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La nouvelle ville de Hassi Messaoud prend forme.

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  • La nouvelle ville de Hassi Messaoud prend forme.

    On arrête pas d’en parler !, mais les faits (les constructions, les projets…continuent dans l’ancienne ville)….emplir , non, mais tous cela devrait être arrêté et depuis tant… on parle de gel de permis de construire pour ceux qui ont commencé les travaux de construction et à l’annulation de permis de construire octroyés…mais ! il y a qu’a aller et voir par les yeux ce qui se passe, tout continue.

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    Hassi Messaoud «2», ce n’est pas le titre d’un film mais le nom de la future ville qui sera issue du transfert, 70 kilomètres plus loin, de l’actuelle cité, bâtie sur une véritable bombe à retardement.
    En réalité, c’est le premier projet de ce type - la délocalisation et la construction de toute une ville - qui est initié en Algérie. L’enjeu est de taille. En janvier 2005, Chakib Khelil, ministre de l’Energie et des Mines, avait dans une déclaration souligné l’urgence du transfert de la ville, afin que Hassi Messaoud reprenne sa vocation initiale, celle de zone d’exploitation pétrolière. Revenant sur les 21 décisions prises par le conseil interministériel (CIM) du 30 novembre 2004, Chakib Khelil avait alors indiqué que Hassi Messaoud sera transformée en une zone d’exploitation. Ceci entrait dans le cadre de l’instruction du chef de gouvernement portant «sécurisation du champ pétrolier de Hassi Messaoud». Concernant la nouvelle ville, le ministre avait ajouté que cette zone allait constituer un nouveau pôle qui répond à la nouvelle politique du secteur, une politique visant à faire du Sud une région de travail et d’installation pour les cadres de Sonatrach.

    Il faut dire que l’actuelle ville de Hassi Messaoud, depuis plus de 20 ans, s’est développée de manière anarchique, suite à une décision datant des années 80 qui a transformé le régime de gestion, le transférant à la commune de Hassi Messaoud, alors qu’elle devait, en principe, garder sa vocation de zone d’exploitation. La ville s’est ensuite étendue de manière chaotique et beaucoup de permis de construire avaient même été délivrés près de zones dangereuses. «Il suffit d’un accident pour mettre en danger la vie de milliers de personnes», avait déclaré Chakib Khelil.

    Pour Sonatrach, il était même devenu impossible d’effectuer de nouveaux forages dans la région, ce qui constituait un énorme «boulet» pour le développement de la société. D’autre part, des constructions ont été érigées sur des gazoducs ou des oléoducs, ce qui constitue un danger permanent pour les habitants de ces structures.

    D’autre part, un comité gouvernemental chargé du suivi de l’opération avait été créé. Le CIM a, dans ce cadre, adopté 17 mesures recommandées à l’issue des travaux du comité d’experts interministériels réunis à Hassi Messaoud en mai 2004. Ces mesures ont été adoptées comme plan d’action à court et à moyen termes pour le transfert de la ville de Hassi Messaoud et la réhabilitation de la zone pétrolière.

    Pour l’instant et concrètement, les services de la municipalité de Hassi Messaoud s’attellent à la mise sur pied des mesures décidées par le gouvernement et visant le transfert de la ville vers un autre site. Depuis le début de l’année en cours (2005), le budget de l’APC de Hassi Messaoud est presque entièrement consacré au financement de la construction de la nouvelle ville, selon le P/APC de Hassi Messaoud cité par l’APS. Le site choisi pour abriter la nouvelle ville se situe à 70 km au nord-ouest de l’actuelle ville et à 10 km du carrefour reliant les villes de Touggourt, Ouargla et Hassi Messaoud sur la route nationale 03, dans la commune de Hassi Ben Abdallah, a-t-on également appris de sources chargées du dossier de transfert.

