Le lithium permet de produire des batteries électriques plus légères et plus autonomes. Une aubaine que ce métal, à l’heure où l’industrie automobile prend le virage de l’électrique. Le lithium, pétrole du XXIe siècle ?
PAR CHRISTIAN CANIVEZ
07/09/09
Certains l’appellent l’or gris. D’autres l’or vert, parce qu’il est lié à la voiture propre. Et on ne compte plus ceux qui y voient déjà le pétrole – l’or noir – de demain.
Mais qu’a donc le lithium de si particulier ?
Parce qu’il permet de stocker davantage d’énergie dans un volume plus restreint, le lithium (1) fait depuis des années les chous gras des industriels de l’électronique embarquée. Il est en effet largement utilisé dans les piles et batteries de téléphones et ordinateurs portables, de lecteurs MP3, etc (lire ci-dessous).
Aujourd’hui, c’est le marché émergeant de la voiture électrique produite à grande échelle – quel industriel du secteur ne s’y intéresse pas ? – qui fait du lithium une matière première encore plus convoitée.
Nouveaux eldorados
Car si le lithium doit être le pétrole de demain, certains pays pourraient bien en devenir les eldorados. Et de nouvelles dépendances énergétiques en découler. La Bolivie détiendrait ainsi à elle seule un tiers des réserves mondiales les plus facilement exploitables. Or, depuis des mois, le gouvernement d’Evo Morales, président bolivien, est sollicité par des groupes industriels du monde entier (dont le français Bolloré, qui va commercialiser sa voiture électrique, la Blue Car), attirés par les ressources minérales du pays.
Le Tibet, lui aussi, dispose de gigantesques réserves (ce que ne n’ignore pas la Chine, évidemment). Enfin la Méditerranée offrirait d’énormes gisements sous-marins, notamment entre la France, l’Italie, l’Espagne et l’Algérie. De là à réveiller des querelles sur le partage des eaux ? Les enjeux énergétiques de demain laissent tout imaginer.
PAR CHRISTIAN CANIVEZ
07/09/09
Certains l’appellent l’or gris. D’autres l’or vert, parce qu’il est lié à la voiture propre. Et on ne compte plus ceux qui y voient déjà le pétrole – l’or noir – de demain.
Mais qu’a donc le lithium de si particulier ?
Parce qu’il permet de stocker davantage d’énergie dans un volume plus restreint, le lithium (1) fait depuis des années les chous gras des industriels de l’électronique embarquée. Il est en effet largement utilisé dans les piles et batteries de téléphones et ordinateurs portables, de lecteurs MP3, etc (lire ci-dessous).
Aujourd’hui, c’est le marché émergeant de la voiture électrique produite à grande échelle – quel industriel du secteur ne s’y intéresse pas ? – qui fait du lithium une matière première encore plus convoitée.
Nouveaux eldorados
Car si le lithium doit être le pétrole de demain, certains pays pourraient bien en devenir les eldorados. Et de nouvelles dépendances énergétiques en découler. La Bolivie détiendrait ainsi à elle seule un tiers des réserves mondiales les plus facilement exploitables. Or, depuis des mois, le gouvernement d’Evo Morales, président bolivien, est sollicité par des groupes industriels du monde entier (dont le français Bolloré, qui va commercialiser sa voiture électrique, la Blue Car), attirés par les ressources minérales du pays.
Le Tibet, lui aussi, dispose de gigantesques réserves (ce que ne n’ignore pas la Chine, évidemment). Enfin la Méditerranée offrirait d’énormes gisements sous-marins, notamment entre la France, l’Italie, l’Espagne et l’Algérie. De là à réveiller des querelles sur le partage des eaux ? Les enjeux énergétiques de demain laissent tout imaginer.
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