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Un haut responsable d'Al Qaïda appelle les taliban à procéder à l'enlèvement de civils étrangers en Afghanistan pour obliger la force occidentale à négocier un échange de prisonniers, rapportent les médias australiens.
Cette consigne a été donnée par l'un des principaux conseillers d'Al Qaïda, Moustafa Hamid, connu sous le nom d'Abou Oualid al Masri, a déclaré à The Australian Leah Farrall, ancienne spécialiste du terrorisme auprès de la police australienne.
Dans un document diffusé sur internet en juillet et retrouvé par Farrall, Masri indique qu'il est temps pour les taliban de commencer à cibler des civils étrangers autant que des militaires.
Le document intitulé "Le soldat américain en Afghanistan - première étape pour la libération de tous les prisonniers de la guerre contre la terreur" est adressé à la direction de l'organisation islamiste.
Le texte explique que l'enlèvement d'un soldat américain cette année doit servir de lancement à une campagne de prise d'otages civils occidentaux afin de négocier la remise en liberté de taliban et de prisonniers d'Al Qaïda.
"Il (Masri) suggère qu'ils (les dirigeants taliban) changent les règles du jeu comme l'ont fait les Américains. Il leur affirme qu'il est désormais possible d'enlever des civils occidentaux dans la rue. Employer cette stratégie, préconise-t-il, peut aboutir à la libération de tous les prisonniers détenus par les Américains", explique Farral.
La technique de l'enlèvement est utilisée par des insurgés islamistes en Afrique du Nord et par le groupe Abou Saïef aux Philippines, a rappelé Bill Paterson, ambassadeur australien pour le contre-terrorisme.
Mais il n'est pas certain que les taliban soient prêts à recourir à cette technique de pression, ajoute-t-il.
"Les taliban prennent leurs décisions eux-mêmes et il existe des éléments montrant que certains parmi les taliban considèrent les membres d'Al Qaïda dans les zones rurales d'Afghanistan ou au Pakistan comme des intrus et des étrangers", a précisé Paterson.
"Beaucoup de taliban et beaucoup d'Afghans aimeraient se débarrasser d'Al Qaïda", a-t-il encore dit.
source : Reuters
Cette consigne a été donnée par l'un des principaux conseillers d'Al Qaïda, Moustafa Hamid, connu sous le nom d'Abou Oualid al Masri, a déclaré à The Australian Leah Farrall, ancienne spécialiste du terrorisme auprès de la police australienne.
Dans un document diffusé sur internet en juillet et retrouvé par Farrall, Masri indique qu'il est temps pour les taliban de commencer à cibler des civils étrangers autant que des militaires.
Le document intitulé "Le soldat américain en Afghanistan - première étape pour la libération de tous les prisonniers de la guerre contre la terreur" est adressé à la direction de l'organisation islamiste.
Le texte explique que l'enlèvement d'un soldat américain cette année doit servir de lancement à une campagne de prise d'otages civils occidentaux afin de négocier la remise en liberté de taliban et de prisonniers d'Al Qaïda.
"Il (Masri) suggère qu'ils (les dirigeants taliban) changent les règles du jeu comme l'ont fait les Américains. Il leur affirme qu'il est désormais possible d'enlever des civils occidentaux dans la rue. Employer cette stratégie, préconise-t-il, peut aboutir à la libération de tous les prisonniers détenus par les Américains", explique Farral.
La technique de l'enlèvement est utilisée par des insurgés islamistes en Afrique du Nord et par le groupe Abou Saïef aux Philippines, a rappelé Bill Paterson, ambassadeur australien pour le contre-terrorisme.
Mais il n'est pas certain que les taliban soient prêts à recourir à cette technique de pression, ajoute-t-il.
"Les taliban prennent leurs décisions eux-mêmes et il existe des éléments montrant que certains parmi les taliban considèrent les membres d'Al Qaïda dans les zones rurales d'Afghanistan ou au Pakistan comme des intrus et des étrangers", a précisé Paterson.
"Beaucoup de taliban et beaucoup d'Afghans aimeraient se débarrasser d'Al Qaïda", a-t-il encore dit.
source : Reuters