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Les tabliers entre stress des parents et spéculation en Algérie

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  • Les tabliers entre stress des parents et spéculation en Algérie

    En Algérie, la rentrée scolaire n’a pas manqué de créer de vives tensions au sein des parents d’élèves déjà soumis au stress traditionnel des dépenses successives et chaque année davantage onéreuses.

    Sans compter la cacophonie d’une partie des livres scolaires, la fluctuation de leurs prix et leur indisponibilité dans les établissements scolaires, les parents d’élèves doivent également composer avec cette nouvelle exigence qu’est la couleur des tabliers, bleus pour les garçons et roses pour les filles. Une exigence que les parents d’élèves voient comme une punition ou encore comme futilité que le ministre pouvait leur épargner. «On croyait que le ministre avait pris ses dispositions pour ce faire.

    Tout le monde a cru que c’était à la charge de la tutelle ministérielle. Mais il n’en est rien. Quand on prend des décisions pareilles, il faut étudier le pour et le contre. C’est à se demander si le ministre dispose de conseillers et d’experts en la matière.

    Maintenant, on se retrouve avec une situation assez embarrassante pour nous autres parents d’élèves. Il n’y a plus de tabliers sur le marché et nous avons de l’autre côté des directeurs et chefs d’établissements qui ne veulent rien entendre. Que faire ? », s’insurge un membre de la Fédération nationale des parents d’élèves. «Je suis membre de la FNPE, mais nous n’attendons plus rien. Il y a bien longtemps que les ponts sont rompus entre cette fédération et les parents d’élèves».

    Des propos qui illustrent, en fait, un marasme ambiant au sein de la grande famille des parents d’élèves, d’abord face aux changements et les réaménagements devenus récurrents et surtout onéreux, ensuite par le climat délétère qui prévaut au sein de la corporation des enseignants qu’on a tendance à oublier et qui sont censés piloter toute sortes de réformes.

    Sur un autre registre, la blouse est devenue une problématique majeure à Oran. Sur le marché, tous les anciens stocks qui dataient de plusieurs années ont été épuisés. Il n’en reste pas une à Oran.

    Il faut dire que ces dernières années, les parents d’élèves ont été séduits par les blouses made in Turquie, Syrie et autres modèles chinois très beaux par leurs designs et leur qualité.

    Certains commerçants, par excès de prévoyance, se sont approvisionnés à l’avance, mais pas dans le bleu et le rose couleurs. C’était un peu trop pour certains commerçants. «En fait, il n’existe pas de véritables problèmes dans ce sens.

    C’est que tout le monde a été pris de court par la nouvelle décision.

    Du coup, certains croyaient que c’était l’école qui allait s’en charger comme cela se fait ailleurs et c’est ce qu’aurait dû faire le ministre. D’autres n’ont pas saisi très bien les couleurs annoncées. Autrement, cela aurait été possible parce que cela n’est pas sorcier. Au lieu de ramener des tabliers gris, noirs, rouges ou blancs, on aurait opté pour les couleurs dont il est question. C’est un défaut de communication, comme il n’y en a jamais eu chez nous.

    C’est un cas d’école», nous confie un transitaire rompu dans l’importation de fournitures scolaires. Profitant de cette aubaine inespérée, des apprentis tailleurs ont inondé le marché de tabliers d’une qualité, pour le moins, douteuse, particulièrement le tissu et le design qui laissent à désirer. Cela sans compter que les pièces présentées ont été totalement arrachées à des prix qui défient le bon sens : 650 DA pour les écoliers et plus de 900 DA pour les collégiens et lycéens. C’est une situation totalement infernale. Certains commerçants ont même établi des commandes périodiques auprès d’ateliers clandestins de confection.

    Ces derniers ont travaillé à un rythme soutenu et régulier. Dans cette situation, ce sont les parents d’élèves qui sont les plus grands perdants. Car, il y a une année le meilleur des tabliers ne dépassait pas les 600 DA et pouvait subsister jusqu’à trois rentrées scolaires.

    Avec la qualité de ces nouveaux tabliers, on peut dire qu’il en faudra jusqu’à trois pour une seule année scolaire. Autant dire que la décision du ministre a surtout profité à la spéculation et à l’anarchie dans le secteur.

