Un an apres... sur les lieux, beaucoup de gens sont revenus pour assister cérémonies commémoratives.
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Un an après la déferlante qui a pris quelque 223 000 vies dans l'océan Indien, particulièrement en Asie du Sud, le souvenir est toujours aussi tenace.
L'Asie a lancé, samedi, les cérémonies commémoratives auxquelles ont participé les survivants et les proches des victimes du tsunami du 26 décembre dernier.
En Thaïlande, des centaines de personnes, dont des touristes occidentaux, se sont recueillies à la mémoire des morts sur les rives de la mer d'Andaman. Ils ont jeté des petits bateaux à l'eau, remplis de fleurs, de bougies et d'encens.
Au Sri Lanka, les militaires continuent de patrouiller les rues de la capitale Colombo, à l'approche des cérémonies officielles de lundi. L'après-tsunami n'a pas été synonyme d'espoir de paix dans ce pays où l'on observe, ces derniers temps, un regain de tension entre les autorités et les Tigres tamouls.
En revanche, dans la province indonésienne d'Aceh, qui n'a pas encore commencé les cérémonies, le raz-de-marée dévastateur a favorisé la conclusion d'un accord de paix entre Djakarta et les rebelles, en août dernier.
L'aide internationale a permis à des milliers de personnes de retrouver des foyers. Toutefois, les organisations humanitaires estiment que 80 % des sinistrés sont toujours sans abri.
Rappel des événements
Lundi marquera précisément une année depuis que le puissant séisme de magnitude 9 sur l'échelle de Richter a frappé l'océan Indien, au large de l'île indonésienne de Sumatra, entraînant un gigantesque raz-de-marée dans une douzaine de pays.
En plus du nombre élevé de victimes, le tsunami a rayé de nombreux villages de la carte d'Asie du Sud et dévasté des centaines d'autres dans tout l'océan Indien, jusque sur les côtes africaines. Plus de deux millions de personnes se sont aussi retrouvées sans logements.
Le drame a donné lieu à une aide humanitaire sans précédent, avec des promesses de dons de près de 16 milliards de dollars, des niveaux jamais égalés. L'envoyé spécial des Nations unies, l'ex-président américain Bill Clinton, a jugé que désormais le « défi collectif est de finir le travail, de laisser derrière nous des communautés davantage en sécurité, plus pacifiques et plus fortes ».
L'ONU a avancé le chiffre de 223 000 morts et disparus. Il sera toutefois difficile d'établir un jour le nombre précis des vies englouties par les eaux, le 26 décembre 2004.
- radiocanada
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Un an après la déferlante qui a pris quelque 223 000 vies dans l'océan Indien, particulièrement en Asie du Sud, le souvenir est toujours aussi tenace.
L'Asie a lancé, samedi, les cérémonies commémoratives auxquelles ont participé les survivants et les proches des victimes du tsunami du 26 décembre dernier.
En Thaïlande, des centaines de personnes, dont des touristes occidentaux, se sont recueillies à la mémoire des morts sur les rives de la mer d'Andaman. Ils ont jeté des petits bateaux à l'eau, remplis de fleurs, de bougies et d'encens.
Au Sri Lanka, les militaires continuent de patrouiller les rues de la capitale Colombo, à l'approche des cérémonies officielles de lundi. L'après-tsunami n'a pas été synonyme d'espoir de paix dans ce pays où l'on observe, ces derniers temps, un regain de tension entre les autorités et les Tigres tamouls.
En revanche, dans la province indonésienne d'Aceh, qui n'a pas encore commencé les cérémonies, le raz-de-marée dévastateur a favorisé la conclusion d'un accord de paix entre Djakarta et les rebelles, en août dernier.
L'aide internationale a permis à des milliers de personnes de retrouver des foyers. Toutefois, les organisations humanitaires estiment que 80 % des sinistrés sont toujours sans abri.
Rappel des événements
Lundi marquera précisément une année depuis que le puissant séisme de magnitude 9 sur l'échelle de Richter a frappé l'océan Indien, au large de l'île indonésienne de Sumatra, entraînant un gigantesque raz-de-marée dans une douzaine de pays.
En plus du nombre élevé de victimes, le tsunami a rayé de nombreux villages de la carte d'Asie du Sud et dévasté des centaines d'autres dans tout l'océan Indien, jusque sur les côtes africaines. Plus de deux millions de personnes se sont aussi retrouvées sans logements.
Le drame a donné lieu à une aide humanitaire sans précédent, avec des promesses de dons de près de 16 milliards de dollars, des niveaux jamais égalés. L'envoyé spécial des Nations unies, l'ex-président américain Bill Clinton, a jugé que désormais le « défi collectif est de finir le travail, de laisser derrière nous des communautés davantage en sécurité, plus pacifiques et plus fortes ».
L'ONU a avancé le chiffre de 223 000 morts et disparus. Il sera toutefois difficile d'établir un jour le nombre précis des vies englouties par les eaux, le 26 décembre 2004.
- radiocanada
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