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Que penser des opposants à un régime?

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  • Que penser des opposants à un régime?

    Ils ont été souvent houspillés en tant que "traîtres" communément ou considerer comme malades psychiques par le fascisme rouge des anciennes républiques de l'Est voire même envoyés au goulag par l'ex-URSS. Or, ce sont eux qui avaient informé l'Occident que le "paradis" du prolétariat était davantage un enfer.

    Néanmoins, au Maghreb, les opposants ne bénéficient pas de la crédibilité qu'ils méritent et pourtant, ils sont hautement de bonne foi (à mon avis en tout cas). Ainsi, la Tunisie considéré comme la Suisse du Maghreb, dragon de la région et "laïque" est dépeinte d'une image autre par le journaliste Taoufik Ben Brik...et juste raison (voir lien de ci-dessous) Pour allumer une peu nos anmiEs AlgérienNEs que ceux et celle-ci tiennent compte de la virtuosité de mon compatriote qui est autre que son homologue algérien et ancien propriétaire du quotidien algérien La Liberté et pamphlétaire du livre "Bouteflika, une imposture algérienne" dont j'ai oublié le nom.
    __________________________

    LETTRE DE TUNISIE
    "Warda El Jazairia El Diva", par Taoufik Ben Brik

    Source:
    http://tempsreel.nouvelobs.com/actua...benbrik&xtcr=2

  • #2
    Le problème avec l'opposition en Algérie, en Tunisie et dans de nombreux pays, c'est qu'elle n'a pas de base.

    Il n'y a pas de citoyens à proprement parler. Les préoccupations d'ordre public ne concernent qu'un très petit nombre de personnes.
    La majorité des gens ne s'occupe que de ses propres problèmes ou de ceux de sa famille mais ne s'organise pas pour peser sur la sphère publique.

    Pour y arriver, l'éducation est très importante. Or, l'école n'assure pas sa tâche essentielle qui est l'éveil à l'esprit critique et à la participation future à la vie publique.

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    • #3
      Ubu salut à toi,

      Effectivement. Mais au Maghreb (en tout cas), des personnes réfractaires sont rapidement taxées d'opposants. Nos amiEs AlgérinNes jous renseigneront sur le cas de de leure ministre des affaires culterelles (Saoudi?) qui fut portée au panthéon en occident du fait de sa pseudo-résistance contre les islamistes et son livre "une Algérie debout" (le titre est certainement erroné). Mais comme Mohamed Benchicou ("Bouteflika, une imposture algérienne"), il s'agit davantage de populisme mercantile que véritablement d'opposition.

      A l'inverse, l'historien algérien Mohamed Harbi est un opposant de haute estime et reconnu unanimement comme tel. Or, on constate que malgré ses critiques envers le régime algérien, Monsieur Harbi rentre en Algérie sans être être inquiété par le régime en raison du fait qu'il n'est pas un "guignol" comme Benchicou. Néanmoins, le summum algérien reste l'écrivain Boudjerada (le nom est certainement erroné) qui se vante de n'avoir jamais été invité à dîner par Bouteflika car il était opposé au premier, second et troisième mandat en tant que conscience de gauche. Une sorte de critique lancée à Khadra?

      Enfin, si l'on tient compte de Nelson Mandela ou de Vaclav Havel (Tchèque) qui avaient refusé l'exil forcé, là on atteint la quintessence de l'opposition. vbmenu_register("postmenu_2341865", true);

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      • #4
        Tu fait bien de nous rappeler combien les opposants sont rares en Algérie et ailleurs chez les états Arabes et communistes en général . Et ceux qui vivent à l'étranger ne font pas assez parler d'eux et de leur combats .

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        • #5
          Mais être opposant c'est aussi sacrifier son existence à une cause. Faut-il alors investir toute une vie pour un idéal juste? Parfois, même en mourir?

          Songeons à l'épisode de l'ami du peuple palestinien:le suédois Olf Palme. Mourir pour avoir dit la vérité est-ce un trophée?

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