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L'aprés-crise au Maroc: Le textile et l’automobile remontent
· L’électronique toujours dans le rouge
· 200 millions de DH de subventions accordées par la CNSS
«Le pire serait derrière nous. Dans l’automobile et le textile, les entreprises commencent à voir leur situation s’améliorer». C’est du moins l’avis de Ahmed Chami, ministre du Commerce, de l’Industrie et des Nouvelles technologies. «L’électronique reste en position difficile. N’empêche, les opérateurs voient leurs carnets de commandes grossir», soutient Chami. Il affirme aussi que la liste des secteurs bénéficiant du plan de soutien de l’Etat n’a pas été élargie.
Ce plan prévoit trois mécanismes d’aide. Le premier est d’ordre commercial et assure la prise en charge par l’Etat de certaines dépenses de prospection et de diversification des débouchés à l’export. Le deuxième est d’ordre financier avec des mécanismes de garantie alors que le troisième est d’ordre social. Ce dernier est une subvention consistant en la prise en charge par l’Etat des cotisations patronales. D’ailleurs à fin juillet, 200 millions de DH ont été remboursés par la CNSS au profit de 390 entreprises dont 320 opérant dans le secteur textile.
Examen des critères
Dans le cuir, 30 unités ont recouru à ce mécanisme et autant chez les équipementiers automobiles. Pour prétendre à cette aide, les entreprises doivent remplir certaines conditions. Des vérifications sur leur éligibilité sont effectuées par le ministère du Commerce et de l’Industrie, le premier à recevoir le dossier. Un examen des critères liés à l’activité et la régularité par rapport au fisc est réalisé avant que le dossier ne soit transmis à la CNSS.
A son tour, la Caisse examine deux points: le maintien des effectifs avec une marge de manœuvre qui ne doit pas dépasser 5% et la régularité des entreprises vis-à-vis de la CNSS. «Nous vérifions si l’entreprise paye les cotisations y compris celles du mois concerné par le remboursement ou bien si elle bénéficie d’un plan de rééchelonnement des paiements », soutien Ilham Lahlou, directeur du pôle métiers à la CNSS. Une fois ces conditions remplies, la Caisse calcule le montant des charges patronales et procède au remboursement par un virement à partir du compte ouvert à cet effet par la CNSS et alimenté par le ministère des Finances.
Comme prévu par le protocole, le remboursement s’effectue mensuellement. Un suivi régulier via les agences est effectué. Celles-ci essayent aussi d’informer les entreprises sur le protocole. Même celles qui sont créancières de la Caisse sont invitées à mettre en place un processus de remboursement des dettes avant de bénéficier des mesures d’aide mises en place par l’Etat. D’ailleurs, le protocole prévu initialement pour le seul premier semestre 2009 vient d’être prolongé jusqu’à fin décembre.
Jusque-là, la crise au niveau internationale a eu un impact important surtout au niveau des entreprises opérant dans le textile et les équipements automobiles avec des baisses des effectifs avoisinant les 20%. Ce qui n’est pas sans effet sur la CNSS dont les prévisions pour 2009 seront légèrement revues à la baisse. «Nous allons faire moins que ce qui est prévu mais nous allons poursuivre notre croissance positive. Globalement la masse salariale n’est pas affectée», soutient Lahlou.
L'economiste
· 200 millions de DH de subventions accordées par la CNSS
«Le pire serait derrière nous. Dans l’automobile et le textile, les entreprises commencent à voir leur situation s’améliorer». C’est du moins l’avis de Ahmed Chami, ministre du Commerce, de l’Industrie et des Nouvelles technologies. «L’électronique reste en position difficile. N’empêche, les opérateurs voient leurs carnets de commandes grossir», soutient Chami. Il affirme aussi que la liste des secteurs bénéficiant du plan de soutien de l’Etat n’a pas été élargie.
Ce plan prévoit trois mécanismes d’aide. Le premier est d’ordre commercial et assure la prise en charge par l’Etat de certaines dépenses de prospection et de diversification des débouchés à l’export. Le deuxième est d’ordre financier avec des mécanismes de garantie alors que le troisième est d’ordre social. Ce dernier est une subvention consistant en la prise en charge par l’Etat des cotisations patronales. D’ailleurs à fin juillet, 200 millions de DH ont été remboursés par la CNSS au profit de 390 entreprises dont 320 opérant dans le secteur textile.
Examen des critères
Dans le cuir, 30 unités ont recouru à ce mécanisme et autant chez les équipementiers automobiles. Pour prétendre à cette aide, les entreprises doivent remplir certaines conditions. Des vérifications sur leur éligibilité sont effectuées par le ministère du Commerce et de l’Industrie, le premier à recevoir le dossier. Un examen des critères liés à l’activité et la régularité par rapport au fisc est réalisé avant que le dossier ne soit transmis à la CNSS.
A son tour, la Caisse examine deux points: le maintien des effectifs avec une marge de manœuvre qui ne doit pas dépasser 5% et la régularité des entreprises vis-à-vis de la CNSS. «Nous vérifions si l’entreprise paye les cotisations y compris celles du mois concerné par le remboursement ou bien si elle bénéficie d’un plan de rééchelonnement des paiements », soutien Ilham Lahlou, directeur du pôle métiers à la CNSS. Une fois ces conditions remplies, la Caisse calcule le montant des charges patronales et procède au remboursement par un virement à partir du compte ouvert à cet effet par la CNSS et alimenté par le ministère des Finances.
Comme prévu par le protocole, le remboursement s’effectue mensuellement. Un suivi régulier via les agences est effectué. Celles-ci essayent aussi d’informer les entreprises sur le protocole. Même celles qui sont créancières de la Caisse sont invitées à mettre en place un processus de remboursement des dettes avant de bénéficier des mesures d’aide mises en place par l’Etat. D’ailleurs, le protocole prévu initialement pour le seul premier semestre 2009 vient d’être prolongé jusqu’à fin décembre.
Jusque-là, la crise au niveau internationale a eu un impact important surtout au niveau des entreprises opérant dans le textile et les équipements automobiles avec des baisses des effectifs avoisinant les 20%. Ce qui n’est pas sans effet sur la CNSS dont les prévisions pour 2009 seront légèrement revues à la baisse. «Nous allons faire moins que ce qui est prévu mais nous allons poursuivre notre croissance positive. Globalement la masse salariale n’est pas affectée», soutient Lahlou.
L'economiste