara Occidental sous contrôle marocain, au cours d’un voyage qui s’est déroulé du 12 au 23 août dernier.

    Symboles et mensonges

    Nous sommes dans les « Provinces du Sud ». Une région « récupérée » selon les autorités marocaines. Le Maroc, donc. Qui en douterait ? : des drapeaux rouges frappés de l’étoile verte partout, sur la moindre cahute au milieu du désert ; des portraits du Roi, d’une taille et d’une variété qu’on ne voit pas dans les « Provinces du Nord », celles où les touristes, nombreux, trouveraient cela incongru sans doute...

    Ici, visiblement, on doit rappeler qui est le Roi, au cas où les gens l’oublieraient. Les touristes… il n’y en a pas, malgré les efforts publicitaires du royaume.

    Le siège de la MINURSO (MIssion des Nations Unies pour l’organisation d’un Référendum d’autodétermination au Sahara Occidental), soit l’ONU, sous la responsabilité de laquelle se trouve ce territoire non autonome aux yeux du droit international, est littéralement« cerné » par des drapeaux marocains ; lesquels donnent l’illusion que ce site officiel, hérissé de puissantes paraboles de télécommunications, relève du régime alaouite ! Et l’ONU ne fait rien, de toute évidence, pour clarifier les choses.

    A partir de Tan Tan, le rituel est toujours le même : barrage de police à l’entrée et à la sortie de chaque ville ou bourgade, barrages de gendarmerie (en nombre non déterminé, parfois tous les 20 km) entre les villes. La plupart du temps polis, les policiers et les gendarmes prennent les passeports, les cartes d’identité, les papiers du véhicule et consignent tout dans des fiches qu’ils remplissent à la main, avec des recherches ubuesques sur les dates d’entrée sur le territoire, et la question, rituelle elle aussi (les Européens ne le font plus figurer sur les passeports) : « profession ? » Nos réponses : « professeur en vacances », « éditrice (de livres) », « retraité »…

    On se rappelle qu’un cessez-le-feu a été signé il y a 18 ans (en septembre 1991) entre le Maroc et le Front Polisario, et qu’il a depuis été parfaitement respecté. Pas un coup de feu, pas une tentative d’attentat, pas un kamikaze, rien. Seulement, et c’est horrible, des gens qui sautent sur des mines antipersonnel (fabriquées par tous les pays occidentaux…) laissées par les belligérants dans les anciennes zones de combat.

    Dix-huit ans, cela fait une génération. Alors, la raison de ces contrôles incessants?

    On nous le répétera : « c’est pour votre sécurité ! » Ainsi, un soir, à 15 km de Smara, au beau milieu du désert, nous partagions avec nos hôtes sahraouis un méchoui de chèvre. Au bout d’une heure ou deux, nous avons vu des faisceaux de phares s’approcher de notre retraite ; sont descendus du véhicule quatre hommes, policiers et gendarmes réunis, deux officiers et deux non gradés le fusil mitrailleur dégagé, prêt à tirer. Après quelques échanges en arabe avec nos hôtes, ils nous ont expliqué sans rire qu’ils étaient venus voir « pour notre sécurité » !

    Respect

    Nous sommes arrivés dans la chaleur de l’après-midi devant la maison de Soukaina Jad Ahlou, à Smara, le 16 août. A quelques mètres de sa porte, dans la rue, une voiture bleu marine stationnait, dont les occupants ne donnaient pas grand signe de vie. Après notre arrivée, on a pu voir qu’ils se réveillaient... Bien entendu, il s’agissait de policiers, des CMI (Compagnie mobile d’intervention, l’équivalent des CRS en France), dont nous avons appris qu’ils étaient présents, jour et nuit, 365 jours par an depuis quatre ans, devant la maison de Soukaina.

    Cette femme d’une cinquantaine d’années, belle et grave, est d’une dignité magnifique. En 1975, lors de l’invasion du Sahara Occidental par l’armée marocaine, elle était dans un campement avec sa famille, ses enfants, dont un bébé de deux mois qu’elle avait au sein. Ils l’ont arrêtée, battue, torturée, violée devant son jeune fils, emmenée avec des dizaines d’autres Sahraouis qui refusaient l’annexion de leur pays dans le bagne de Kalaa M’Gouna, dans l’Atlas marocain. Là, son bébé est mort de faim, comme celui de 35 autres mères qui allaitaient. Là-bas, elle est restée 16 ans, jusqu’en 1991. Elle était disparue. Ses proches la croyaient morte.

