Le dramaturge et écrivain algérien, Slimane Benaïssa, ne décolère pas depuis la publication d’un entretien qu’il a accordé au Mexique, où il se trouvait pour une rencontre internationale autour de la francophonie, à un journaliste de la MAP, l’agence officielle marocaine d’information.
L’auteur de Boualem zid el goudem et de Youm el djemaâ, dans une correspondance à El Watan, ne contient pas son mécontentement après avoir constaté que ses propos ont été travestis par le journaliste indélicat qui « est le seul à avoir ignoré, dans l’entretien, la dimension culturelle qui était l’objet de mon voyage, et voulait orienter le débat sur le politique, en particulier sur la question sahraouie ». « J’ai été invité au Mexique pour une série de conférences. La première étape était l’université de Puebla pour une rencontre autour de la francophonie », indique Slimane Benaïssa, qui précise que « la seconde, l’UNAM, l’université de Mexico, sur le thème « Immigration, métissage et création ». « Au cours de ce voyage, j’ai rencontré une trentaine de journalistes de la presse écrite, de la radio et de la TV. » Le célèbre dramaturge ajoute : « Parmi eux, un Marocain qui s’est présenté comme journaliste de l’agence MAP m’a demandé une entrevue que j’ai acceptée pour ne pas le marginaliser par rapport à la presse mexicaine. C’était une erreur de ma part (...). J’ai pris des raccourcis pour lui dire un certain nombre de choses qui, malheureusement, ont été sciemment travesties et tendancieusement interprétées, peut-être parce que la qualité de l’échange n’y était pas. »
M. Benaïssa se défend de vouloir ouvrir une polémique sur ce qu’il appelle « une mauvaise rencontre », il tient à rappeler néanmoins que « premièrement, je suis un enfant de la guerre de Libération pour l’indépendance. Le combat pour toutes les indépendances est un acquis génétique chez moi. Par conséquent, j’approuve et je soutiens le combat du peuple sahraoui pour son indépendance. Deuxièmement, la position de l’Algérie sur la question du Sahara occidental relève de la souveraineté de l’Etat algérien et du peuple algérien dans ses engagements. » La question de la sécurité de l’Algérie, dit-il dans sa correspondance, « est du ressort de l’armée algérienne et de sa vocation à faire respecter l’application de ces engagements. En tant que citoyen algérien, je respecte ces engagements. »
En conclusion, Slimane Benaïssa ajoute : « Je ne vois pas de réalisation grandiose au Maroc qui forcerait mon admiration en tant qu’Algérien. » « Décidément, avec nos frères marocains, le courant passe mais la compréhension n’est pas prête de passer et je le regrette beaucoup », relève enfin l’auteur de Babour ghraq.
Source: El Watan
== MODERATION ==
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L’auteur de Boualem zid el goudem et de Youm el djemaâ, dans une correspondance à El Watan, ne contient pas son mécontentement après avoir constaté que ses propos ont été travestis par le journaliste indélicat qui « est le seul à avoir ignoré, dans l’entretien, la dimension culturelle qui était l’objet de mon voyage, et voulait orienter le débat sur le politique, en particulier sur la question sahraouie ». « J’ai été invité au Mexique pour une série de conférences. La première étape était l’université de Puebla pour une rencontre autour de la francophonie », indique Slimane Benaïssa, qui précise que « la seconde, l’UNAM, l’université de Mexico, sur le thème « Immigration, métissage et création ». « Au cours de ce voyage, j’ai rencontré une trentaine de journalistes de la presse écrite, de la radio et de la TV. » Le célèbre dramaturge ajoute : « Parmi eux, un Marocain qui s’est présenté comme journaliste de l’agence MAP m’a demandé une entrevue que j’ai acceptée pour ne pas le marginaliser par rapport à la presse mexicaine. C’était une erreur de ma part (...). J’ai pris des raccourcis pour lui dire un certain nombre de choses qui, malheureusement, ont été sciemment travesties et tendancieusement interprétées, peut-être parce que la qualité de l’échange n’y était pas. »
M. Benaïssa se défend de vouloir ouvrir une polémique sur ce qu’il appelle « une mauvaise rencontre », il tient à rappeler néanmoins que « premièrement, je suis un enfant de la guerre de Libération pour l’indépendance. Le combat pour toutes les indépendances est un acquis génétique chez moi. Par conséquent, j’approuve et je soutiens le combat du peuple sahraoui pour son indépendance. Deuxièmement, la position de l’Algérie sur la question du Sahara occidental relève de la souveraineté de l’Etat algérien et du peuple algérien dans ses engagements. » La question de la sécurité de l’Algérie, dit-il dans sa correspondance, « est du ressort de l’armée algérienne et de sa vocation à faire respecter l’application de ces engagements. En tant que citoyen algérien, je respecte ces engagements. »
En conclusion, Slimane Benaïssa ajoute : « Je ne vois pas de réalisation grandiose au Maroc qui forcerait mon admiration en tant qu’Algérien. » « Décidément, avec nos frères marocains, le courant passe mais la compréhension n’est pas prête de passer et je le regrette beaucoup », relève enfin l’auteur de Babour ghraq.
Source: El Watan
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