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Le Maroc pour le désarmement total
Le Maroc pour le désarmement totalPublié le : 17.09.2009 | 18h04 
L'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des organisations internationales à Vienne, Omar Zniber, a souligné, mercredi à Vienne, que le Maroc a toujours encouragé toutes les actions en faveur du désarmement total et de l'instauration d'un monde exempt d'armes nucléaires, ainsi que de la mise en place d'un système de vérification crédible sous les auspices de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). C'est pour cela que le Maroc se réjouit de présider, conjointement avec la France, la Conférence sur la facilitation de l'entrée en vigueur du Traité d'Interdiction Complète des Essais Nucléaires (TICEN), qui se tiendra les 24 et 25 septembre à New York, a indiqué le diplomate marocain dans une déclaration lors de la 53e session de la Conférence Générale de l'AIEA, dont MAP-Genève a reçu copie.
«Nous estimons qu'il était de notre devoir, en tant qu'Etat partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), de contribuer aux efforts et aux initiatives visant à limiter la prolifération des armes de destruction massive de par le monde», a signalé M. Zniber, indiquant à ce titre, qu'une entrée en vigueur rapide du TICEN, qui est un instrument essentiel dans le régime de non-prolifération, revêt aujourd'hui un caractère urgent et pressant. Il a estimé que ce Traité, qui constitue un succès majeur du processus multilatéral de non-prolifération et de maîtrise des armements, est un instrument efficace dans un monde où la menace de la prolifération des armes de destruction massive prend chaque jour des formes nouvelles. M. Zniber a, d'autre part, déclaré, que le Maroc, en tant qu'Etat partie au TNP, ne peut que déplorer que la mise en oeuvre de la résolution sur l'application des garanties de l'AIEA au Moyen-Orient, n'ait connu aucun progrès depuis plusieurs années.
«Nous déplorons également qu'Israël continue de s'entêter à ne pas adhérer au régime de Non-prolifération et à soumettre ses installations et ses activités nucléaires aux garanties de l'Agence», a-t-il dit, ajoutant que l'adhésion d'Israël au TNP est essentielle pour l'instauration de la paix et que sa persistance à refuser d'adhérer à ce Traité constitue un obstacle sérieux à l'établissement d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient et à l'instauration d'une paix juste et durable dans cette région. Il a appelé, à cette occasion, la communauté internationale à prendre sérieusement en considération et d'une manière juste et équitable, les préoccupations liées au déploiement d'armes nucléaires dans le Moyen-Orient, considérant que la Conférence générale est tout à fait habilitée à se prononcer sur ce sujet primordial. L'ambassadeur marocain a indiqué, d'autre part, que le Royaume, qui accorde un intérêt particulier aux activités de coopération technique, estime que le programme de coopération technique est un instrument important pour le transfert de la technologie nucléaire à des fins pacifiques et que sa bonne mise en œuvre contribue de manière importante au développement socio-économique des Etats membres en développement.
C'est pour cela, a-t-il dit, que le Maroc, qui contribue de manière régulière au Fonds de la Coopération technique, considère que la coopération technique devrait bénéficier d'un financement sûr, prévisible et durable pour une meilleure concrétisation des projets de cette coopération. Le diplomate marocain a fait savoir que l'intérêt pour la technologie nucléaire et ses applications pacifiques a été à l'origine de l'établissement d'un programme de coopération technique qui couvre des secteurs vitaux pour le développement du Maroc. Cet intérêt pour les applications pacifiques et pour les technologies nucléaires a été, également, illustré par le lancement, il y a deux ans, d'un premier réacteur de recherche de type «Triga Mark II», a rappelé M. Zniber. Par LE MATIN
L'ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès des organisations internationales à Vienne, Omar Zniber, a souligné, mercredi à Vienne, que le Maroc a toujours encouragé toutes les actions en faveur du désarmement total et de l'instauration d'un monde exempt d'armes nucléaires, ainsi que de la mise en place d'un système de vérification crédible sous les auspices de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). C'est pour cela que le Maroc se réjouit de présider, conjointement avec la France, la Conférence sur la facilitation de l'entrée en vigueur du Traité d'Interdiction Complète des Essais Nucléaires (TICEN), qui se tiendra les 24 et 25 septembre à New York, a indiqué le diplomate marocain dans une déclaration lors de la 53e session de la Conférence Générale de l'AIEA, dont MAP-Genève a reçu copie. «Nous estimons qu'il était de notre devoir, en tant qu'Etat partie au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), de contribuer aux efforts et aux initiatives visant à limiter la prolifération des armes de destruction massive de par le monde», a signalé M. Zniber, indiquant à ce titre, qu'une entrée en vigueur rapide du TICEN, qui est un instrument essentiel dans le régime de non-prolifération, revêt aujourd'hui un caractère urgent et pressant. Il a estimé que ce Traité, qui constitue un succès majeur du processus multilatéral de non-prolifération et de maîtrise des armements, est un instrument efficace dans un monde où la menace de la prolifération des armes de destruction massive prend chaque jour des formes nouvelles. M. Zniber a, d'autre part, déclaré, que le Maroc, en tant qu'Etat partie au TNP, ne peut que déplorer que la mise en oeuvre de la résolution sur l'application des garanties de l'AIEA au Moyen-Orient, n'ait connu aucun progrès depuis plusieurs années.
«Nous déplorons également qu'Israël continue de s'entêter à ne pas adhérer au régime de Non-prolifération et à soumettre ses installations et ses activités nucléaires aux garanties de l'Agence», a-t-il dit, ajoutant que l'adhésion d'Israël au TNP est essentielle pour l'instauration de la paix et que sa persistance à refuser d'adhérer à ce Traité constitue un obstacle sérieux à l'établissement d'une zone exempte d'armes nucléaires au Moyen-Orient et à l'instauration d'une paix juste et durable dans cette région. Il a appelé, à cette occasion, la communauté internationale à prendre sérieusement en considération et d'une manière juste et équitable, les préoccupations liées au déploiement d'armes nucléaires dans le Moyen-Orient, considérant que la Conférence générale est tout à fait habilitée à se prononcer sur ce sujet primordial. L'ambassadeur marocain a indiqué, d'autre part, que le Royaume, qui accorde un intérêt particulier aux activités de coopération technique, estime que le programme de coopération technique est un instrument important pour le transfert de la technologie nucléaire à des fins pacifiques et que sa bonne mise en œuvre contribue de manière importante au développement socio-économique des Etats membres en développement.
C'est pour cela, a-t-il dit, que le Maroc, qui contribue de manière régulière au Fonds de la Coopération technique, considère que la coopération technique devrait bénéficier d'un financement sûr, prévisible et durable pour une meilleure concrétisation des projets de cette coopération. Le diplomate marocain a fait savoir que l'intérêt pour la technologie nucléaire et ses applications pacifiques a été à l'origine de l'établissement d'un programme de coopération technique qui couvre des secteurs vitaux pour le développement du Maroc. Cet intérêt pour les applications pacifiques et pour les technologies nucléaires a été, également, illustré par le lancement, il y a deux ans, d'un premier réacteur de recherche de type «Triga Mark II», a rappelé M. Zniber. Par LE MATIN