    Et pourtant, elle est capable de sourire, et même de rire.

    Quel danger représente donc cette femme aux yeux de la police marocaine ?

    La répression, une seconde nature

    Les militants nous l’ont dit : les enlèvements, incarcérations et mauvais traitements d’aujourd’hui ne sont pas comparables aux disparitions forcées d’hier (sous Hassan II), quand Soukaina Jad Ahlou, Abdi Asfari, Brahim Sabbar et tant d’autres étaient enlevés, torturés, soustraits aux leurs qui les ont pensé morts pendant dix ou seize ans ; ce fut alors vraiment l’horreur.

    Ce n’est pas comparable, mais cela a toujours à voir. Car le Maroc ne propose rien d’autre à la jeunesse sahraouie. Pas de liberté d’expression, pas de liberté de déplacement hors des frontières en particulier. L’acharnement sur les jeunes est sensible, comme les récits de Hayat Rgueibi et Nguia El Haouassi, deux jeunes filles de 19 ans résidant à El Aaiun, nous l’ont parfaitement fait comprendre : enlevées, emmenées au désert, battues, sexuellement souillée sinon violée pour ce qui concerne Hayat le 22 février 2009, entièrement dénudée et filmée dans cette position humiliante pour Nguia le 27 août 2009 (une semaine après notre passage au Sahara) ; à quoi il faut ajouter des menaces de mort.

    Une véritable rage à leur égard semble s’être emparée des policiers et membres des services de sécurité, chez qui on sent la volonté de faire plier ces jeunes. Bien sûr, ils ont utilisé le chantage aux familles, le père de Hayat, employé à la Municipalité, ayant dû déclarer publiquement que sa fille n’avait pas été violée…


    Pendant notre séjour, on a vu beaucoup de signes de cette répression soi-disant « soft ». Le cuir chevelu déchiré par un coup de matraque du jeune Hassana Aliya, à El Aaiun, le jour où l’on attendait l’arrivée à l’aéroport de la militante Sultana Khaya. A Boujdour, les CMI (Compagnie mobile d’intervention) qui se précipitaient le bâton en l’air sur des Sahraouis, jeunes et moins jeunes, qui se retrouvaient en bas d’une maison où avait lieu la réception de Sultana, et qui en frappaient plusieurs avec force. Et toujours un dispositif policier impressionnant autour des maisons des militants, policiers en civil, voitures banalisées, mouchards en faction, avec à leur tête des tortionnaires connus de tous mais qui se montrent en toute impunité car aucune des plaintes déposées contre eux n’a été suivies d’effet : ainsi, à El Aaiun, le tristement célèbre Elhassouni, alias « Moustache ». Il y eut aussi la tache rouge sur le nez d’Ennaama Asfari, ses lunettes disparues parce que cassées, la nuit du 14 août où on a pu le voir, juste après son arrestation musclée à l’entrée de Tan Tan…

    Tous ces militants sont pourtant parfaitement pacifiques ; leur seule arme, c’est la parole, et là je dois dire qu’ils n’hésitent à l’utiliser, avec véhémence, et aussi avec art… Ainsi, à la question que lui posait ses tortionnaires invisibles (car on lui avait bandé les yeux) : « Que penses-tu des transfuges du Polisario qui ont rallié le Maroc, comme Ould Souilem (dirigeant sahraoui ayant rallié au début août 2009) ? », Nguia El Haouassi a répondu : « Le Polisario est une organisation démocratique, pas une dictature, et ils laissent à chacun le droit d’aller où il veut, pas comme vous les Marocains qui nous ont empêché de voyager en Grande-Bretagne où nous devions rejoindre l’équipe de Talk Together[1]), et qui nous ont enfermés à l’aéroport El Masira d’Agadir. » Elle précise que lorsqu’elle a fait cette réponse, cela les a rendus fous…
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

  • #2
    Une colonie

    Aux Sahraouis qui relèvent la tête, le Maroc d’aujourd’hui ne propose rien : pas de travail, éventuellement un licenciement lorsqu’ils en ont un ; des études qui, quand elles peuvent être entreprises, sont obligatoirement suivies dans les universités du Nord, mais qui ne débouchent pas sur un emploi. La répression pour seul horizon.

