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Constantine: Les étrangers non musulmans fêtent l’Aïd.

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  • Constantine: Les étrangers non musulmans fêtent l’Aïd.

    Constantine
    Les étrangers non musulmans fêtent l’Aïd

    A Constantine, l’ambiance de l’Aïd est restée intacte, fidèlement collée aux traditions séculaires, en dépit des vicissitudes quotidiennes de la vie et l’érosion du pouvoir d’achat.
    Les étrangers établis sur le Vieux Rocher, notamment ceux qui découvrent depuis peu l’Algérie, remarquent, surpris, que le paysage des rues constantinoises, ornées de ballons multicolores, emplies des rires joyeux des petits bourgeons drapés de couleurs chatoyantes, tout de neuf vêtus et échangeant la bise de l’Aïd, contraste avec les banalités du quotidien.
    Si pour l’ensemble des musulmans, la revivification de l’Aïd-el-Fitr constitue une occasion pour marquer la fin du mois de jeûne et exprimer solidarité, compassion et fraternité, pour les ressortissants étrangers, elle donne ainsi un aperçu sur la richesse et la diversité d’une civilisation.
    Ayant vécu une dizaine d’années en Algérie, M. Jean Apicela, Marseillais, expert à la direction de la Société des eaux de Constantine (Seaco) «préfère l’ambiance de l’Aïd en Algérie à celle vécue au Maroc ou en Tunisie» où il a longtemps séjourné.
    Pour lui, le climat dans lequel on est plongé au pays de Ben Badis est «plus authentique et moins faussée par le tourisme» et son côté racoleur.
    M. Apicela, qui a tenu à observer le jeûne «par respect pour (ses) collègues algériens», explique «l’attrait» qu’exerce sur lui la proximité de son bureau de la mosquée Okba Ibn Naffâa au lieu-dit «quatrième kilomètre», à l’est de Constantine.
    Hochant la tête avec conviction, il prend à témoin son amie kabyle Lynda, docteur en biologie à la faculté de Garde à Toulon (France), qui lui a «insufflé» cette pratique mais aussi cet attachement aux rites et aux traditions algériens. Une spiritualité pour laquelle il ne «vibre» et ne se sent en harmonie qu’en Algérie. Même de chez son coiffeur, M. Apicella dit partager le climat lié aux préparatifs de l’une des plus grandes fêtes religieuses des musulmans car, dit-il, «je me sens moi-même à moitié algérien».
    Ce spécialiste des eaux veut vivre pleinement cette fête et prévoit même de ramener des gâteaux traditionnels à ses collègues de bureau pour les féliciter à cette occasion.

    La magie de l’Aïd opère
    Un peu plus loin du siège de la société, sur l’amas de déblais entassés dans la base-vie du projet du tramway, les Italiens qui y travaillent partagent également cet esprit de l’Aïd avec leurs collègues algériens en échangeant vœux, bises et invitations mutuelles.
    M. Gouanni Turro Pizrot, Vénitien, directeur du projet, se dit carrément «ébloui» par le sens de l’hospitalité et l’esprit de fraternité développé par tous les Algériens à l’occasion de l’Aïd. Cet ingénieur souligne notamment la courtoisie que lui témoignent ses collègues qui l’ont invité, lui et les 45 étrangers de la base installée à la cité Zouaghi, à faire connaissance avec les traditions constantinoises.
    Non loin de là, se trouve la résidence du personnel constitué de Brésiliens et de Portugais, établis à Constantine depuis une année, pour la réalisation du gigantesque projet du Transrhumel. Complètement dépaysés dans une ville où ils n’ont aucun repère civilisationnel, ils n’ont aujourd’hui plus aucune appréhension car, comme le soutiennent quelques-uns d’entre eux, la magie de l’Aïd a opéré.
    José Brun, Brésilien, directeur de projet, se dit «séduit» par «l’originalité et la sérénité ambiantes que l’on retrouve durant la première matinée de l’Aïd» et qui contraste vivement, selon lui, avec le chahut et l’exubérance des fêtes latino-américaines. Imprégné par l’authenticité et la générosité palpées à Constantine pendant le «circuit touristique» qu’il s’est offert en cette première journée de fêtes, ce natif du pays du roi Pelé s’attache, dit-il, à persuader ses compagnons de la «beauté surréaliste de ce premier contact qui restera précieusement gravé - et à jamais dans (ses) souvenirs».
    Agence


    23-09-2009

  • #2
    C'est comme ceux qui fêtent noël en France.
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.

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    • #3
      Erreur............

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