le Maroc a annoncé qu’il lancerait une commission rogatoire auprès d’Oslo, ou la diplomatie du faire semblant!
Je sympatise avec le père athlète mondiale qui se trouve privé de ses enfants et qui ont étés enlevés du Maroc sous les yeux des autorités marocaines! Mis á part que C'est une affaire diplomatique puisque'elle touche la souvererainité du Maroc, le citoyen marocain Mr Skah a droit au soutient des autorités de son pays pour l'aider à récupérer ses enfants ou au moins à faire la lumière sur cet enlèvement qui s'est produit sur le sol marocain, avec la complicités trés probable de certains douaniers et policiers locaux corrompus!
Affaire skah. Jamais sans mes enfants
Khalid Skah accuse son ex-épouse d’avoir enlevé leurs enfants avant de les emmener en Norvège. Sortis du Maroc de manière illégale, Selma et Tarik sont aujourd’hui une source de conflit entre Rabat et Oslo.
Ils sont loin les jours heureux pour l’ex-champion du demi-fond et son épouse. En 1992, quelques mois après avoir décroché l’or du 10 000 mètres aux JO de Barcelone, Khalid Skah convole en justes noces avec Anne Cécile Hobscot, une architecte norvégienne. 17 ans plus tard, l’athlète accuse son ex-femme d’avoir enlevé leurs enfants, Selma (16 ans) et Tarik (13 ans), avant de les faire sortir du Maroc grâce à l’aide de l’ambassade de Norvège. Anne Cécile Hobscot parle de “fuite”. Les adolescents “se sentaient en danger de mort tant que leur père les séquestrait”, nous a-t-elle affirmé. Un thriller diplomatico-judiciaire qui a commencé comme une banale histoire de couple mixte.
Back to the roots
Installé à Oslo depuis 1986, Khalid Skah revient au Maroc en 2006 avec femme et enfants. Son but est de “donner une éducation marocaine” à Selma et Tarik, qui sont nés et ont grandi en Norvège. Un retour définitif pour Skah. Un simple galop d’essai, histoire de voir, d’après son ex-femme. Selon elle, Khalid Skah aurait “changé”, une fois au Maroc. A l’en croire, Selma et Tarik n’avaient plus le droit de parler norvégien à la maison, ni d’avoir de contacts avec le monde extérieur. Elle accuse aussi Khalid Skah d’avoir confisqué leurs passeports. Mettant fin à son aventure marocaine en janvier 2007, Anne Cécile Hobscot repart à Oslo, avec, affirme-t-elle, la promesse que les enfants la rejoindront en été.
En définitive, Selma et Tarik resteront à Rabat avec leur père, de leur plein gré, selon Skah. Leur mère fait plusieurs allers-retours entre la Norvège et le Maroc pour les voir. Skah l’en aurait empêchée, soutient-elle, affirmant avoir vu ses enfants à peine quelques heures en deux ans et demi. L’ex-champion olympique l’aurait même menacée d’un fusil pour couper court à toute tentative de prendre contact avec Selma et Tarik. “Il m’a poursuivie dans la rue avec un pistolet”, ajoute-t-elle. “Elle me fait passer pour un fou furieux dans la presse norvégienne. Chaque jour, elle sort un nouveau mensonge sur mon compte. Aujourd’hui, elle dit que j’ai été bigame pendant notre mariage”, se scandalise de son côté Skah. Entre le couple, le stade de non-retour est atteint depuis longtemps. Anne Cécile Hobscot a obtenu le divorce en décembre 2008 devant la justice norvégienne, qui lui a accordé la garde des enfants. Dans les prétoires du royaume, le couple se chamaille aussi, expliquant devant les tribunaux de famille leurs différends par avocats interposés. Skah aura gain de cause au Maroc en juin 2009, un juge lui ayant accordé le droit de garde lors du jugement de divorce.