    D’autres Sahraouis supportent en silence la présence marocaine, pour pouvoir travailler et faire vivre leur famille. Certains ont rejoint la fameuse « Agence du Sud[2] » qui depuis 2004 s’est lancée dans des projets de développement ayant toutes les apparences d’une ambition forte (logement, équipement, formations, etc.) ; à moins qu’il ne s’agisse d’une grande illusion ─ comme dirait Aujourd’hui le Maroc : l’Agence du Sud cherche à « rendre les nombreux sites potentiels du Sud éligibles à un développement touristique pertinent » !!

    Plusieurs de ces projets ont commencé de se concrétiser. Les bidonvilles ont régressé (des milliers de Marocains pauvres étaient venus s’installer au Sahara Occidental au tournant des années 2000, au moment où le régime alaouite voulait imposer de nouveaux votants pour le référendum d’autodétermination ; ils étaient restés dans de misérables baraquements, à la périphérie d’El Aaiun notamment, pendant toutes ces années). De nouveaux quartiers ont été construits, qui s’étendent rapidement à la périphérie des différentes villes (El Aaiun, Smara, Boujdour, Dakhla). Les infrastructures routières aussi ont été développées par Rabat.

    Mais le problème est là : il s’agit d’une présence coloniale. Les Marocains, désormais très nombreux par rapport à la population sahraouie, ont été attirés à coup d’indemnités, de salaires majorés, de prix beaucoup moins élevés qu’au Nord et, pour les militaires, les policiers et autres fonctionnaires, en leur donnant les moyens de faire venir leur famille…

    A Dakhla particulièrement, la ville sahraouie la plus éloignée du « Dakhil » (le Nord du Maroc, centre du pouvoir), on nous a donné des chiffres édifiants : sur une population totale officielle de 92 000 habitants en 2007, on compterait 20 000 familles de militaires, 30 000 colons rétribués mensuellement 1400 dirhams afin de les maintenir sur place, et 17 000 pêcheurs venus du Nord, avec leur barque ou sans rien du tout, qui parviennent très difficilement à survivre face aux grandes pêcheries possédées par des officiers marocains ou de riches notables sahraouis ralliés au Maroc.

    En effet, la « richesse » du Sahara, celle de la pêche notamment, qui ne profite pas aux Sahraouis, ne profite guère non plus aux Marocains établis là-bas : tout le poisson pêché dans la région est expédié par camions frigorifiques vers le Nord, et va enrichir les gens d’Agadir ou de Casablanca (sans oublier les bateaux-usines espagnols et accessoirement français qui, par la grâce d’un accord de pêche entre l’Union européenne et le Maroc n’excluant pas les eaux territoriales du Sahara occidental, exploitent les bancs de poissons de la région). L’économie du phosphate extrait à Boucraa est encore plus prédatrice, les retombées locales étant quasi nulles et la gestion de cette ressource « stratégique » complètement opaque.


    Certes, avec le nombre incalculable d’indics, de mouchards – dans un pays pauvre, on peut acheter beaucoup de monde –, de policiers, de gendarmes, de mokhaznis, de militaires… présents au Sahara Occidental, l’État marocain fait incontestablement vivre toute une population. Mais à quel prix ?

    Les rares Marocains avec lesquels nous avons pu lier conversation, fonctionnaires de police ou de gendarmerie (ce n’est pas un hasard !), nous ont fait comprendre que, bien que leur famille soit généralement avec eux, ils attendaient la retraite pour retourner au Nord… Quant au gendarme célibataire d’une bonne trentaine d’années à qui nous avons demandé s’il comptait épouser une Sahraouie, il nous a répondu sans hésitation : « Ah, non ! Elles sont trop méchantes ! »…

    L’espoir malgré tout

    Les Sahraouis qui ont décidé d’exercer leur droit à l’expression, à travers manifestations pacifiques, déploiement de drapeaux de la RASD, sit-in, chants et slogans, sont déterminés. Les tortionnaires n’arriveront pas à les faire taire. Au contraire, leur acharnement sur les plus jeunes suscite de nouvelles vocations. On a vu sous nos yeux se développer un véritable mouvement, avec la caravane des Sahraouis qui ont accueilli Sultana Khaya à son retour à El Aaiun le 18 août, et l’ont accompagnée à Boujdour, sa ville natale, puis à Dakhla…

