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Israël aurait extorqué l’aide nucléaire française contre sa participation à Suez

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  • Israël aurait extorqué l’aide nucléaire française contre sa participation à Suez

    Bonjour, les pays arabes ont-ils des amis fiables ?

    Israël a arraché l’aide nucléaire de la France en conditionnant celle-ci à sa participation à l’offensive franco-britannique de Suez (Égypte) en 1956, selon une biographie à paraître de Shimon Peres réalisée par l’historien israélien Michaël Bar-Zohar. Selon cet ouvrage, dont le quotidien Yediot Aharonot a publié hier des extraits, le 24 octobre 1956, une heure avant de signer un protocole d’accord secret sur la participation d’Israël à « la guerre de Suez », M. Peres a pris de court ses interlocuteurs français. « Israël prend un énorme risque et s’expose aux menaces de tout le monde arabe (...). La France peut lui permettre de disposer de moyens dissuasifs », a dit M. Peres, qui était alors directeur général du ministère de la Défense.

    Cinq jours plus tard, le chef du gouvernement français, le socialiste Maurice Bourgès-Maunoury, donnait son accord pour un premier protocole d’accord prévoyant également la fourniture d’uranium à Israël.
    À la suite des pressions internationales, l’équipée de Suez s’est achevée sur un désastre politique pour la Grande-Bretagne et la France, tandis qu’Israël a ensuite dû se retirer du Sinaï égyptien occupé en quelques jours.
    Le 12 décembre 1956, la France s’est ensuite engagée formellement à fournir à Israël un réacteur nucléaire de 140 mgW et à lui livrer à partir de 1960 quelque 385 tonnes d’uranium naturel « à des fins civiles », raconte encore M. Bar-Zohar. Cette centrale a été érigée à Dimona, en plein désert du Néguev (Sud) sur le modèle de celle de Saclay, dans la banlieue parisienne, sans que les États-Unis en fussent informés. Outre cette centrale, Israël dispose d’un réacteur nucléaire de recherches à Nahal Sorek, au sud de Tel-Aviv.

    Un second accord, également conclu par M. Peres le 23 août 1957, a ensuite stipulé une coopération des deux pays pour la recherche et le développement d’armes nucléaires. M. Peres devait en outre signer à Paris le 30 septembre un troisième accord sur la coopération entre les agences nucléaires des deux pays, notamment en vue de la construction en Israël d’une centrifugeuse pour la séparation des isotopes du plutonium. Son gouvernement devant être renversé au Parlement le 30 septembre au soir, M. Bourgès-Maunoury avait accepté d’antidater de 24 heures l’accord en question, raconte encore le professeur Bar-Zohar.

    L’État hébreu n’a jamais reconnu disposer d’un arsenal nucléaire, mais des experts étrangers affirment qu’il s’est doté au fil des ans d’au moins 200 ogives nucléaires. Israël continue de refuser de signer le Traité de non-prolifération nucléaire et de soumettre sa centrale de Dimona à un contrôle international.
    http://www.lorient-lejour.com.lb/pag...e=category&c=4
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    C'est un fait connu.

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    • #3
      Israel a sue manipuler toute l europe a ses fins, et na pas recut que de la france du materiel, mais de l allemagne aux autres pays qui l on aider a eliminer tout les responssables de l olp en europe et en tunisie.
      Ils ont aussi profiter de la brouille des arabes pour placer l;eurs juste cause a l avant de la recherche et la technologie, par le vol, le chantage et l espionnage.

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      • #4
        Israël n'a pas eu à manipuler l'Europe. Il y avait des intérêts CONVERGENTS. A l'époque, l'Europe était furieuse contre Gamal AbdNasser qui osait la défier.

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