Deux fuites et une évasion
En mars 2009, au plus fort de la querelle juridique, Selma et Tarik prennent la poudre d’escampette. Dormant chez un ami de Khalid Skah, près de Skhirat, ils s’enfuient au milieu de la nuit, rejoignent la ville et appellent à l’aide l’ambassade de Norvège. La délégation diplomatique suit de très près l’affaire, ayant été alertée plusieurs fois par Anne Cécile Hobscot. Rejoignant Selma et Tarik, un diplomate norvégien les accompagne à la gendarmerie, qui recueille leurs témoignages. Dans le procès-verbal (dont TelQuel a copie), Selma et Tarik abondent dans le sens de leur mère, affirmant avoir été séquestrés par leur père. “Ils sont sous son emprise. Ce sont des enfants influençables qu’elle manipule”, se défend Skah.
Rebelote le 19 juillet dernier. Selma et Tarik s’enfuient de l’appartement rbati de leur père, au milieu de la nuit. Empruntant le téléphone d’un passant, ils préviennent à nouveau l’ambassade de Norvège. Logés plusieurs jours au sein de la représentation diplomatique, ils sont récupérés par leur mère, qui les fait sortir illégalement du Maroc, en voilier, via le port de Marina Smir.
Pour Khalid Skah, les diplomates norvégiens ne se sont pas contentés d’offrir le gîte et le couvert. “Ils ont enlevé mes enfants et ont aidé leur mère à les faire sortir du Maroc”, affirme-t-il depuis le début de l’affaire. Il dit avoir des noms, les cite, les affiche. Lors d’un sit-in devant l’ambassade de Norvège, il agite le portrait de l’ambassadeur, légendé “the leader of the kidnappers”. Mettant la pression crescendo sur la Norvège, il demande une fatwa aux ouléma pour l’aider à récupérer ses enfants. Skah vient de monter à nouveau d’un cran en offrant une récompense de 500 000 dollars à qui lui ramènerait Selma et Tarik. Evoquant des groupes mafieux qui se seraient montrés intéressés, l’ex-champion olympique s’est dit prêt à fournir tous les renseignements nécessaires sur ses enfants à qui voudrait accepter le contrat. Une solution extrême qu’il justifie par la loi du talion : “Mes enfants ont été enlevés grâce à des méthodes mafieuses. J’ai le droit d’utiliser tous les moyens possibles pour les récupérer”, rétorque-t-il, quand on évoque l’illégalité du procédé.
Droit international vs droit pénal.
Dans son combat, Skah s’appuie aussi sur la diplomatie marocaine. Rabat, qui a très mal pris l’“exfiltration” de deux mineurs marocains, accuse Oslo d’avoir violé la loi marocaine et le droit international. Faux, rétorque la Norvège, qui se dit innocente. “Il ne s’agit plus d’une simple histoire de famille, mais d’une crise diplomatique”, précise Skah. A juste raison. Affirmant posséder les preuves de l’implication de diplomates norvégiens, le Maroc a annoncé qu’il lancerait une commission rogatoire auprès d’Oslo. Il veut qu’on interroge Anne Cécile Hobscot, ainsi que “l’attaché de police chargé de l’immigration” à l’ambassade de Norvège. En l’occurrence, l’un des diplomates qui auraient aidé l’ex-femme de Skah à quitter le Maroc. “Je sais aujourd’hui qu’il a conduit à bord d’une voiture diplomatique mes enfants et mon ex-femme jusqu’au port de Marina Smir. Là bas, deux Norvégiens les attendaient pour les faire passer à Sebta en bateau. IIs ont ensuite rejoint la Norvège en avion à partir de Malaga”, détaille Skah. De son côté, sur l’autre rive de la Méditerranée, Anne Cécile Hobscot affirme qu’aucun Norvégien ne l’a aidée à sortir ses enfants du Maroc. Pour elle, la querelle autour de la garde de Selma et Tarik ne relève pas du droit international, mais du pénal. Suite à sa plainte, Skah est sous le coup d’un mandat émis par Oslo pour “menaces, violences et enlèvement”. Et un autre mandat lui pend au nez. Anne Cécile Hobscot vient d’intenter de nouvelles poursuites, en réponse à la récompense offerte par son ex-mari pour récupérer Selma et Tarik. Oslo, qui prend la menace au sérieux, “a pris toutes les mesures nécessaires(…) pour assurer leur sécurité”, nous affirme la mère. Les deux adolescents vivent à l’heure actuelle dans un lieu tenu secret.
