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Benmalek : «Nous aussi, nous avons nos Aussaresses»

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  • Benmalek : «Nous aussi, nous avons nos Aussaresses»

    Propos recueillis par A. L.

    Anouar Benmalek, écrivain algérien réfugié en France il y a une vingtaine d'années, avait défrayé la chronique dans son pays lors de la parution de son précédent livre, «O Maria», jugé irrévérencieux envers l'islam. Dans «Le Rapt», il aborde à nouveau un sujet tabou, les massacres perpétués par le FLN contre leurs compatriotes.

    LE FIGARO. - Vous êtes le premier écrivain algérien à évoquer les crimes commis pendant la guerre par le FLN. Pourquoi ?

    Anouar BENMALEK. - J'ai voulu parler de la guerre d'indépendance sans faire d'hagio*graphie, de façon objective, sans cacher les bavures du FLN, sans pour autant porter de jugements définitifs. Récemment, quelqu'un a voulu organiser un colloque sur les massacres commis à Melouza, où le FLN a tué à coups de pioches et de haches 350 villageois ralliés au MNA, une organisation rivale. Aussitôt l'Association des anciens moudjahidin a porté plainte contre lui et il s'est retrouvé devant le juge pour «insulte aux symboles de la Révolution».

    Est-il opportun de rouvrir les plaies du passé alors que l'Algérie est confrontée aujourd'hui à d'autres problèmes de violences ?

    Le pouvoir algérien, depuis l'indépendance, ne cesse de voter des amnisties pour qu'on oublie les crimes commis. Les familles des victimes nourrissent une rancœur qui ne peut pas s'exprimer ouvertement. Cette amnésie organisée est destructrice, elle gangrène le climat social. Je veux dire à mes concitoyens : nous aussi, nous avons nos Aussaresses, à la différence près que nos tortionnaires ont appliqué leurs talents contre leurs propres concitoyens. Les massacres de population civile sont des crimes de guerre. Il aurait fallu que les coupables commencent par reconnaître leurs méfaits, afin de pouvoir organiser un comité de réconciliation et d'unité comme cela fut fait en Afrique du Sud. Je voudrais que l'Algérie s'applique le même standard moral qu'elle exige des autres.

    Le Figaro
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Le respect dû à ceux qui ont souffert

    «Le Rapt» d'Anouar Benmalek - Une jeune fille algérienne d'aujourd'hui paie les crimes commis par son grand-père des décennies plus tôt.

    La guerre d'Algérie n'est pas finie, elle continue même de tuer aujourd'hui. De cela, Anouar Benmalek, romancier et intellectuel algérien exilé en France au début des années 1990, est convaincu. Inspiré par une série de crimes commis à Alger récemment, des enfants enlevés, violés et tués sans que la police n'intervienne et sans que la population ne s'en indigne, son roman remonte dans le passé, jusqu'à la faute originelle qui selon lui explique la violence qui gangrène son pays : les massacres commis par le FLN contre des civils arabes, crimes de guerre jamais reconnus officiellement puisque ceux qui les ont perpétrés sont considérés comme les héros de l'indé*pendance.

    Aziz, son héros à lui, est un homme ordinaire, fonctionnaire au zoo d'Alger, époux et père aimant, qui s'est arrangé une petite vie tranquille en veillant à ne jamais contrarier ni les islamistes ni les pouvoirs publics, n'exprimant son cynisme qu'en privé. Mais un soir, sa fille est *prise en otage par un homme qui menace de lui faire subir les pires sévices si Aziz et les siens - sa femme Myriem, mais aussi sa belle-mère et son second mari, Matthieu, ancien militaire français - n'exécutent toutes ses exigences. On comprend vite que le seul but du ravisseur est de torturer cette famille, à petit feu. Il ne reculera devant aucune cruauté.

