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La Bulgare Bokova barre la route au controversé Hosni

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  • La Bulgare Bokova barre la route au controversé Hosni

    Le Mardi 22 Septembre 2009

    Pour la blonde Irina Bokova, c'est une double victoire. Nul n'aurait, il y a deux mois encore, parié un euro sur l'élection de l'ambassadrice de Bulgarie à Paris à la tête de l'Unesco (Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture). C'est, de surcroît, la première fois qu'une femme devient le patron de la culture mondiale.

    Ce ne fut pas facile. Il a fallu cinq tours de scrutin pour emporter la majorité des voix des 58 membres du conseil exécutif de l'organisation. Son challenger, le ministre de la Culture égyptien, Farouk Hosni, était donné favori au départ. La France le soutenait. Nicolas Sarkozy avait promis à Hosni Moubarak, chef de l'État égyptien et coprésident de l'Union pour la Méditerranée (UPM), de voter pour lui. Mais le personnage est controversé. Non seulement il use et abuse de la censure dans son pays, mais ses détracteurs l'accusaient d'antisémitisme.

    Pour devenir directrice générale de l'Unesco, Irina Bokova, 57 ans, mariée et mère de deux enfants, avait, elle, de sérieux atouts. Cette ex-étudiante à Moscou puis aux États-Unis (dont Havard) fut pendant six mois (1996-1997) ministre des Affaires étrangères de la Bulgarie. Francophile et francophone (son pays est membre de la francophonie), elle est, depuis 2005, ambassadeur en France et auprès de l'Unesco. Dynamique, elle connaît parfaitement les rouages de cette grande et lourde machine onusienne installée à Paris. Voilà plusieurs mois qu'elle mène une campagne sans faute pour obtenir ce poste. Grappillant, au cours des cinq tours de scrutins, les voix qui lui manquaient et s'étaient portées, au départ, sur Farouk Hosni.

    Elle a aussi bénéficié d'un soutien de poids : celui de Simone Veil, ancienne ministre et actuelle membre de l'Académie française. "Irina Bokova a beaucoup fait en Bulgarie pour le processus démocratique et l'ouverture de la Bulgarie sur le monde. Elle est, à mon sens, la mieux qualifiée pour ce poste", déclarait-elle dans une interview. Une antithèse de Farouk Hosni.

    Le Point
    Dernière modification par jawzia, 22 septembre 2009, 20h44.

  • #2
    Il aura suffit qu'il fasse une déclaration sur Israel pour que le ciel lui tombe sur la tete et que les défections (y compris arabes et africaines) se suivent les unes après les autres !!

    Commentaire


    • #3
      Unesco: les milieux intellectuels égyptiens disent leur déception

      LE CAIRE, 22 sept 2009 (AFP) -

      Unesco: les milieux intellectuels égyptiens disent leur déception

      Des voix se sont élevées dans les milieux intellectuels en Egypte mardi pour dire leur déception après l'élection à la tête de l'Unesco de la candidate bulgare aux dépends de l'Egyptien Farouk Hosni, y voyant l'oeuvre du "lobby juif" et du "mouvement sioniste".

      Ni la présidence ni le ministère des Affaires étrangères n'avaient réagi dans l'immédiat.

      "Pour la première fois, la course (pour la tête de) cette organisation était politique", a déclaré à l'AFP Mohammed Salmaoui, président de l'Union des écrivains.

      "Le lobby juif a exercé énormément de pressions, a pris certains commentaires du ministre et les a placés hors contexte", a-t-il dit, en allusion à des propos du ministre égyptien de la Culture, Farouk Hosni, selon lesquels il brûlerait "lui-même" les livres en hébreu qu'il trouverait dans les bibliothèques du pays.

      "C'est la première fois qu'il y a une telle polarisation entre le nord et le sud et le mouvement sioniste a complètement recruté le nord", a commenté pour sa part Gaber Asfour, chef du service des traductions au ministère de la Culture.

      "C'est la première fois que l'Europe s'élève contre le monde arabe avec une telle férocité. Ce résultat n'est pas un échec complet car il a tant révélé", a-t-il dit à l'AFP.

      Khattar Abou Diab, chercheur en sciences politiques à l'Université de Paris III a estimé lui à la télévision égyptienne que "le camp radical avait, avec ce résultat, entériné un conflit de civilisations".

      "Il est regrettable que des divisions d'une telle ampleur puissent se produire dans une telle organisation internationale", a-t-il poursuivi, estimant que "les Etats arabes, africains et du tiers monde devaient y voir un défi qui leur est directement adressé".

      Irina Bokova, ambassadrice de Bulgarie en France ainsi qu'auprès de l'Unesco, a été élue directrice générale de l'Unesco mardi, faisant échec au candidat égyptien controversé, accusé d'avoir tenu des propos antisémites.

