Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Éric Besson lance la carte VIP des investisseurs

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Éric Besson lance la carte VIP des investisseurs

    Ses détracteurs l'avaient qualifiée de "carte gold" lors de l'examen du projet de loi de modernisation de l'économie. Même le ministre de l'Immigration Éric Besson a reconnu que l'initiative était "un peu élitiste". C'est dire. La carte de résident pour contribution économique exceptionnelle, dont le décret est publié ce mardi au journal officiel, ne fait pas que des émules. Son application, prévue pour cette semaine, est censée faciliter - et donc d'encourager - le séjour des investisseurs étrangers sur le territoire.

    Concrètement, en échange d'une carte de séjour d'une durée de dix ans, les ressortissants s'engagent à créer ou sauvegarder au moins 50 emplois ou à effectuer un investissement d'au moins 10 millions d'euros sur le territoire français. Le chiffre correspond à une moyenne des placements en France des investisseurs étrangers, note-t-on au ministère de l'Immigration. L'objectif d'Éric Besson ? Séduire les talents étrangers traditionnellement attirés par les États-Unis ou le Japon, notamment dans le domaine des hautes technologies.

    Quelques regrets

    "Dans cette guerre économique mondiale qui est aujourd'hui ouverte, il faut non seulement recruter des fantassins (...) mais aussi attirer les meilleurs capitaines", fait valoir l'ancien secrétaire national de l'économie du PS dont le but est de délivrer le titre à 200 personnes d'ici à 2010 et à terme l'accorder à 1.000 ressortissants.

    Mais certains regrettent que l'initiative ne s'adresse pas aux petits entrepreneurs. "Ce dispositif peut être une base de départ", reconnaît Abdel Koussa, fondateur de B&K technologie (électronique et télécoms). Mais selon lui, il est indispensable d'aider les jeunes créateurs d'entreprise "qui travaillent tant bien que mal avec des attestations provisoires de séjour de 6 mois", suscitant notamment la frilosité des banquiers : "La piste, elle est là."

    Cette carte aurait-elle facilité son parcours ? "Non, absolument rien du tout. Nous ne jouons pas dans la même cour", répond ce chef d'entreprise né en Algérie. Idem pour Juan Carlos Ceron, né en Colombie, créateur de Ceron Groupe, ingénierie : "Au départ je n'avais pas les 10 millions d'euros."

    lepoint.fr
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

  • #2
    Une incitation au blanchiment d’argent ?
    "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

    Commentaire

    Chargement...
    X