    De l'idéaliste au tortionnaire

    Un compte à rebours insoutenable s'enclenche au cours duquel Matthieu va se trouver forcé de raconter à Aziz sa sale guerre et celle de son ami Tahar, le défunt père de Myriem, ancien combattant du FLN…

    Benmalek jette une lumière cruelle sur les horreurs dont l'être humain s'est rendu capable en Algérie. Pas pour le plaisir de rouvrir des plaies mais parce que, comme il le fait dire au ravisseur dont la blessure n'a cessé de s'envenimer depuis cinquante ans : « Le passé ne se transforme en passé que si on l'y aide. Avec bienveillance, avec tendresse, avec le respect dû à ceux qui ont souffert. »

    En vrai romancier, Benmalek est impitoyable dans sa relation des faits, mais plein de compassion envers ses personnages, comme s'il n'avait cessé de se demander en écrivant leur *histoire ce qu'il aurait fait à leur place, montrant comment un homme idéaliste peut devenir un tortionnaire, comment un homme qui fit preuve de lâcheté peut être amené à se dépasser, à se racheter. « Je ne condamne personne, je n'absous personne », écrivait Tchekhov cité en *exergue.

    Astrid de Larminat
    Le Figaro

    Le Rapt d'Anouar Benmalek Fayard, 514 p., 23 €.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      En même temps De Gaulle a fait exactement la même chose. Et les US et URSS pareil avec leurs proxy en Allemagne occupée.
      Mais il est bon de mettre les points sur les i pour une fois. Le FLN ne doit pas s'adjuger le monopole de la résistance, ou pousser à l'amalgame résistant = fln => sacré.
      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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      • #4
        l independance etait sacree et tout ceux qui se sont mis en travers son chemin ont ete elemines
        oui le fln 54-62 est sacre ils nous ont libere du statut de sous-hommes
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          Envoyé par Geas
          Le FLN ne doit pas s'adjuger le monopole de la résistance
          Exactement, vous imaginez après 1945, la France gouvernée par la Division Leclerc parce que les premiers arrivés à Paris.
          Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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          • #6
            @geass
            En même temps De Gaulle a fait exactement la même chose. Et les US et URSS pareil avec leurs proxy en Allemagne occupée.
            salut geass,
            je n'aime pas trop le ''c'est partout pareil''.je pense que tout les pays n'ont pas la meme histoire et pour mieux avancer dans le présent il faut bien comprendre le passé.La violence qu'on constate en algerie depuis bientot 20 ans trouve peut etre ses sources dans la guerre de libération...l'intensité de la violence pendant la guerre d'algerie était exceptionelle que ca soit de la part des francais ou du FLN.et c'est pas tout les pays qui ont connu cette situation.
            Le FLN ne doit pas s'adjuger le monopole de la résistance, ou pousser à l'amalgame résistant = fln => sacré.
            mais c'est ce qu'il a fait malheuresement, on peut dire que le FLN = parti totalitaire

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            • #7
              Rodmaroc. Tu crois peut être que l'Istiklal n'a pas fait pareil? Les massacres post indépendances, tous les pays l'ont connu sans exception aucune.
              On a eu la chance au Maroc d'avoir un gars plus malin que les autres: Hassan II qui a manipulé les partis et les a monté les uns contre les autres en les affaiblissant tous. En Algérie, le leader devait être issu d'un parti vu qu'il n'y avait pas de droit autre que celui de la république, et du coup le partis le plus fort s'est imposé. Nous on a eu la chance d'avoir le ciment de la monarchie.
              Mais il ne faut pas jeter la pierre aux Algériens, ils ont fait comme les autres tout simplement, et n'ont pas eu la chance de tomber sur les bonnes personnes.
              Au maroc aussi on serait tombé sur une nullité comme Roi, le pays serait parti en vrille.
              La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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              • #8
                allez faire le proces du bombardement de dressden par les alies , et de hirochima par les US .. la guerre n'est pas un jeu pour les coeurs tendres , les milliers d'algeriens li klathom cha3ba comme on dit (qui ont été egorgés dans les oueds) sont les victimes innocentes ou pas d'une guerre atroce sans merci ..il falait un discipline de fer , la seule condition pour survivre das les conditions de 54/62 .. venir 40 ans apres nous en faire des romans , c bien pour les ventes de benmalek , mais pour l'histoire ça n'apporte rien de nouveau .
                en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                • #9
                  Je ne suis pas d'accord Jamaloup. Le FLN a bouclé le champs politique en s'attribuant tout le mérite de l'indépendance, et en transformant les cadres dirigeants en symboles intouchables qui ont pu jouir d'avantages énormes pour assoir un pouvoir sans partage.
                  Il faut le dire, même si de toute manière, l'Histoire n'aurait pas pu se dérouler autrement.
                  La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                  • #10
                    Exactement, vous imaginez après 1945, la France gouvernée par la Division Leclerc parce que les premiers arrivés à Paris.
                    Ya zek , comparaison n'est pas raison , la France a été libérée par les Alliés et l'Armée d'Afrique , la division Leclerc a eu la primeur pour rentrer à Paris pour faire croire que ce sont les Français qui ont libéré leur capitale ; d'aprés l'historien Amouroux , les Français étaient 40 millions à collaborer avec l'occupant , le peu de résistants sans armes et le commando Kieffer ne pouvaient pas faire face à l'armada nazi et si ton but est le meme que Benmalek c.a.d dénigrer tout ce qui est algérien , je te conseille de trouver un autre exemple que celui de la France et un auteur plus crédible que Benmalek!
                    La violence de l'ALN est une réponse à la violence de l'armée coloniale française , je rappelle à ceux qui ne s'appuient que sur la version officielle française de l'Histoire , que les manifestations pacifiques de Mai 45 et d'Octobre 61 ont fini par des massacres d'Algériens sans défense , nos ainés ont compris que les colonialistes ne comprennent que le langage de la force et de la violence !
                    Allah yarhem echouhada.

