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À nouvelle ère, nouveau langage. C'est dans cet esprit qu'AMD vient de lancer Vision. Il s'agit d'une marque qui doit, dès le premier coup d'oeil, permettre à l'acheteur potentiel de prendre la mesure des capacités techniques d'un ordinateur portable.
Une façon de parler technologie à travers ses usages plutôt qu'à travers ses composants électroniques. Une façon aussi de simplifier une signalétique toujours plus envahissante : au passage, AMD va faire une croix sur ces plus de 200 autocollants différents, utilisés jusqu'ici pour indiquer les noms de ses puces ainsi que ceux de celles d'ATI, pour les processeurs graphiques, sur les ordinateurs portables.
À la place, le consommateur trouvera trois autocollants différents : Vision, Vision Premium et Vision Ultimate. Chacun des trois s'adresse à un public différent.
Le premier, pour l'usage "v oir ", s'adresse aux consommateurs de contenus numériques. Le second, pour "partager", vise ceux qui souhaitent consommer des contenus numériques en haute définition, mais aussi partager les leurs, sur un téléviseur par exemple, ou sur Internet.
Pour AMD, il s'agit aussi d'avoir la capacité technique de recompresser rapidement ses vidéos pour les emmener en balade. Les machines labélisées Vision Premium doivent enfin permettre de mettre un pied dans le monde du jeu vidéo. Le label Vision Ultimate, quant à lui, doit permettre tout cela, et plus encore : jeux vidéo 3D de pointe, édition vidéo, etc. Il s'adresse essentiellement aux "créateurs" de contenus numériques.
Leslie Sobon, vice-présidente d'AMD en charge du marketing produit, explique la démarche du fondateur : "Les spécifications techniques ne répondent pas à l'interrogation de base qui consiste à savoir si une machine saura répondre à un besoin." Une démarche compréhensible sur un marché de masse où la majorité des consommateurs n'a qu'une culture technique limitée. Et puis, bien sûr, pour AMD, il s'agit aussi d'afficher sa différence par rapport à son concurrent Intel, afin de lui reprendre quelques parts de marché.
Techniquement - puisqu'AMD ne s'interdit tout de même pas d'évoquer ses composants -, ces labels ne concernent que les machines équipées d'un couple processeur/puce graphique de la marque.
Quelques exemples : Athlon X2 et Radon HD3200 minimum pour des netbooks avec le label Vision de base, ou encore Athlon II et Radeon HD3200 pour Vision Premium, et enfin Turion II et Radeon HD 4650 pour Vision Ultimate. Petit bémol : ces couples sont susceptibles d'évoluer au cours du temps, avec les gammes d'AMD, mais les labels resteront. Lors des phases de transition entre générations de gamme, l'étiquetage est donc susceptible d'introduire une certaine confusion, ou du du moins de ne pas suffisamment éclairer le consommateur.
Par Le Point
Une façon de parler technologie à travers ses usages plutôt qu'à travers ses composants électroniques. Une façon aussi de simplifier une signalétique toujours plus envahissante : au passage, AMD va faire une croix sur ces plus de 200 autocollants différents, utilisés jusqu'ici pour indiquer les noms de ses puces ainsi que ceux de celles d'ATI, pour les processeurs graphiques, sur les ordinateurs portables.
À la place, le consommateur trouvera trois autocollants différents : Vision, Vision Premium et Vision Ultimate. Chacun des trois s'adresse à un public différent.
Le premier, pour l'usage "v oir ", s'adresse aux consommateurs de contenus numériques. Le second, pour "partager", vise ceux qui souhaitent consommer des contenus numériques en haute définition, mais aussi partager les leurs, sur un téléviseur par exemple, ou sur Internet.
Pour AMD, il s'agit aussi d'avoir la capacité technique de recompresser rapidement ses vidéos pour les emmener en balade. Les machines labélisées Vision Premium doivent enfin permettre de mettre un pied dans le monde du jeu vidéo. Le label Vision Ultimate, quant à lui, doit permettre tout cela, et plus encore : jeux vidéo 3D de pointe, édition vidéo, etc. Il s'adresse essentiellement aux "créateurs" de contenus numériques.
Leslie Sobon, vice-présidente d'AMD en charge du marketing produit, explique la démarche du fondateur : "Les spécifications techniques ne répondent pas à l'interrogation de base qui consiste à savoir si une machine saura répondre à un besoin." Une démarche compréhensible sur un marché de masse où la majorité des consommateurs n'a qu'une culture technique limitée. Et puis, bien sûr, pour AMD, il s'agit aussi d'afficher sa différence par rapport à son concurrent Intel, afin de lui reprendre quelques parts de marché.
Techniquement - puisqu'AMD ne s'interdit tout de même pas d'évoquer ses composants -, ces labels ne concernent que les machines équipées d'un couple processeur/puce graphique de la marque.
Quelques exemples : Athlon X2 et Radon HD3200 minimum pour des netbooks avec le label Vision de base, ou encore Athlon II et Radeon HD3200 pour Vision Premium, et enfin Turion II et Radeon HD 4650 pour Vision Ultimate. Petit bémol : ces couples sont susceptibles d'évoluer au cours du temps, avec les gammes d'AMD, mais les labels resteront. Lors des phases de transition entre générations de gamme, l'étiquetage est donc susceptible d'introduire une certaine confusion, ou du du moins de ne pas suffisamment éclairer le consommateur.
Par Le Point