Ah le surmenage, je vous jure ! On court à gauche alors que l'on devrait aller droit devant soi. Impossible de garder la tête sur les épaules, sur les tiennes, s'entend ! Car celles d'autrui, elles ne sont pas toujours stables, bien qu'elles soient aujourd'hui "bodybuildées".
Mais bon ... ceci est une autre paire de manches.
La semaine dernière était la plus pire comme on aime à le dire à El Djazaïr. Chez nous, on passe du plus pire que au plus mieux que , à croire que le comparatif d'égalité est inexistant chez les Algériens.
Mais bon ... ceci est un autre fait déclassant.
Lundi passé, je me lève de bonne heure, comme d'habitude.Toute confiante, je vais sous la douche pour me doucher (non, ce n'est pas une lapalissade. On peut aller sous la douche pour autre chose ... voir si l'on a gagné quelques centimètres depuis la veille, par exemple).
Mais bon ... ceci est une sornette de taille.
A ma grande colère, il n'y a pas d'eau chaude. Pas de panique, ma belle ! Même à ces moments-là, je ne perds pas de vue ma beauté de rabaâ taâ sbah.
Que faire ? Je ne sais pas. J'ai toujours eu de l'eau chaude chez moi !
Après longue réflexion ... Eurêka ! Faire chauffer de l'eau ! Mais pourquoi n'y avais-je pensé plus tôt !
Mais bon ... ceci est une histoire de génie.
Me voilà donc au volant, sur le chemin du travail. C'est peinard, il n'y a pas beaucoup de voitures à cette heure-ci. Un plaisir. Je roule en écoutant "allô, allô" de Guerrouabi. Eh oui, nostAlger de bon matin ! Cette chanson me transporte loin, très loin ... aux urgences, si je ne garde pas les yeux sur la route. Allez, j'éteins ! Etre nostalgique le matin en allant au bureau, à un rendez-vous super important avec un client dont la signature est super plus importante, c'est à déconseiller.
Mais bon ... ceci est une question d'émoi.
Je continue à rouler, plus attentive au trafic qui commence à s'intensifier. Tiens, dans la voiture qui est derrière moi, il y a gars qui gesticule. Pourquoi fait-il cela ? Se dispute-t-il au téléphone ? Mais de quoi je me mêle ! Occupe-toi de tes essuie-glaces !
Je ne peux pas m'occuper de mes essuie-glaces. Je regarde dans le rétroviseur, il gesticule toujours. En plus, il est un peu trop collé à mon pare-chocs. Il veut peut-être doubler. Je suis galante ce matin, je prends la file de droite pour le laisser passer. En me dépassant, il me regarde et me dit quelque chose que je n'entends pas, vu que sa vitre et la mienne sont fermées. Il n'est pas futé, le mec. Mais en gesticulation, il s'y connaît, le gars.
Qu'est-ce qu'il a ? Levé du pied gauche, wakila. Au prochain feu, je le double !
Non mais ! Il ne faut pas me chercher le matin car je perds mon civisme, comme ils disent ici.
Mais bon ... ceci a un rapport avec le système nerveux.
Donc au feu suivant, je dépasse le Gesticulant. Cela n'a pas l'air de lui plaire. Il klaxonne. Je l'ignore. Il se colle à moi, à ma voiture plutôt ... à moi, il n'a pas intérêt. Je le vois gesticuler en me montrant quelque chose sur la gauche. Je regarde à gauche, il y a une pharmacie. Mais, il est givré, le mec ! C'est lui qui a besoin de médicaments. Ce n'est pas moi qui suis atteinte de la maladie de Parkinson, je ne gesticule pas, moi ! J'accélère un peu. Il klaxonne.
Là, c'est la goutte, de je ne sais quel liquide, qui déborde. Ce débordage (un autre mot de chez nous) a fait que je m'arrête au beau milieu de la route, que je descende de la voiture et que j'aille lui dire deux mots :
- Mais qu'est-ce qui vous prend de bon matin ?
- Je voulais ...
- Oui, vous vouliez doubler, mais cela ne vous a pas suffi. Vous vous collez à moi, vous gesticulez, vous klaxonnez. Non mais !
- Je voulais juste vous faire remarquer que vous aviez oublié d'arrêter votre clignotant. Regardez, vous clignotez toujours à gauche (traduction littérale ... il faut rendre au Gesticulant, ce qui appartient au Gesticulant).
Mais bon ... ceci est un souci de droit d'auteur.
Je regarde ma voiture ... oups ... Il a raison le Gesticulant ... Elle clignote !
- Et alors ? Vous ne savez pas que les femmes sont déroutantes !
- Pardon ?
- Oui, la nature nous a ainsi faites.
Et je tourne les talons, le laissant méditatif.