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                    • #11
                      Non ce n'est pas vrai Dzone! La résistance en france était vivace et active, des centaines de résistants ont fini fusiller dans les bois de paris, des villages ont été décimés, et des familles déportées. Tu ne peux pas venir salir leur mémoire. Ce n'est pas honnête de ta part, surtout pour quelqu'un qui vient d'un pays qui a lui aussi souffert d'une occupation brutale.
                      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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                      • #12
                        Quand l'Algérie nourrit les romanciers

                        Blaise de Chabalier
                        17/09/2009

                        DOSSIER - Plusieurs romans de la rentrée évoquent la guerre d'Algérie. Pourquoi un tel intérêt pour ce sujet douloureux que les écrivains n'avaient jusqu'ici que peu abordé ?

                        Pas d'anniversaire ou de commémoration en vue, et pourtant plusieurs romans de la rentrée évoquent les «événements» d'Algérie, comme on disait pudiquement à l'époque. Pourquoi un tel engouement ? Sans aucun doute le résultat d'une longue maturation, tant de la part d'écrivains contemporains de cette époque que de leurs cadets parvenus à s'emparer d'une histoire appartenant à leurs pères. De Laurent Mauvignier à Anouar Benmalek, en passant par Jean-Michel Guenassia, Marc Bressant, Annelise Roux ou encore Francine de Martinoir, autant d'auteurs d'âge et d'horizons différents qui ont choisi de regarder en face une histoire vieille de presque un demi-siècle.

                        Chacun à leur manière, ces écrivains tentent d'exorciser un passé douloureux. Un travail d'autant plus utile que jusqu'ici les romanciers ont peu abordé ce sujet si complexe, même s'il ne faut pas oublier l'œuvre de Jules Roy (Les Chevaux du soleil), celle de Michel Déon (La Carotte et le Bâton) et beaucoup plus récemment, l'an dernier, le roman poignant de Mathieu Belezi C'était notre terre (Albin Michel).

                        Un nouveau regard, 47 ans après les accords d'Évian, est proposé par des écrivains qui n'étaient pas nés en 1962. Ainsi Laurent Mauvignier et Annelise Roux s'emparent de cette période dont ils ont souffert à travers l'expérience de leurs aînés.

                        Avec Des hommes (Minuit), Laurent Mauvignier, né en 1967, s'inspire de son père, qui fut appelé en Algérie. Un père qui se suicida alors que son fils était adolescent. « Est-ce que la guerre a participé du suicide de mon père, de l'alcoolisme d'un de mes oncles, ou même du racisme de beaucoup ?, confie au Figaro le romancier. Il m'a fallu beaucoup de temps pour me sentir prêt à affronter ces questions, longtemps pour me sentir capable, techniquement, de les mettre en forme dans un roman et plus longtemps encore pour me sentir capable, psychologiquement, d'en assumer la violence et, d'une certaine manière, pour trouver le courage d'assumer l'héritage de ce silence.»

