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    Algérie et IDE, un couple impossible ?
    13 Deptembre 2009

    L’Algérie, en dépit de son grand potentiel économique, peine à attirer les capitaux étrangers. Le constat est fait par une récente étude menée par le FDI Intelligence, une division spécialisée du groupe britannique de presse «Financial Times LTD». Le FDI Intelligence est chargée de fournir des rapports personnalisés et des données de recherche offrant des renseignements commerciaux vitaux pour les sociétés, agences de promotion des investissements, les organisations de développement économique, sociétés de consulting et de recherche. Devant les progrès de nos voisins tunisiens et marocains de ces deux dernières années, l’Algérie a reculé douloureusement en matière d’attractivité des investissements directs étrangers (IDE). Dans le hit parade des meilleures destinations d’IDE en Afrique pour 2009-2010, on trouve l’Afrique du Sud, l’Egypte, le Maroc et la Tunisie. Ces quatre pays ne cessent de faire des progrès dans de nombreux domaines, particulièrement en matière de la promotion de l’investissement privé national et étranger. Contrairement à ces champions africains, notre pays n’arrive pas à profiter des avantages offerts ni par sa proximité géographique avec l’Europe ni par ses réserves énergétiques pour attirer davantage de capitaux étrangers.

    A part le secteur des hydrocarbures et celui des télécommunications, l’Algérie ne semble guère intéresser les investisseurs étrangers. Notre pays ne cesse d’accumuler les maladresses en matière de stratégie économique, la dernière Loi de finances complémentaire 2009 étant une autre preuve de cette perplexité du gouvernement. Face à la concurrence rude des autres pays de la région MEDA pour s’accaparer les investissements étrangers, devenus une ressource rare sous l’effet de la crise économique et financière, l’Algérie continue de lancer de mauvais signaux aux IDE. Après avoir longtemps claironné que les IDE étaient la clé pour relancer l’économie appelant le privé algérien à s’adapter à cette réalité, le gouvernement s’est distingué, ces derniers mois, en faisant feu de tout bois sur ces mêmes investissements.

    Protectionnisme et patriotisme économique revenaient tels des leitmotivs dans les propos de nos responsables dont l’approche est confortée par une conjoncture internationale favorable où la tendance est aux nationalisations et aux interventions tous azimuts de l’Etat, même dans les pays les plus libéraux. Conséquence : les IDE préfèrent s’installer dans les autres pays de la région MEDA qui offrent une meilleure visibilité économique et de nombreuses garanties. L’Algérie n’a même pas profité pleinement de l’afflux des pétrodollars du Golfe, contrairement au Maroc, Egypte, Turquie et Syrie. Le Golfe est, en effet, devenu le deuxième émetteur d’IDE après l’Europe et devant les Etats-Unis. Les pays du Golfe sont des acteurs majeurs et incontournables dans le développement des pays de la région MEDA, notamment les secteurs du tourisme, des télécoms et des services. Les Emiratis sont très actifs dans le tourisme, l’immobilier, comme la construction. Les tergiversations et le flou qui continuent de couvrir notre stratégie économique a finalement réussi à dissuader les IDE les plus téméraires. A noter que l’étude de la FDI Intelligence a été réalisée par un panel d’experts indépendants sur la base des données couvrant 59 pays africains. Les critères pris en compte pour faire le classement sont nombreux et comprennent les infrastructures, les stratégies visant à encourager les IDE, le potentiel économique, le niveau et la qualité de la vie, les ressources humaines et l’ouverture des marchés.

    B. Mahmoud

    Avec Le Financier

  • #2
    Contrairement à ces champions africains, notre pays n’arrive pas à profiter des avantages offerts ni par sa proximité géographique avec l’Europe ni par ses réserves énergétiques pour attirer davantage de capitaux étrangers.
    puis ....


    A part le secteur des hydrocarbures et celui des télécommunications, l’Algérie ne semble guère intéresser les investisseurs étrangers.
    Faudrait savoir monsieur le journaliste.

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