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AIDE AUX SINISTRES: l’Algérie envoie deux vols humanitaires
L’expression de compassion et de solidarité continue de se manifester après les conséquences de la pluie diluvienne du 1er septembre 2009 qui s’est abattue sur la capitale burkinabè. Les 11 et 12 septembre derniers, la République soeur d’Algérie a affrété deux vols militaires à destination de Ouagadougou. Ces deux gros avions y sont venus déposer vivres et tentes pour le bonheur des sinistrés.
Le Président de la République soeur d’Algérie, Abdelaziz Bouteflika, a été prompt à réagir à l’appel lancé par son homologue burkinabè, Blaise Compaoré, au lendemain de la catastrophe née de la pluie diluvienne du 1er septembre 2009. Ainsi, sur instruction personnelle du président algérien , deux gros porteurs se sont succédé en moins de 24h sur le sol burkinabè. Un premier avion (militaire) a atterri le 11 septembre dernier à 16 h 47 mn pour décharger une trentaine de tonnes de produits alimentaires. On pouvait apercevoir du riz, du sucre, de l’huile, du thé, etc.
Le lendemain 12 septembre, sur le coup de 13h, un autre avion déchargeait à l’aéroport international de Ouagadougou 100 tentes de qualité. Ces tentes, comme on peut l’imaginer, soulageront beaucoup le gouvernement en cette veille de rentrée scolaire, quand on sait que des écoles accueillent la plupart des sinistrés. Toutes ces deux opérations se sont effectuées sous les yeux du ministre burkinabé de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Pascaline Tamini, et de l’Ambassadeur de l’Algérie au Burkina, Mohamed Bencherif (accompagnés de ses collaborateurs), et des délégués du CONASUR.
Pour le premier des Algériens au Burkina, cette aide "spontanée et fraternelle" traduit l’excellence des relations entre le Burkina et l’Algérie. Pour l’ambassadeur Bencherif, ces relations sont fondées sur "des valeurs communes qui puisent leur fondement des principes fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine devenue l’Union africaine". Ces relations "inaltérables", comme l’a relevé l’ambassadeur d’Algérie, contribuent au renforcement de l’intégration et d’union au sein du continent africain. Mohamed Bencherif a tenu à rendre hommage à "l’action résolue du gouvernement burkinabè" qui s’est traduite par "la promptitude et la méthode de prise en charge des sinistrés". L’ambassadeur, la main sur le coeur a exprimé sa foi que "de ces décombres nées de la catastrophe du 1er septembre, naîtront d’autres réalisations pour que Ouagadougou réapparaisse rapidement sous un visage meilleur".
Le ministre Pascaline Tamini, touchée par cette promptitude dans l’expression de solidarité du président Bouteflika et de son peuple envers le Burkina, a traduit la reconnaissance du gouvernement burkinabè à ce peuple frère. Pour elle, ce don vient confirmer l’excellence des relations d’amitié et de fraternité entre l’Algérie et le Burkina, et entre les deux chefs d’Etat.
De l’avis de Pascaline Tamini, cette solidarité entre pays africains est essentielle, toute chose, dira-t-elle, qui contribue à poser les bases pour le développement durable du continent. Elle s’est réjouie que des tentes soient associées à ce geste, ce qui contribuera à ne pas perturber la rentrée scolaire du 1er octobre prochain.
Par Alexandre Le Grand ROUAMBA
© Copyright Le Pays
Le Président de la République soeur d’Algérie, Abdelaziz Bouteflika, a été prompt à réagir à l’appel lancé par son homologue burkinabè, Blaise Compaoré, au lendemain de la catastrophe née de la pluie diluvienne du 1er septembre 2009. Ainsi, sur instruction personnelle du président algérien , deux gros porteurs se sont succédé en moins de 24h sur le sol burkinabè. Un premier avion (militaire) a atterri le 11 septembre dernier à 16 h 47 mn pour décharger une trentaine de tonnes de produits alimentaires. On pouvait apercevoir du riz, du sucre, de l’huile, du thé, etc.
Le lendemain 12 septembre, sur le coup de 13h, un autre avion déchargeait à l’aéroport international de Ouagadougou 100 tentes de qualité. Ces tentes, comme on peut l’imaginer, soulageront beaucoup le gouvernement en cette veille de rentrée scolaire, quand on sait que des écoles accueillent la plupart des sinistrés. Toutes ces deux opérations se sont effectuées sous les yeux du ministre burkinabé de l’Action sociale et de la Solidarité nationale, Pascaline Tamini, et de l’Ambassadeur de l’Algérie au Burkina, Mohamed Bencherif (accompagnés de ses collaborateurs), et des délégués du CONASUR.
Pour le premier des Algériens au Burkina, cette aide "spontanée et fraternelle" traduit l’excellence des relations entre le Burkina et l’Algérie. Pour l’ambassadeur Bencherif, ces relations sont fondées sur "des valeurs communes qui puisent leur fondement des principes fondateurs de l’Organisation de l’unité africaine devenue l’Union africaine". Ces relations "inaltérables", comme l’a relevé l’ambassadeur d’Algérie, contribuent au renforcement de l’intégration et d’union au sein du continent africain. Mohamed Bencherif a tenu à rendre hommage à "l’action résolue du gouvernement burkinabè" qui s’est traduite par "la promptitude et la méthode de prise en charge des sinistrés". L’ambassadeur, la main sur le coeur a exprimé sa foi que "de ces décombres nées de la catastrophe du 1er septembre, naîtront d’autres réalisations pour que Ouagadougou réapparaisse rapidement sous un visage meilleur".
Le ministre Pascaline Tamini, touchée par cette promptitude dans l’expression de solidarité du président Bouteflika et de son peuple envers le Burkina, a traduit la reconnaissance du gouvernement burkinabè à ce peuple frère. Pour elle, ce don vient confirmer l’excellence des relations d’amitié et de fraternité entre l’Algérie et le Burkina, et entre les deux chefs d’Etat.
De l’avis de Pascaline Tamini, cette solidarité entre pays africains est essentielle, toute chose, dira-t-elle, qui contribue à poser les bases pour le développement durable du continent. Elle s’est réjouie que des tentes soient associées à ce geste, ce qui contribuera à ne pas perturber la rentrée scolaire du 1er octobre prochain.
Par Alexandre Le Grand ROUAMBA
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