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En Algérie, officiellement, l'alcoolisme n'existe pas

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  • En Algérie, officiellement, l'alcoolisme n'existe pas

    Les drames familiaux et personnels liés à l’addiction à l’alcool sont légion dans un pays où la vente libre de boissons alcoolisées se réduit peu à peu

    Officiellement, l’alcoolisme n’existe pas en Algérie. La consommation du cannabis – 38 tonnes saisies en huit mois cette année – et de psychotropes chez les jeunes est évoquée plus facilement. Pourtant, les drames familiaux et personnels liés à l’addiction à l’alcool sont légion dans un pays où la vente libre de boissons alcoolisées tend à se réduire d’année en année, en raison d’un excès de zèle de certains fonctionnaires face à l’islamisme. Mais où la consommation augmente.

    Amel Dehouche en connaît l’ampleur. « Une femme battue sur quatre qui nous appelle souffre d’un mari buveur et violent. Autant nous avons des solutions pour d’autres types de conflits, autant nous sommes sans réponse devant l’alcoolisme du père de famille », raconte ce membre de la cellule d’écoute des « femmes en détresse ». Les structures de désintoxication sont inexistantes.

    Le mois de Ramadan propice aux changements d'habitude
    « J’en suis sorti tout seul, raconte Amine, 60 ans, retraité des services de sécurité. J’ai bu pendant mes années de travail, mais modérément. Tout a basculé deux ans après ma mise à la retraite anticipée. Ma femme a développé un cancer puis est décédée, j’ai plongé. C’est une pancréatite presque fatale qui m’a sauvé, il y a six mois. Je ne veux plus revivre ces douleurs-là. Aujourd’hui, je me détourne à la vue d’une cannette de bière. » Amine dit qu’il est heureux d’en avoir fini « avec la bouteille. Ma fille ne me parlait plus. Ma vieille maman passait son temps à prier pour que j’arrête. »

    Le mois de Ramadan, qui vient de s’achever, est souvent une période propice pour que les « grands buveurs » changent d’habitudes. Les bars sont fermés, les revendeurs de boissons alcoolisées ne travaillent pas. Mais surtout le regard de la société, à peine tolérant le reste de l’année, devient « meurtrier » lorsqu’il s’agit de la transgression du Ramadan par l’ivresse.

    Le salut se trouve souvent du côté de la mosquée
    « Je connais des alcooliques qui font des provisions et boivent le soir après la rupture du jeûne. Ceux qui ne peuvent pas tenir vivent cachés pendant un mois », raconte Kamel qui a tenu un bar dans le centre d’Alger.

    Lahouari, lui, n’a pas connu d’alerte et ne parvient pas à en sortir. Dramaturge, il vit à Mostaganem, une ville portuaire de l’ouest du pays où la vie nocturne est plus permissive. Il a fini par divorcer il y a deux ans, et ses derniers amis ont envisagé de se cotiser pour l’envoyer en cure de désintoxication en France. Trop cher.

    Le salut se trouve souvent du côté de la mosquée. Wassila, une psychologue, s’en explique : « La très forte pression sociale pousse les buveurs, lorsqu’ils ont encore un peu de ressort mental, au repentir intégral. Avec voyage à La Mecque et vie monastique de retour à la maison. »

    Amine KADI, à Alger
    la-croix.com

  • #2
    Pourtant, les drames familiaux et personnels liés à l’addiction à l’alcool sont légion dans un pays où la vente libre de boissons alcoolisées tend à se réduire d’année en année, en raison d’un excès de zèle de certains fonctionnaires face à l’islamisme.
    D'un coté il déplore l'alcoolisme et ses effets, de l'autre il critique la baisse des ventes libres...

    Mais venant du journal LaCroix rien d'étonnant ( d'ailleurs ils devaient vraiment s'ennuyer pour aller faire un pseudo reportage sur l'alcoolisme en Algérie...).

    Commentaire


    • #3
      Pour vendre son papier , il est obligé de critiquer ; je n'ai posté cet article que pour cette raison !

      Commentaire

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