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Chez qui se plaindra le citoyen?

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  • Chez qui se plaindra le citoyen?

    LES POUVOIRS PUBLICS IMPUISSANTS, LES PARTIS POLITIQUES ABSENTS ET LES ASSOCIATIONS DÉFAILLANTES


    Elles sont environ 1000 associations nationales et 77.500 locales à disposer d’agrément et à briller par leur absence sur le terrain.
    Si on n’applaudit pas, on se tait! On ne s’oppose jamais et on ne dénonce pas, non plus. Telle est la devise ou le mot d’ordre fortement répandu chez les partis politiques et les différentes associations «activant» sur le terrain en Algérie. Alors que le pauvre citoyen est fragilisé par les dépenses de l’Aïd, de la rentrée scolaire et les derniers jours de ce mois sacré du Ramadhan, les formations politiques et les associations brillent par leur absence. Les commerçants continuent à imposer leur diktat. Le marché fait toujours sa loi. Le simple citoyen se trouve seul face à ces événements qui frappent de paupérisation.
    Il ne sait plus à quel saint se vouer. La rue reste le seul et unique moyen d’expression. Les commerçants font la loi, les pouvoirs publics restent impuissants, les partis politiques et les associations s’éternisent dans leurs vacances en laissant la rue s’exprimer. De nombreuses manifestations éclatent ici et là.
    En l’absence d’un partenaire qui peut les aider à arracher leurs droits et qui peut faire entendre leurs voix, les citoyens ont recours au langage de la violence pour exprimer leur ras-le-bol. Devant cette situation, des questions méritent d’être soulevées. A quoi servent les partis politiques en Algérie? Pourquoi les associations ne jouent-elles pas convenablement leur rôle? Pourquoi les élus n’accomplissent pas leur mission? Parlons d’abord des associations. Elles sont environ 1000 au niveau national et 77.500 au niveau local. Il s’agit juste d’un statut d’association. Sur le terrain, on n’en voit aucune trace. Manque de sensibilisation. Absence de travail de proximité, manque d’activité. Celles-ci qui préfèrent se déclarer dans leur statut comme des associations apolitiques, ne font, en réalité, que de la politique. Elles resurgissent uniquement lors des événements électoraux. A l’occasion des élections législatives et présidentielle notamment, elles se mettent à diffuser des communiqués sous forme de motion de soutien à un candidat.
    Et puis, elles disparaissent au lendemain du scrutin et de la proclamation des résultats. N’est-ce pas là une action politique? Le premier partenaire de la classe ouvrière, l’Ugta en l’occurrence, n’inscrit pas, semble-t-il, cette situation à l’ordre du jour de son agenda. L’organisation de Sidi Saïd aurait dû intervenir à travers les syndicats affiliés, à l’image de l’Ugcaa. Ce syndicat a son mot à dire. Il a son rôle à jouer. Il s’agit d’un partenaire très important à la fois des pouvoirs publics et des citoyens. Il peut user de son pouvoir pour mettre la pression sur les autorités afin d’imposer un contrôle rigoureux des marchés pour assurer la stabilité des prix.
    Or, les responsables de l’Ugcaa se contentent de communiquer les prix des différents produits qui existent sur le marché.
    Pire, les associations ont apporté leur soutien à la loi de finances complémentaire de 2009 alors qu’elle a été rejetée par l’ensemble de la société. Un partenaire social, dites-vous? En ce qui concerne les partis politiques, il suffit juste de rappeler qu’ils sont aux abonnés absents.
    La première impression qui vient à l’esprit est que ces partis vivent dans un autre monde et ils sont loin de la réalité que vivent les citoyens algériens. Leurs responsables sont beaucoup plus préoccupés par leurs problèmes personnels que par leur désespérance. Ils
    observent un silence radio devant les événements évoqués. Aucun mot. Aucune déclaration. Aucune réponse à l’appel de détresse des citoyens pris entre le marteau et l’enclume.

    Tahar FATTANI
    l'expression
    Dernière modification par taurus, 14 septembre 2009, 07h07.
    PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

  • #2
    Bonjour taurus

    C'est un article de pleureuse....


    C'est la conscience citoyenne qui fait défaut. Citoyen n'est pas qu'un statut donné, mais un état à atteindre. C'est un acheminement, une formation, un accomplissement.

    Chez "nous" on se complait dans le médiocre, sans faire d'effort, et on attends les envois du ciel ! " Arzegni ya rebbi wana gua3d" une passivité chronique qui immobilise toute une société

    Les écrans de fumées cachent bien des gouffres, toujours se munir d'une canne par un jour de brouillard à défaut de s'en servir pour tâtonner devant soi, ça pourra toujours servir d'arme d'autodéfense. Ici c'est de la conscience citoyenne qu'il s'agit ....



    On devient citoyen, on ne née pas citoyen.








    .../
    Dernière modification par l'imprevisible, 14 septembre 2009, 07h24.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

    Commentaire


    • #3
      Ce qui est ton droit.....si on ne te le donne pas.......il faut savoir l'arracher...
      Ceux qui soit disant militent pour telle ou telle cause.......cherchent d'abord leurs intérêts......
      On n'a jamais cherché à réduire l'écart entre les couches sociales......parce que ceux des couces inférieures changent de propos et de position dès qu'ils atteignent un certain bien-être.....
      Et le citoyen où est-il dans tout ça.......il te dira qu'il attend........telle résolution.........alors qu'il ne porte en lui qu'un vague espoir........
      Dernière modification par Walidk, 14 septembre 2009, 08h45.
      Je deviens paranoïaque pour certains mais en réalité j'ai appris des choses dont je ne soupçonnais guère l'existence.

      Commentaire

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