      Au 5e tour, elle a obtenu 31 voix contre 27 pour le ministre égyptien de la Culture.

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      • #4
        Il aura suffit qu'il fasse une déclaration sur Israel pour que le ciel lui tombe sur la tete et que les défections (y compris arabes et africaines) se suivent les unes après les autres !!
        La non élection de cette marionette d'égyptien est la meilleur chose qui puisse arriver à la culture. Les sionistes aiment bien les faibles personalité comme ce Hosni. BHL, Wiesel, Klarsfeld, Gluxmann et Cie l'ont attaqué pour le mettre dans une mauvaise posture et pas parcequ'ils ne veulent pas de lui. Ils sont malins eux. Hosni n'aurait pas fait mieux que l'autre marionette Botros.
        si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

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        • #5
          Election du président de l'Unesco : une double humiliation pour la diplomatie algérienne
          Par hayet zitouni , le 22/09/2009

          La Bulgare Irina Gueorguieva Bokova, 57 ans, a été élue mardi soir à Paris directrice générale de l'Unesco. La diplomate bulgare a remporté le vote avec 31 voix, contre 27 pour l'ancien ministre égyptien de la Culture, Farouk Hosni, 71 ans. Ce dernier était au centre de violentes polémiques pour ses déclarations passées promettant de brûler tout livre israélien trouvé en Égypte ainsi que pour ses positions en faveur de la censure pour certaines œuvres artistiques. Déjouant les pronostics, le candidat du monde arabe et de l'union africaine, Farouk Hosni, inamovible ministre de la culture ( il occupe ce poste depuis 22 ans), a donc échoué à décrocher la direction de l'Unesco dont il était pourtant donné grand favori.

          Plus qu'un revers pour l'Égypte et son président Hosni Moubarek, cet échec constitue une double humiliation pour la diplomatie algérienne. D'abord parce que les autorités algériennes ont soutenu et encouragé la candidature de Farouk Hosni en la portant même à bout de bras. Farouk Hosni était même présent en Algérie le 23 octobre 2008 pour être officiellement adoubé par l'Algérie à la clôture de la deuxième conférence des ministres africains de la Culture clôturée qui s'est tenu à Alger.

          Ensuite parce que l'Algérie s'est officiellement opposée à la candidature présentée par son ancien ministre des Affaires étrangères algérien, Mohamed Bédjaoui, 81 ans. Alors qu'il avait le soutien du président algérien à la fin de l'année 2008 lorsqu'il avait émis le vœu de se porter candidat, cet éminent juriste et ex-ambassadeur d'Algérie à l'Unesco a été sèchement rappelé à l'ordre et prié de mettre fin à ses ambitions de conquérir le poste de directeur général de l'Unesco.

          Selon nos informations, plusieurs émissaires proches de la présidence lui avaient discrètement, mais fermement, conseillé à maintes reprises de retirer sa candidature au profit de l'égyptien Farouk Hosni. Son entourage ainsi évoque de multiples pressions ainsi que des tentatives d'intimidation visant à lui faire abandonner l'idée de concourir aux côtés du poulain de Hosni Moubarek. L'ancien chef du gouvernement et actuel secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, avait même poussé la critique à l'égard de Mohamed Bédjaoui en l'accusant d'agir à l'encontre « des intérêts stratégiques » de l'Algérie.

          Une attitude incompréhensible de la part des autorités algériennes. L'Egypte dirige déjà la Ligue arabe, grâce au secrétariat général permanent au Caire. Ce pays co-préside l'Union pour la Méditerranée (UPM) et il reste le principal interlocuteur des pays occidentaux. L'Algérie aurait pu jouer la carte de la candidature de Bédjaoui pour enfin décrocher un poste au sein d'une institution internationale d'autant que l'ancien ministre des Affaires étrangères possède un profil plus prestigieux que celui du ministre égyptien. Mais les Algériens ont une nouvelle fois choisi de céder aux pressions égyptiennes.

          Faute d'être présenté et soutenu par son pays, Mohamed Bédjaoui a du finalement se résoudre à être parrainé par le Cambodge. Bien qu'il n'ait aucune chance de remporter le scrutin- les votes sont décidés à l'avance par les Etats -, Bédjaoui a tout de même maintenu sa candidature au grand dam des autorités algériennes.
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            L'ancien chef du gouvernement et actuel secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, avait même poussé la critique à l'égard de Mohamed Bédjaoui en l'accusant d'agir à l'encontre « des intérêts stratégiques » de l'Algérie.
            Ouais, il est vrai également que lorsque la douanes séquestrait les 600 BTS de Algérie Télécom histoire de laisser Orascom s'installer confortablement relevait aussi des « des intérêts stratégiques » de l'Algérie.
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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