    Nouvelle icône de la lutte des Sahraouis contre l’occupation et l’oppression marocaines, Sultana est rentrée d’Espagne après plusieurs mois de soins : elle a perdu un œil sous les coups de la police lors d’un sit-in de protestation à l’Université de Marrakech, en mai 2007. Avant même d’avoir quitté la zone douanière, à l’aéroport, elle levait la main en formant le V de la victoire. Ils étaient tous là, les activistes sahraouis de la défense des droits humains, ceux de l’ASVDH comme ceux du CODESA, les Brahim Sabbar, Brahim Dahane, Ahmed Naciri, comme les Mohamed El Moutaoikil et Ali Salem Tamek ; il y avait là aussi Mohamed Daddach, le plus vieux prisonnier d’opinion sahraoui, qui est resté 22 ans dans les geôles de Hassan II puis dans celles de Mohammed VI, libéré en 2001 seulement.

    Dans chaque lieu, à El Aaiun, Boujdour, Dakhla, c’étaient des dizaines et des dizaines de jeunes gens et de jeunes filles qui acclamaient Sultana et la portaient en triomphe à travers la salle de réception surchauffée et pleine à craquer. Et il n’y avait pas que des jeunes, beaucoup de femmes aussi, et de vrais grands anciens, dont un centenaire, à Boujdour, qu’on nous a dit être l’arrière-grand-père de Sultana, mais aussi un militant sahraoui de toujours, depuis l’occupation espagnole…

    L’espoir malgré tout, parce que le Maroc, qui a ratifié le Pacte international relatif aux droits civiques et politiques en 1979, a acquis auprès de l’Union européenne, à l’automne 2008, un « statut avancé » qui devrait l’obliger à s’y tenir, surtout si les témoignages extérieurs, les missions d’observation se multiplient.

    En outre, sa position n’est pas tenable à terme : il ne peut pas prétendre respecter les droits de l’homme, d’un côté, et nier le droit à l’autodétermination qui est aussi un droit de l’homme, de l’autre ; selon les conventions internationales, les droits humains sont en effet universels, indivisibles, inter-reliés et interdépendants (un droit ne peut être pleinement respecté si tous les autres droits ne le sont pas).

    Les Sahraouis, qui sont libres dans leur tête, méritent incontestablement cette liberté politique attendue depuis plus de 40 ans.


    [1] Talk Together : programme dont le but est faire se rencontrer et discuter des étudiants appartenant aux deux côtés d’une zone de conflit, auquel étaient invités 6 jeunes du Sahara Occidental occupé début août 2009.

    [2] Nom officiel : Agence pour la Promotion et le développement économique et social des Provinces du Sud du Royaume

    10 Septembre 2009 Par Niko
    MEDIAPART
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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    • #3
      Les Sahraouis, qui sont libres dans leur tête, méritent incontestablement cette liberté politique
      c'est si bien dit...



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      • #4
        Une minorité ne décide pas dans une démocratie alors a dire qu'elle va s'imposer dans un monarchie ils peuvent rêver le poliz hehehe.
        @Tolkein (je respect ce surnom , respect a ce grand écrivain)
        Tu peux trouver des dizaine de vidéo de sahraouin qui soutienne leur marocanite...ca veux rien dire une vidéo ou deux comme je les déjà dit avant sur le même article je vous invite a venir de vous même rencontrer des sahraouin ,une fois de votre vie au moins pour prendre votre idée avant de spéculer sur des articles douteux comme celle ci
        Dernière modification par Maroc02, 12 septembre 2009, 21h34.
        Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

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        • #5
          quelqu'un peut résumer Siouplai .........
          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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          • #6
            puréé ils utilisent même des fait divers pour en faire des affaires d'etat...

            en faite ils sont tellement en chien qu'à la moindre info négatif on les entend abboyé "makhzenn maakkkhhzeeeen"

            c'est votre cerveau qui est completement lavé... le pire vous ne vous en rendez meme pas compte parce que vous etes sur que c'est le notre qui l'es

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            • #7
              tolken et pourquo tu reviens toujour au video des manifs d'une journe en mai 2005 que tous le monde connaiit qu'elle etait organiser par alger.

              t'as pas quelqueshose de nouveau sur l'intifada, parceque les manif de mai 2005 hfadnnahouum .

