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Deuxième compagnie aérienne africaine en termes de chiffre d’affaires, selon notre dernier classement (J.A. n° 2498), Royal Air Maroc (RAM) est l’un des fleurons du transport aérien sur le continent. En 2008, elle a enregistré une augmentation de son trafic global de 4 % sur un an, avec un chiffre d’affaires de 12 milliards de DH (plus de 1 milliard d’euros), soit une hausse de 6 %.
Crise financière internationale oblige, la compagnie anticipe pour 2009 un recul de son trafic. Mais elle devrait profiter du plan « Vision 2010 » dont l’objectif est d’attirer 10 millions de touristes à l’horizon 2010. La RAM, qui a transporté 4,2 millions de voyageurs en 2007, devrait, pour ce faire, s’appuyer sur sa filiale Atlas Blue, basée à Marrakech et spécialisée dans la desserte des destinations touristiques à bas coûts.
Créée en 1957, la RAM, société publique dont le capital devrait être bientôt ouvert à un actionnaire minoritaire, est membre de l’Alliance SkyTeam (un groupement de onze compagnies aériennes répondant à des normes de sécurité très strictes). Depuis 2002, le transporteur a lancé un programme de renouvellement et de renforcement de sa flotte. Au total, 24 appareils moyen-courriers devraient être acquis à l’horizon 2012, pour un investissement de 1,5 milliard de dollars, de même que 6 unités du long-courrier 787 Dreamliner de l’avionneur américain Boeing, pour un montant de 650 millions de dollars. La compagnie dispose aujourd’hui d’une flotte de 44 appareils, dont 9 pour sa filiale Atlas Blue.
La RAM dessert plus de 70 destinations à travers le monde et mise sur l’extension de son réseau africain pour soutenir son développement. Trois *nouvelles lignes (Yaoundé au Cameroun, Monrovia au Liberia et Kinshasa en RD Congo) ont ainsi été ouvertes en 2008. Luanda (Angola) et Bangui (*République centrafricaine) devraient suivre d’ici à 2010. Toutefois, le partenariat de la RAM avec le gouvernement sénégalais dans Air Sénégal international (ASI), qui devait lui permettre de capter du trafic à l’international, a échoué. ASI, que le transporteur marocain détenait à 51 %, a été liquidée le 10 août dernier.
Jeune Afrique
Crise financière internationale oblige, la compagnie anticipe pour 2009 un recul de son trafic. Mais elle devrait profiter du plan « Vision 2010 » dont l’objectif est d’attirer 10 millions de touristes à l’horizon 2010. La RAM, qui a transporté 4,2 millions de voyageurs en 2007, devrait, pour ce faire, s’appuyer sur sa filiale Atlas Blue, basée à Marrakech et spécialisée dans la desserte des destinations touristiques à bas coûts.
Créée en 1957, la RAM, société publique dont le capital devrait être bientôt ouvert à un actionnaire minoritaire, est membre de l’Alliance SkyTeam (un groupement de onze compagnies aériennes répondant à des normes de sécurité très strictes). Depuis 2002, le transporteur a lancé un programme de renouvellement et de renforcement de sa flotte. Au total, 24 appareils moyen-courriers devraient être acquis à l’horizon 2012, pour un investissement de 1,5 milliard de dollars, de même que 6 unités du long-courrier 787 Dreamliner de l’avionneur américain Boeing, pour un montant de 650 millions de dollars. La compagnie dispose aujourd’hui d’une flotte de 44 appareils, dont 9 pour sa filiale Atlas Blue.
La RAM dessert plus de 70 destinations à travers le monde et mise sur l’extension de son réseau africain pour soutenir son développement. Trois *nouvelles lignes (Yaoundé au Cameroun, Monrovia au Liberia et Kinshasa en RD Congo) ont ainsi été ouvertes en 2008. Luanda (Angola) et Bangui (*République centrafricaine) devraient suivre d’ici à 2010. Toutefois, le partenariat de la RAM avec le gouvernement sénégalais dans Air Sénégal international (ASI), qui devait lui permettre de capter du trafic à l’international, a échoué. ASI, que le transporteur marocain détenait à 51 %, a été liquidée le 10 août dernier.
Jeune Afrique
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