Personne n’en parle ou presque et pourtant elles méritent dans leur grande majorité d’être tous les jours à la une car ces braves femmes, ces braves mères kabyles des montagnes du Djurdjura font plus, qu’il n’en faudrait pour rendre notre quotidien beaucoup plus agréable, en éduquant convenablement leurs progénitures et en allégeant à leur manière le fardeau qui pèse lourdement sur les épaules des chefs de familles qui dans certains cas ne savent pas leur renvoyer l’ascenseur.
N’empêche que ces braves mères ne rechignent presque jamais. Patience, résignation et compréhension en sont leurs qualités légendaires. Ces femmes villageoises sont souvent cloîtrées à la maison : ni sorties, ni promenades, ni soirées ne leur sont permises au contraire, certains “hommes” continuent à les traiter d’une manière moyenâgeuse en déversant sur elles leur ire et leur colère comme si elles constituent la source du mal. Non, mille fois non ! Ces braves femmes méritent toute la reconnaissance, toute la gratitude et tout le respect du monde plus que toutes les autres femmes du monde. Nos femmes, nos sœurs et nos mères n’ont que faire de notre évidence.
Quelle est la femme qui accepterait d’être toujours présente de jour comme de nuit, d’être toujours à la disposition de sa famille sans jamais montrer le moindre signe de lassitude et de refus ? Ce genre de femme d’honneur n’existe qu’en Kabylie et spécialement dans les villages du Djurdjura. Toujours souriantes, “oui et bien sûr” sur les lèvres, Enaâm, Maâlich, Wichqa sont leur lexique favori.
N’empêche encore des violences leurs sont faites… non, mille fois non, ces braves femmes méritent toute notre attention, toute notre reconnaissance et toute notre admiration.
N’empêche encore une fois, elles continuent dans plusieurs cas de subir les affres de la vie, et des “Hommes” et spécialement en ce mois de ramadan car pour un oui ou pour un non insignifiant, elles reçoivent des raclées et des passages à tabac de cette autre moitié qui n’a pas pris sa dose de tabac et de café.
Monsieur a jeûné, ses nerfs sont à fleur de peau et il se croit tout permis, même frapper la mère de ses enfants ! Quelle honte ! Quelle lâcheté ! Quelle faiblesse !
Si les femmes rendaient les coups, le comportement serait tout autre de toute évidence. Pour un oui et pour un non, le “faux bourdon” envoie par la fenêtre et la marmite et la chorba du f’tour et n’oublie pas de lancer des coups, des insultes et des injures à tous ceux qui se trouvent sur sa trajectoire. Un véritable bulldozer en plein besogne, une sale besogne !
Tout cela parce que “Monsieur” est jeûneur !
Ramadan, Monsieur est synonyme de piété, de pardon, de partage, d’amour et de gaieté. ramadan, nie toute forme de violence, d’emportement et d’absence d’esprit. ramadan est censé renforcer les liens, la solidarité et la compassion. Tout cela pour arriver enfin à préserver l’unité de la cellule familiale ce qui induira inévitablement à former une société unie, homogène et paisible loin de toute forme de discorde, de litige et de contradiction.
La maîtrise de soi est l’essence de ramadan et ne doit en aucune manière être à l’origine de déchirures familiales, de divorce ou de tout autre mal. Si cela arrive, il faudra trouver autre chose, pour le rendre responsable car ramadan s’en lave les mains. Ces femmes, qui passent leur temps à s’occuper des tâches ménagères, de l’éducation des enfants, de la cuisine et de toute leur noble mission sans jamais songer au mérite d’être récompensées, d’être aimées et d’être respectées car elles constituent à elles seules des écoles et si on n’en prend pas soin, elle sauront nous le rendre mille fois plus. Bas tous les chapeaux devant l’abnégation des mères kabyles !
par Hocine Taib, La Dépêche de Kabylie
N’empêche que ces braves mères ne rechignent presque jamais. Patience, résignation et compréhension en sont leurs qualités légendaires. Ces femmes villageoises sont souvent cloîtrées à la maison : ni sorties, ni promenades, ni soirées ne leur sont permises au contraire, certains “hommes” continuent à les traiter d’une manière moyenâgeuse en déversant sur elles leur ire et leur colère comme si elles constituent la source du mal. Non, mille fois non ! Ces braves femmes méritent toute la reconnaissance, toute la gratitude et tout le respect du monde plus que toutes les autres femmes du monde. Nos femmes, nos sœurs et nos mères n’ont que faire de notre évidence.
Quelle est la femme qui accepterait d’être toujours présente de jour comme de nuit, d’être toujours à la disposition de sa famille sans jamais montrer le moindre signe de lassitude et de refus ? Ce genre de femme d’honneur n’existe qu’en Kabylie et spécialement dans les villages du Djurdjura. Toujours souriantes, “oui et bien sûr” sur les lèvres, Enaâm, Maâlich, Wichqa sont leur lexique favori.
N’empêche encore des violences leurs sont faites… non, mille fois non, ces braves femmes méritent toute notre attention, toute notre reconnaissance et toute notre admiration.
N’empêche encore une fois, elles continuent dans plusieurs cas de subir les affres de la vie, et des “Hommes” et spécialement en ce mois de ramadan car pour un oui ou pour un non insignifiant, elles reçoivent des raclées et des passages à tabac de cette autre moitié qui n’a pas pris sa dose de tabac et de café.
Monsieur a jeûné, ses nerfs sont à fleur de peau et il se croit tout permis, même frapper la mère de ses enfants ! Quelle honte ! Quelle lâcheté ! Quelle faiblesse !
Si les femmes rendaient les coups, le comportement serait tout autre de toute évidence. Pour un oui et pour un non, le “faux bourdon” envoie par la fenêtre et la marmite et la chorba du f’tour et n’oublie pas de lancer des coups, des insultes et des injures à tous ceux qui se trouvent sur sa trajectoire. Un véritable bulldozer en plein besogne, une sale besogne !
Tout cela parce que “Monsieur” est jeûneur !
Ramadan, Monsieur est synonyme de piété, de pardon, de partage, d’amour et de gaieté. ramadan, nie toute forme de violence, d’emportement et d’absence d’esprit. ramadan est censé renforcer les liens, la solidarité et la compassion. Tout cela pour arriver enfin à préserver l’unité de la cellule familiale ce qui induira inévitablement à former une société unie, homogène et paisible loin de toute forme de discorde, de litige et de contradiction.
La maîtrise de soi est l’essence de ramadan et ne doit en aucune manière être à l’origine de déchirures familiales, de divorce ou de tout autre mal. Si cela arrive, il faudra trouver autre chose, pour le rendre responsable car ramadan s’en lave les mains. Ces femmes, qui passent leur temps à s’occuper des tâches ménagères, de l’éducation des enfants, de la cuisine et de toute leur noble mission sans jamais songer au mérite d’être récompensées, d’être aimées et d’être respectées car elles constituent à elles seules des écoles et si on n’en prend pas soin, elle sauront nous le rendre mille fois plus. Bas tous les chapeaux devant l’abnégation des mères kabyles !
par Hocine Taib, La Dépêche de Kabylie
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