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              • #8
                L'intifada sera organiser par des personnes(solas,bledar,houari...) qui vont découvrir la réalité de la situation sur le terrain et non par des textes composer de mots.
                Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

                Commentaire


                • #9
                  quelqu'un peut résumer Siouplai .....
                  oh des fables et khotologies anciennes qui ne convint personne

                  Cette femme d’une cinquantaine d’années, belle et grave, est d’une dignité magnifique. En 1975, lors de l’invasion du Sahara Occidental par l’armée marocaine, elle était dans un campement avec sa famille, ses enfants, dont un bébé de deux mois qu’elle avait au sein. Ils l’ont arrêtée, battue, torturée, violée devant son jeune fils, emmenée avec des dizaines d’autres Sahraouis qui refusaient l’annexion de leur pays dans le bagne de Kalaa M’Gouna, dans l’Atlas marocain. Là, son bébé est mort de faim, comme celui de 35 autres mères qui allaitaient. Là-bas, elle est restée 16 ans, jusqu’en 1991. Elle était disparue. Ses proches la croyaient morte.

                  Et pourtant, elle est capable de sourire, et même de rire.
                  les médias algériens aux ordres, à défaut d'information pertinentes, ne savent plus ou en donner la tête (heblou,ils sont devenu fou) il cherche n'importe quoi, ds résidus de la propagande pour se nourrir et maintenir les cerveaux lobotomisés,et garantir du boulot à leurs relais (icosium,solas, hourai..)

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                  • #10
                    Just in the news:

                    L'algerie s'obstine a refuser de respecter le droit international... Pas bon pas bon tout ca pour El Mouradia. Y a t il un seul sujet a l'international ou l'Algerie est citee positivement?

                    Algeria Rejects Census for Sahrawi Refugees
                    Written by Rachelle Kliger
                    Published Sunday, September 13, 2009


                    Algeria is refusing to comply with a request by the United Nations Refugee Agency to survey the Sahrawi refugees in its territory despite allegations their numbers have been exaggerated.

                    The Algerian government is refusing to comply with a request by the United Nations Refugee Agency (UNHCR) to hold a census among Sahrawi refugees in camps in Tindouf, in eastern Algeria.

                    During a visit to the Moroccan capital, Rabat, over the weekend, the United Nations High Commissioner for Refugees, Antonio Guterres, said Algeria asked to increase humanitarian aid for the refugees, but is refusing to hold a census in Tindouf, to establish their numbers.

                    Saharawi refugees started arriving in Algeria in the mid-seventies. The camps, a complex of four main sites and several satellite camps, are run by the Polisario Front, a Sahrawi rebel movement, and are reliant on aid from the UNHCR and Algeria.

                    Dr. Jack Kalpakian, a political scientist from Al-Akhawayn University in Morocco said Algeria and the Polisario Front have political motives in exaggerating the figures.

                    “Algeria and the Polisario claim a much higher number of refugees than what’s really in the camps,” he told The Media Line. “We really don’t know how much lower the number is, maybe it’s slightly lower or maybe it’s a lot lower. But the camps can’t hold the numbers they are claiming.”

                    This way, he said, in a future referendum over the independence of Western Sahara, they can “stuff the voter lists” so that more people will be allowed to participate in the referendum, and vote in favor of independence.

                    A U.N organized referendum on the territory’s final status has been repeatedly postponed.

                    Ahmadi Ould Sweilem, a former Polisario leader, said there was also a monetary motive behind skewing the refugee numbers, he told a Moroccan news outlet.

                    The Polisario claims there are 160,000 refugees when in fact there are no more than 50,000, he told the Moroccan news agency MAP. The hidden agenda is to receive more humanitarian aid, and spend the extra money on trade with neighboring countries, he said.

                    Tindouf is a district located some 1,800 kilometers southwest of the Algerian capital Algiers.

                    Human Rights Watch recently expressed concern about the situation in the camps, saying the people living there were not free to express political opinions opposed to those of the Polisario.

