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Le pétrole ne devrait pas grimper beaucoup d'ici fin 2009 ni même en 2010 (CGES)

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  • Le pétrole ne devrait pas grimper beaucoup d'ici fin 2009 ni même en 2010 (CGES)

    Londres (awp/afp) - En attendant que la demande pétrolière se redresse et absorbe progressivement les surplus de stocks, les prix du pétrole n'auront pas d'incitation forte à grimper, a souligné lundi dans son rapport mensuel le cabinet Centre for global energy studies (CGES).
    "Les experts du CGES s'attendent à une faible hausse des prix du brut durant le reste de l'année. Même l'an prochain, les prix ne devraient pas monter beaucoup, à moins que des signes clairs n'indiquent que le monde sort durablement de la récession", écrivent les analystes du cabinet fondé par l'ancien ministre du pétrole saoudien cheikh Ahmed Zaki Yamani.
    Les analystes estiment que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) partage dorénavant cette vision du marché et ils s'en félicitent.
    Le cabinet londonien a ainsi enregistré deux changements importants dans le discours de l'Opep, qui s'est réunie le 9 septembre dernier à Vienne.
    L'Opep s'est "abstenue de chercher à obtenir des prix plus élevés", souligne d'abord le CGES, soulignant : "Le ministre saoudien du Pétrole (Ali al-Nouaïmi) a été jusqu'à déclarer que +les prix sont parfaits+ et qu'il ne s'attend pas à un changement +avant un moment+".
    Les prix du pétrole se sont redressés plus rapidement que prévu, portés par des anticipations de reprise économique, alors que les stocks pétroliers sont restés très élevés. Depuis le début de l'été, le baril s'échange autour de 70 dollars.
    "L'Opep semble avoir changé d'opinion quant à l'influence des réserves de pétrole sur les prix", en déduit le cabinet, notant que "des ministres (avaient) observé qu'il n'était plus rare de voir les stocks de pétrole et les cours du brut monter en même temps".
    Ali al-Nouaïmi avait même jugé à Vienne que la question des stocks pétroliers était "hors de propos".
    Le cabinet londonien juge néanmoins que "les stocks élevés, notamment les réserves de distillats, plafonnent actuellement les prix, et ce plafond ne disparaîtra que lorsque ces stocks commenceront à baisser".
    Pour le CGES, cet horizon reste lointain, car la consommation de fioul de chauffage et de diesel (qui composent, entre autres, les distillats) "est liée étroitement à l'activité économique", et "il faudra du temps pour que la reprise de l'activité économique se traduise par une consommation croissante de distillats".
    sm
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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