http://www.telquel-online.com/389/actu_maroc2_389.shtml
Je sympatise avec le père athlète mondiale qui se trouve privé de ses enfants et qui ont étés enlevés du Maroc sous les yeux des autorités marocaines! Mis á part que C'est une affaire diplomatique puisque'elle touche la souvererainité du Maroc, le citoyen marocain Mr Skah a droit au soutient des autorités de son pays pour l'aider à récupérer ses enfants ou au moins à faire la lumière sur cet enlèvement qui s'est produit sur le sol marocain, avec la complicités trés probable de certains douaniers et policiers locaux corrompus!
Affaire skah. Jamais sans mes enfants
Khalid Skah accuse son ex-épouse d’avoir enlevé leurs enfants avant de les emmener en Norvège. Sortis du Maroc de manière illégale, Selma et Tarik sont aujourd’hui une source de conflit entre Rabat et Oslo.
Ils sont loin les jours heureux pour l’ex-champion du demi-fond et son épouse. En 1992, quelques mois après avoir décroché l’or du 10 000 mètres aux JO de Barcelone, Khalid Skah convole en justes noces avec Anne Cécile Hobscot, une architecte norvégienne. 17 ans plus tard,
Back to the roots
Installé à Oslo depuis 1986, Khalid Skah revient au Maroc en 2006 avec femme et enfants. Son but est de “donner une éducation marocaine” à Selma et Tarik, qui sont nés et ont grandi en Norvège. Un retour définitif pour Skah. Un simple galop d’essai, histoire de voir, d’après son ex-femme. Selon elle, Khalid Skah aurait “changé”, une fois au Maroc. A l’en croire, Selma et Tarik n’avaient plus le droit de parler norvégien à la maison, ni d’avoir de contacts avec le monde extérieur. Elle accuse aussi Khalid Skah d’avoir confisqué leurs passeports. Mettant fin à son aventure marocaine en janvier 2007, Anne Cécile Hobscot repart à Oslo, avec, affirme-t-elle, la promesse que les enfants la rejoindront en été.
En définitive, Selma et Tarik resteront à Rabat avec leur père, de leur plein gré, selon Skah. Leur mère fait plusieurs allers-retours entre la Norvège et le Maroc pour les voir. Skah l’en aurait empêchée, soutient-elle, affirmant avoir vu ses enfants à peine quelques heures en deux ans et demi. L’ex-champion olympique l’aurait même menacée d’un fusil pour couper court à toute tentative de prendre contact avec Selma et Tarik. “Il m’a poursuivie dans la rue avec un pistolet”, ajoute-t-elle. “Elle me fait passer pour un fou furieux dans la presse norvégienne. Chaque jour, elle sort un nouveau mensonge sur mon compte. Aujourd’hui, elle dit que j’ai été bigame pendant notre mariage”, se scandalise de son côté Skah. Entre le couple, le stade de non-retour est atteint depuis longtemps. Anne Cécile Hobscot a obtenu le divorce en décembre 2008 devant la justice norvégienne, qui lui a accordé la garde des enfants. Dans les prétoires du royaume, le couple se chamaille aussi, expliquant devant les tribunaux de famille leurs différends par avocats interposés. Skah aura gain de cause au Maroc en juin 2009, un juge lui ayant accordé le droit de garde lors du jugement de divorce.
Deux fuites et une évasion
En mars 2009, au plus fort de la querelle juridique, Selma et Tarik prennent la poudre d’escampette. Dormant chez un ami de Khalid Skah, près de Skhirat, ils s’enfuient au milieu de la nuit, rejoignent la ville et appellent à l’aide l’ambassade de Norvège. La délégation diplomatique suit de très près l’affaire, ayant été alertée plusieurs fois par Anne Cécile Hobscot. Rejoignant Selma et Tarik, un diplomate norvégien les accompagne à la gendarmerie, qui recueille leurs témoignages. Dans le procès-verbal (dont TelQuel a copie), Selma et Tarik abondent dans le sens de leur mère, affirmant avoir été séquestrés par leur père. “Ils sont sous son emprise. Ce sont des enfants influençables qu’elle manipule”, se défend Skah.