                    The UNHCR says the situation of the refugees there remains daunting, with most of them living in “harsh climatic conditions” and totally dependant on international aid.

                    As to Sahrawis living in Western Sahara, which is under Moroccan control, HRW said Moroccan authorities barred most activities they considered advocacy for an independent Western Sahara, invoking a Moroccan law, which criminalizes attacks on the country’s “territorial integrity.”

                    The Polisario says there are some 165,000 Sahrawis living in camps in Tindouf, although the UNHCR provides protection and assistance to some 90,000.

                    “We got indications from Algeria that this aid is not enough,” Guterres said in Rabat, after visiting camps in Tindouf last Wednesday, “and we stressed the urgency of holding a census.” He added that Algeria did not agree to this request and that the UNHCR would not change its estimate of refugee numbers.

                    Guterres’ visit to Tindouf last week was the first visit of a high commissioner since 1976.

                    Morocco has a long-standing conflict with the Polisario Front over the disputed Western Sahara.

                    The area sits between Morocco, Algeria, Mauritania and the Atlantic and is one of the world’s most inhospitable environments.

                    Morocco virtually annexed the northern two thirds of Western Sahara in 1976 and claimed the rest of the territory in 1979 after Mauritania withdrew.

                    Morocco claims and administers Western Sahara, whose sovereignty remains unresolved.

                    A guerilla war between the Polisario Front and the Moroccan army ended with a U.N brokered cease-fire, which has been in place since 1991, but both sides still maintain their claims to the area.

                    The Polisario maintains a government-in-exile of what it calls the Sahrawi Arab Democratic Republic (SADR), led by President Mohamed Abdel Aziz.

                    Several states have extended diplomatic relations to the SADR represented by the Polisario Front in exile in Algeria, while others recognize Moroccan sovereignty over Western Sahara.


                    Copyright © 2008 The Media Line. All Rights Reserved.

                    Commentaire


                    • #11
                      Several states have extended diplomatic relations to the SADR represented by the Polisario Front in exile in Algeria, while others recognize Moroccan sovereignty over Western Sahara.


                      Copyright © 2008 The Media Line. All Rights Reserved.
                      Media LINE ne semble pas si bien informé.

                      n'empeche que l'algérie vient de se tirer une belle balle dans la jambe en refusant ce recensement
                      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                      Commentaire


                      • #12
                        n'empeche que l'algérie vient de se tirer une belle balle dans la jambe en refusant ce recensement
                        Pas du tout...
                        Mais vous Marocains avaient tendance à espérer tout à la moindre occasion.
                        On l'a vu avec la défection de ...comment s'appelle-t-il déjà ?....Souilem.

                        Je vous avais bien dit que ça ne change pas un iota à la problmatique.
                        Ma ifid ghir essah...
                        Les négos sérieusement et des propositions reconnaissant les droits de chacun.
                        La frime et la propagande=statut quo...

                        Statut quo que votre ministre lui-même trouve intolérable.

                        Commentaire


                        • #13
                          Pas du tout...
                          Mais vous Marocains avaient tendance à espérer tout à la moindre occasion.
                          ne généralise pas BACHI , je ne fais que donner mon point de vue sur une info , si ca avait été le maroc qui avait refusé ce recensement j'aurai tenu les memes propos.

                          Les négos sérieusement et des propositions reconnaissant les droits de chacun.
                          pour cela , il faut mettre un trait épais sur l'indépendance , le maroc n'a plus interet à offrir quoi que ce soit d'autre ......
                          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                          Commentaire


                          • #14
                            pour cela , il faut mettre un trait épais sur l'indépendance , le maroc n'a plus interet à offrir quoi que ce soit d'autre ......
                            Entre le dernier projet d'autonomie proposée et l'indépendance, il existe encore bien de la marge. Infiniment de marge..

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                            • #15
                              Entre le dernier projet d'autonomie proposée et l'indépendance, il existe encore bien de la marge. Infiniment de marge..
                              il y a aussi une enorme marge entre un rattachement pur et simple au maroc et le projet d'autonomie proposé .....

                              tu vois le verre n'est pas qu'à moitié vide .

                              mais bon j'espére que les dirigeants algériens laisseront tomber leur méfiance à l'egard du maroc et feront au moins un pas dans la bonne direction .
                              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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