    Par la Tribune

  • #2
    Avec toute cette galère et d’après ce que j’ai eu comme écho, les pauvres mômes sont confrontés à l'école à des surveillants sans scrupules, sans états d'âmes, d'un air méchant et menaçant en leur lançant "pas de tablier, dehors !".
    Qui a besoin d'éducation les mômes, ou les pseudos surveillants ?
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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    • #3
      Avec la qualité de ces nouveaux tabliers, on peut dire qu’il en faudra jusqu’à trois pour ne seule année scolaire. Autant dire que la décision du ministre a surtout profité à la spéculation et à l’anarchie dans le secteur.

      ce tabilier rempli sa fonction, il a contribue a ajouter la valeur et crere des emplois, c ets le ssentiel, passant aux chose plus sereiuese! le contenu des programme et comment faire ameliorer le niveau de nos eleves!

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      • #4
        MenBerline si j'arrive à te lire, tu dis que ce tablier va contribuer à l'emploi?!!!.... Pourquoi donc?

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        • #5
          MenBerline si j'arrive à te lire, tu dis que ce tablier va contribuer à l'emploi?!!!.... Pourquoi donc?
          et bien vu le nombre des eleves concernes, il faut bien leur coudre l habit , non?

          importer le tissu et les accessoirs, le faire couper, le coudre, distribuer et enfin,

          c est à l images des fournitures scolaires, rien d etonant, ca se passe ainsi partoiut dans le monde!

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          • #6
            Je n'y avais pas pensé en effet, mais ça reste assez limité quand même tu ne trouves pas?

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            • #7
              avant on croyait comme disait les politique a un complot....mais rien de rien....les gens qui sont au gouvernement at au ministère sont simplement hors jue. ils ne savent absolument rien du tout.....il faut le reconnaitre les meilleurs sont enfui laissant derrière un vide qui est occupé par les magiciens......
              Trouvez moi un pays au monde ou un eleve de 5 ans utilise un livre??
              CHICHE.....
              c'est une rpeuve suplaimentaire que les occupants du ministère ne savent absolument rien de la pedagogie.....ce sont des gens qui ont fait l'ecole coranique pour eux l'eleve de 5 ans doit lire un livre comme il lisait le Coran....alors que la pedagogie impose a cette age l'usage du cahier et des paiers dessins afin d'aprendre a l'eleve le mouvement du crayon dur un suport........
              et nos docteur a l'université qu'on t'il trouvé de decouverte....
              faire travailler les étudiants avec des cahiers
              on ne le sait pas mais les pays africains sont entrain de se plier de rire sur nous.....je vous le jure on est devenus la risé mondiale....

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              • #8
                Mensonges et inégalités !

                Désormais et c’est regrettable de le dire et de l’écrire, il n’y a qu’en Algérie qu’on renvoie les élèves des établissements scolaires comme s’il s’agissait d’intrus. Leur faute est de n’avoir pas porté un tablier du goût, pardon de la couleur demandée, par notre ministre Benbouzid. Certainement que les directeurs d’académie ont appliqué les instructions à la lettre pour instruire de leur côté les directeurs d’établissement de renvoyer nos enfants des écoles. Mais personne n’a certainement pensé comment sera la réaction de cet enfant ? Personne n’a pensé que si l’enfant renvoyé ira directement chez lui ou il ira faire un tour ailleurs. C’est que c’est souvent le cas en allant par la suite mentir aux parents. Nos dirigeants ne savent pas que dès que l’enfant franchit le seuil de l’école, il est sous leur entière responsabilité. Oublions un peu cette décision d’uniformiser la couleur du tablier et revenons sur terre, est-ce que la couleur du tablier irait à remédier à la situation de notre école ou du pays. Tout le monde dira non à l’exception de laisser paraître que tous nos enfants sont «kif kif» alors que la réalité est toute autre. Donc, c’est le ministère et le pouvoir qui cherchent à mentir. L’inégalité sociale est là, il y a des enfants qui viennent en voiture et d’autres qui viennent à pied. Il y a des enfants qui ont des téléphones mobiles qui coûtent les yeux de la tête alors que d’autres rêvent d’avoir un «grelou», le téléphone le moins cher sur le marché.
                Il y a des enfants qui viennent avec un gouti «royal » et d’autres se contentent d’un croûton de pain. Il y a des enfants qui suivent leurs cours chez des enseignants cotés sur le marché alors que d’autres ne trouvent pas qui les aider pour assimiler leurs cours. On ne peut pas effacer une inégalité d’un coup de main ou d’une décision. Mais cette décision n’a jamais fait l’objet d’une discussion au sein du gouvernement ou ailleurs. Chez nous, tout donne l’air que l’on voudrait éviter de communiquer et de dialoguer. Dans une telle situation, on aurait dû privilégier le dialogue et la sensibilisation des parents d’élèves sur cette décision au lieu de renvoyer les enfants des écoles. C’est grave à moins que nos responsables n’aient pas de solides arguments pour convaincre les parents d’élèves sur cette question de couleur du tablier. C’est grave!



                B. Nadir

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