Rebelote le 19 juillet dernier. Selma et Tarik s’enfuient de l’appartement rbati de leur père, au milieu de la nuit. Empruntant le téléphone d’un passant, ils préviennent à nouveau l’ambassade de Norvège. Logés plusieurs jours au sein de la représentation diplomatique, ils sont récupérés par leur mère, qui les fait sortir illégalement du Maroc, en voilier, via le port de Marina Smir.
Pour Khalid Skah, les diplomates norvégiens ne se sont pas contentés d’offrir le gîte et le couvert. “Ils ont enlevé mes enfants et ont aidé leur mère à les faire sortir du Maroc”, affirme-t-il depuis le début de l’affaire. Il dit avoir des noms, les cite, les affiche. Lors d’un sit-in devant l’ambassade de Norvège, il agite le portrait de l’ambassadeur, légendé “the leader of the kidnappers”. Mettant la pression crescendo sur la Norvège, il demande une fatwa aux ouléma pour l’aider à récupérer ses enfants. Skah vient de monter à nouveau d’un cran en offrant une récompense de 500 000 dollars à qui lui ramènerait Selma et Tarik. Evoquant des groupes mafieux qui se seraient montrés intéressés, l’ex-champion olympique s’est dit prêt à fournir tous les renseignements nécessaires sur ses enfants à qui voudrait accepter le contrat. Une solution extrême qu’il justifie par la loi du talion : “Mes enfants ont été enlevés grâce à des méthodes mafieuses. J’ai le droit d’utiliser tous les moyens possibles pour les récupérer”, rétorque-t-il, quand on évoque l’illégalité du procédé.
Droit international vs droit pénal.
Dans son combat, Skah s’appuie aussi sur la diplomatie marocaine. Rabat, qui a très mal pris l’“exfiltration” de deux mineurs marocains, accuse Oslo d’avoir violé la loi marocaine et le droit international. Faux, rétorque la Norvège, qui se dit innocente. “Il ne s’agit plus d’une simple histoire de famille, mais d’une crise diplomatique”, précise Skah. A juste raison. Affirmant posséder les preuves de l’implication de diplomates norvégiens, le Maroc a annoncé qu’il lancerait une commission rogatoire auprès d’Oslo. Il veut qu’on interroge Anne Cécile Hobscot, ainsi que “l’attaché de police chargé de l’immigration” à l’ambassade de Norvège. En l’occurrence, l’un des diplomates qui auraient aidé l’ex-femme de Skah à quitter le Maroc. “Je sais aujourd’hui qu’il a conduit à bord d’une voiture diplomatique mes enfants et mon ex-femme jusqu’au port de Marina Smir. Là bas, deux Norvégiens les attendaient pour les faire passer à Sebta en bateau. IIs ont ensuite rejoint la Norvège en avion à partir de Malaga”, détaille Skah. De son côté, sur l’autre rive de la Méditerranée, Anne Cécile Hobscot affirme qu’aucun Norvégien ne l’a aidée à sortir ses enfants du Maroc. Pour elle, la querelle autour de la garde de Selma et Tarik ne relève pas du droit international, mais du pénal. Suite à sa plainte, Skah est sous le coup d’un mandat émis par Oslo pour “menaces, violences et enlèvement”. Et un autre mandat lui pend au nez. Anne Cécile Hobscot vient d’intenter de nouvelles poursuites, en réponse à la récompense offerte par son ex-mari pour récupérer Selma et Tarik. Oslo, qui prend la menace au sérieux, “a pris toutes les mesures nécessaires(…) pour assurer leur sécurité”, nous affirme la mère. Les deux adolescents vivent à l’heure actuelle dans un lieu tenu secret.
http://www.telquel-online.com/389/actu_maroc2_389.shtml
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