                        Laurent Mauvignier ajoute : «Être d'une autre génération (…) cela prédispose un peu à se poser comme témoin de ceux qui en sont revenus. Et quand ceux-là sont vos proches, c'est d'abord l'onde de choc que vous ressentez, et non la guerre.» Annelise Roux pourrait en dire autant. Si l'auteur de La Solitude de la fleur blanche (S. Wespieser) est née dans le Médoc et n'a pas connu les tragiques événements vécus par ses parents rapatriés, elle n'en a pas moins profondément souffert.

                        Les autres romanciers inspirés par la guerre d'Algérie en cette rentrée sont contemporains de cette période. À l'image de Jean-Michel Guenassia, né en Algérie en 1950 de parents pieds-noirs. Dans Le Club des incorrigibles optimistes (Albin Michel), qui ne traite de la guerre d'Algérie que sur un tiers de ses 750 pages, l'auteur s'inspire largement de souvenirs personnels. Reste toujours la même question : pourquoi un tel livre aujourd'hui et pas plus tôt ? « Sur l'Algérie, c'est difficile de trouver le bon ton, répond-il. Je ne voulais pas faire ce qui a déjà été réalisé, dans le genre du Coup de sirocco avec Robert Hossein. Mon roman traite avant tout le thème de la trahison. Un de mes personnages, Franck, est un traître, un déserteur de l'armée française », ajoute Jean-Michel Guenassia.

                        «Un regard à la fois distancié et impliqué»


                        Marc Bressant, lui, fut appelé sous les drapeaux en 1960, et Francine de Martinoir, envoyée comme jeune enseignante en Algérie de 1957 à 1959. Marc Bressant s'est inspiré de son expérience de sous-lieutenant pour donner vie à son héros dans La Citerne (Éd. de Fallois). «J'ai ce sujet dans la tête depuis l'époque où j'ai été engagé dans cette guerre. Finalement, c'est après avoir publié l'an passé La Dernière Conférence que j'ai trouvé un regard à la fois distancié et impliqué pour aborder la guerre d'Algérie.»
                        Si Francine de Martinoir a convoqué quelques-uns de ses souvenirs algériens dans ses précédents romans, seul L'Aimé de juillet (Jacqueline Chambon) est entièrement consacré au drame algérien. «Il y a dix ans, je n'aurais pas été capable d'écrire ce roman.» C'est la figure d'Hélie de Saint-Marc, lors de la publications de ses souvenirs, qui a déclenché l'écriture de ce livre.

                        Anouar Benmalek, né en 1956 à Casablanca d'une mère marocaine et d'un père algérien publie Le Rapt (Fayard), un roman très dur, qu'il veut voir, malgré tout comme «un livre de réconciliation».

                        Ce thème de la réconciliation nécessaire, à travers une vision équilibrée des responsabilités des uns et des autres, apparaît comme le fil conducteur de tous ces romans qui témoignent chacun dans leur veine d'un nouveau regard contemporain sur l'Algérie.


                        Le Figaro

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                        • #13
                          Ce n'est pas honnête de ta part, surtout pour quelqu'un qui vient d'un pays qui a lui aussi souffert d'une occupation brutale.
                          La hawla wa la qowata ila bi'Allah , je n'ai rien dit de plus que ce qu'a rapporté Henri Amouroux sur cette période:
                          ______________
                          La Grande Histire Des Francais Sous L'occupation - Tome 1 A 8
                          • Auteur : Henri Amouroux
                          • Editeur : Roberlt Laffont
                          • Parution : 1977
                          • Format : Moyen (Roman, BD, guide de voyage...)
                          • Nombre de pages : 537
                          Tome 1 (537 pages) : le peuple du désastre 1939-1940.

                          Tome 2 : (549 pages) : 40 millions de pétainistes Juin 1940 -...

                          ______________
                          La grande histoire des Français sous l’occupation, tome 4 : septembre 1943-août 1944
                          par Henri Amouroux

                          Henri Amouroux, de l’Académie des sciences morales et politiques, a longuement étudié la période de la Libération. Dans cette émission, il reprend ce sujet qu’il avait abordé dans le quatrième tome de son oeuvre magistrale consacrée à la France des années noires.