Une fois dans la voiture, j'éclate de rire !
Mais bon quoi ?
Ben ... Il m'arrive d'écrire plus d'une ligne !
Mais bon ... ceci est une autre paire de manches.
La semaine dernière était la plus pire comme on aime à le dire à El Djazaïr. Chez nous, on passe du plus pire que au plus mieux que , à croire que le comparatif d'égalité est inexistant chez les Algériens.
Mais bon ... ceci est un autre fait déclassant.
Lundi passé, je me lève de bonne heure, comme d'habitude.Toute confiante, je vais sous la douche pour me doucher (non, ce n'est pas une lapalissade. On peut aller sous la douche pour autre chose ... voir si l'on a gagné quelques centimètres depuis la veille, par exemple).
Mais bon ... ceci est une sornette de taille.
A ma grande colère, il n'y a pas d'eau chaude. Pas de panique, ma belle ! Même à ces moments-là, je ne perds pas de vue ma beauté de rabaâ taâ sbah.
Que faire ? Je ne sais pas. J'ai toujours eu de l'eau chaude chez moi !
Après longue réflexion ... Eurêka ! Faire chauffer de l'eau ! Mais pourquoi n'y avais-je pensé plus tôt !
Mais bon ... ceci est une histoire de génie.
Me voilà donc au volant, sur le chemin du travail. C'est peinard, il n'y a pas beaucoup de voitures à cette heure-ci. Un plaisir. Je roule en écoutant "allô, allô" de Guerrouabi. Eh oui, nostAlger de bon matin ! Cette chanson me transporte loin, très loin ... aux urgences, si je ne garde pas les yeux sur la route. Allez, j'éteins ! Etre nostalgique le matin en allant au bureau, à un rendez-vous super important avec un client dont la signature est super plus importante, c'est à déconseiller.
Mais bon ... ceci est une question d'émoi.
Je continue à rouler, plus attentive au trafic qui commence à s'intensifier. Tiens, dans la voiture qui est derrière moi, il y a gars qui gesticule. Pourquoi fait-il cela ? Se dispute-t-il au téléphone ? Mais de quoi je me mêle ! Occupe-toi de tes essuie-glaces !
Je ne peux pas m'occuper de mes essuie-glaces. Je regarde dans le rétroviseur, il gesticule toujours. En plus, il est un peu trop collé à mon pare-chocs. Il veut peut-être doubler. Je suis galante ce matin, je prends la file de droite pour le laisser passer. En me dépassant, il me regarde et me dit quelque chose que je n'entends pas, vu que sa vitre et la mienne sont fermées. Il n'est pas futé, le mec. Mais en gesticulation, il s'y connaît, le gars.
Qu'est-ce qu'il a ? Levé du pied gauche, wakila. Au prochain feu, je le double !
Non mais ! Il ne faut pas me chercher le matin car je perds mon civisme, comme ils disent ici.
Mais bon ... ceci a un rapport avec le système nerveux.
Donc au feu suivant, je dépasse le Gesticulant. Cela n'a pas l'air de lui plaire. Il klaxonne. Je l'ignore. Il se colle à moi, à ma voiture plutôt ... à moi, il n'a pas intérêt. Je le vois gesticuler en me montrant quelque chose sur la gauche. Je regarde à gauche, il y a une pharmacie. Mais, il est givré, le mec ! C'est lui qui a besoin de médicaments. Ce n'est pas moi qui suis atteinte de la maladie de Parkinson, je ne gesticule pas, moi ! J'accélère un peu. Il klaxonne.
Là, c'est la goutte, de je ne sais quel liquide, qui déborde. Ce débordage (un autre mot de chez nous) a fait que je m'arrête au beau milieu de la route, que je descende de la voiture et que j'aille lui dire deux mots :
- Mais qu'est-ce qui vous prend de bon matin ?
- Je voulais ...
- Oui, vous vouliez doubler, mais cela ne vous a pas suffi. Vous vous collez à moi, vous gesticulez, vous klaxonnez. Non mais !
- Je voulais juste vous faire remarquer que vous aviez oublié d'arrêter votre clignotant. Regardez, vous clignotez toujours à gauche (traduction littérale ... il faut rendre au Gesticulant, ce qui appartient au Gesticulant).
Mais bon ... ceci est un souci de droit d'auteur.
Je regarde ma voiture ... oups ... Il a raison le Gesticulant ... Elle clignote !
- Et alors ? Vous ne savez pas que les femmes sont déroutantes !
- Pardon ?
- Oui, la nature nous a ainsi faites.
Et je tourne les talons, le laissant méditatif.
Une fois dans la voiture, j'éclate de rire !
Mais bon quoi ?
Ben ... Il m'arrive d'écrire plus d'une ligne !
Commentaire