    Ce site qui se trouve à l’extérieur du périmètre d’exploitation du champ pétrolifère de Hassi Messaoud a été sélectionné parce qu’il présente, selon les experts, des atouts majeurs devant structurer la ville nouvelle, appelée Hassi Messaoud «2». La proximité de la route nationale 03, le passage d’une ligne de haute tension, l’existence de périmètres agricoles pouvant être mis en valeur et servir de brise-vents et créateur de micro-climat, ainsi que la morphologie du terrain, ont servi de critères de sélection de cet espace de 500 hectares qui va accueillir environ 80.000 habitants.

    La ville projetée devrait contenir 15.000 logements et tous les équipements y afférents, des infrastructures hôtelières, les sièges des directions régionales des entreprises pétrolières, des banques et des services de soutien non nuisibles à l’activité des hydrocarbures et compatibles avec l’habitat, selon des sources locales. Hassi Messaoud «2» devra également abriter les bases de vie des entreprises et sera, par ailleurs, dotée d’un nouvel aéroport. Dans ce cadre, le ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme a lancé dernièrement par voie de presse un appel à manifestation d’intérêt aux bureaux d’études nationaux et internationaux désireux de participer à l’élaboration de l’étude d’aménagement de la nouvelle ville en remplacement de l’ancienne ville.

    Le gouvernement avait arrêté en novembre 2004 un plan d’action à court et moyen terme pour le transfert de la ville eu égard «aux graves périls» qui pèsent sur elle et les installations pétrolières, à cause notamment du chevauchement des tissus urbain et industriel. Outre l’interdiction de toute construction et investissement non liés directement à l’industrie des hydrocarbures, les bidonvilles, les constructions illicites et habitations érigés à l’intérieur du périmètre d’exploitation du gisement du Hassi Messaoud devraient être démolis et leurs habitants déplacés vers un centre de transit en attendant la construction de la nouvelle ville.

    Depuis cette date, les services de la municipalité se sont mis à pied d’oeuvre pour la mise en application de ces mesures. C’est ainsi que jusqu’au 21 mai 2005, les services de l’APC ont procédé au gel de 404 permis de construire pour ceux qui ont commencé les travaux de construction et à l’annulation de 197 permis de construire octroyés. La destruction des bidonvilles recensés dans la ville reste cependant liée à la réalisation du centre de transit préconisé pour accueillir quelque 2.700 personnes. L’étude d’aménagement de ce centre qui serait finalisée, prévoit l’installation d’environ 545 chalets sur un terrain de 20 ha. Ce terrain se situe sur la route nationale 03 au point kilométrique 662 à environ 40 km de Hassi Messaoud en direction de Touggourt. Un forage a été réalisé sur le site, d’un coût de près de 1,5 milliard de centimes, qui a révélé toutefois une eau impropre à la consommation et un taux de salinité de 15%, nécessitant la mise en place d’une station de dessalement. L’étude projette la mise en place de toutes les infrastructures d’accompagnement nécessaires dont une école primaire, un CEM, une mosquée, un centre de soins, des terrains de jeux et des espaces verts, ainsi que des brise-vents.

    Le Quotidien d'Oran.

  • #2
    C'est une très bonne chose ! On peut voir qu'ils ne se sont pas précipités, qu'ils ont pris plusieurs paramètres en question : ligne haute-tension, micro-climat (bon pour l'agriculture...), infrastructures routières... Je pense que le déplacement de la ville fait aussi partie du fameux programme pour le Grand Sud. Je suis curieux de voir ce que ça va donner... J'espère que certaines industries vont pouvoir être déplacés dans le sud, sutout celles qui gravitent autour du secteur pétrolier... Wait and see !
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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    • #3
      Hassi Messaoud II pourrait être appliquer à d'autres villes en Algérie, je m'explique, pour Alger on pourrait la quadriller, vider le secteur de tous habitants, réhabiliter et rénover tous les bâtiments, détruire tout ce qui est illicite, refaire et remodeler les infrastructures et passer au secteur suivant.

      Bonne méthode n'est-ce pas ? Et pendant qu'on y est on pourrait appliquer cette méthode à toutes les villes d'Algérie, en faisant ce travaile proprement on pourrait récupérer une grande partie des 200 000 hectares que la construction anarchique et le mitage ont absorbé.
      Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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