                          Emission proposée par : Maud Aigrain
                          Référence : hist025

                          Adresse directe du fichier MP3 : http://www.canalacademie.com/emissions/hist025.mp3

                          Adresse de cet article : http://www.canalacademie.com/La-grande-histoire-des-Francais.html

                          Date de mise en ligne : 1er janvier 2005
                          Dernière modification par DZone, 19 septembre 2009, 17h27.

                          Commentaire


                          • #14
                            faut s'entendre ,on fait le proces du FLN historique ou du neo fln?

                            anouar benmalek comme sansal leurs ecrits sont ce quils sont des romans .. à l'ecriture "conseillée " par leur éditeurs pour vendre plus ..
                            le FLN historique dirigeait la guerre de liberation atravers son bras armés l'aln d'une main de fer,et surtt avec une discipline sans faille seule façon de tenir devant l'ennemi mille fois plus puissant?, venir 40 années plutard qu'hier nous raconter des sornettes type crimes contre l'humanité lancé par un benmalek ..sur ...le monde ... un non evenement .

                            le neo FLN qui le defend ? le neo FLN a demembré le FLN historique , chose que la france coloniale en guerre contre ce meme FLN n'a pas pu faire .. la crise actuelle est le resultat de l'eclatement du FLN historique.. ça aussi tt le monde le sait ..
                            en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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                            • #15
                              Yatiq saha DZone ! ». la France a été libérée par les Alliés et l'Armée d'Afrique , la division Leclerc a eu la primeur pour rentrer à Paris pour faire croire que ce sont les Français qui ont libéré leur capitale. (Tout à fait exact).
                              Et rajouter » l’affaire » du massacre des résistants communistes du Vercors et la boucle sera bouclée.
                              Ce que je disais il y a quelques jours.
                              Le goût de la révolte en Algérie est aussi vieux que son peuple à l’image de tant de leaders, hommes ou femmes qui ont écrit l’histoire de ce pays. C’est une des raisons pour laquelle je ne peux m’assimiler, ni accorder ma confiance aux autres périphéries. Je demande, un souhait que je renouvelle assez souvent, que des algériens écrivent leur histoire.
                              Régulièrement des thèses, que nous consultions de temps à autre, émanent d’étudiants de tout pays (surtout occidentaux). Depuis plus de dix ans je note les récits d’un ancien du MALG dont les témoignages vous laissent abasourdis (surtout quand je lis ce que certains, dans ce forum, éructent comme inepties). Les armes envoyées par les pays amis étaient séquestrées, ou négociées et parfois partagées. (Les preuves existent, il suffit d’aller les chercher ou les demander : mais je pense que les détenteurs les remettrons aux prochaines générations. Que l’histoire s’écrive dans le calme et la sérénité. Dans la pondération et le respect de toutes et de tous quel que soit leur parcours, leur héroïsme ou leurs erreurs.
                              Laissons les nouvelles générations d’algériens écrire leur Histoire.
                              Les algériens sont à l’image de leur cursus historique et personne n’y peut rien. Le Vietnam, Cuba et l’Algérie restent et resteront les témoins de ce que l’homme a de plus beau et plus cher: l’amour de la liberté! Refuser de se soumettre au prix du sacrifice ultime. Quand nous clamions à Giap (à Alger) notre sympathie pour le courage et la combativité du peuple vietnamien, il a répliqué instantanément pour nous dire que les algériens passaient avant et les forces de l’Otan étaient aux portes d’Alger et des maquis. La France vous bombardait d’en face!
                              M. Benmalek rejoint Stephen Smith pour je ne sais quel calcul mémoriel ou vénal où ce dernier accable les africains mais ne dit mot sur le pillage systématique de ce continent par les multinationales qui le nourrissent.
                              Je dédis ce paragraphe à M. Benmalek et ses disciples.
                              La Boétie (16°S). Discours sur la servitude volontaire-« Chose vraiment surprenante..c’est de voir des millions d’hommes, misérablement asservis, et soumis tête baissée, à un joug déplorable, non qu’ils soient contraints par une force majeure, mais parce qu’ils sont fascinés et, pour ainsi dire, ensorcelés par le seul nom d’UN, qu’ils ne devraient redouter, puisqu’il est seul, ni chérir, puisqu’il est envers eux tous, inhumain et cruel. »
                              Toute révolution est violente; sinon ne faites pas de révolution, ne faites rien et attendez !

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