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Ahmadinejad lors d’un défilé militaire : « Aucune puissance n’osera agresser l’Iran »
Le ministre britannique des Affaires étrangères doit présider une réunion du groupe des Six au sujet du programme nucléaire iranien lors de l’assemblée générale des Nations unies.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a de nouveau lancé hier une mise en garde contre toute velléité d’attaque militaire contre l’Iran, appelant les puissances étrangères à retirer leurs troupes de la région.
« Aucune puissance n’osera développer dans son esprit l’idée d’agresser l’Iran », a déclaré M. Ahmadinejad lors d’un discours à l’ouverture d’un défilé militaire annuel. « Nos forces armées couperont n’importe où dans le monde la main de quiconque voudra tirer une balle en direction de l’Iran avant même qu’il appuie sur la gâchette », a-t-il affirmé, ajoutant que la capacité militaire de l’Iran était uniquement « défensive ». Sur les véhicules militaires étaient accrochées les banderoles avec les traditionnels slogans « Mort à Israël » et « Mort à l’Amérique ». Cette année, l’armée iranienne a fait défiler des systèmes antimissile et des missiles Shahab 3 et Sejil, d’une portée proclamée d’environ 2000 km.
C’était la première apparition du missile Sejil, à deux étages et utilisant du combustible solide, alors qu’une escadrille d’avions de combat Saegheh, de fabrication locale, volait au-dessus du parcours.
Faisant allusion au programme nucléaire controversé iranien, le président Ahmadinejad, rapporte l’AFP, a également assuré que « le monde devait savoir » que le peuple iranien défendrait « avec force ses droits et son territoire ». M. Ahmadinejad a également demandé le départ des troupes étrangères de la région en évoquant la situation en Irak et en Afghanistan. Aujourd’hui, le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband doit présider une réunion du groupe des Six au sujet du programme nucléaire iranien lors de l’assemblée générale des Nations unies à New York. Cette réunion du groupe des Six (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne) est destinée à préparer la rencontre du 1er octobre entre des représentants de ces pays et le principal négociateur iranien Saed Jalili sur le dossier nucléaire pour voir s’il est possible de sortir de l’impasse actuelle.
Les discussions de début octobre, qui devraient se dérouler en Turquie, seront les premières menées à un niveau élevé sur le dossier depuis l’élection du président Barack Obama. L’Iran est soupçonné par les puissances occidentales de vouloir acquérir la bombe atomique sous couvert d’un programme nucléaire civil, ce qu’il nie. Le renforcement des capacités militaires de l’Iran, en particulier le développement du programme balistique, inquiète également les grandes puissances.
D’ailleurs, hier, Ali Akbar Salehi, chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a affirmé hier que des scientifiques iraniens étaient parvenus à fabriquer une nouvelle génération, plus performante, de centrifugeuses, dans le cadre de son programme nucléaire controversé. Les centrifugeuses sont utilisées pour l’enrichissement de l’uranium, qui peut servir aussi bien de combustible nucléaire pour produire de l’énergie que pour fabriquer une arme atomique.
Sur ce sujet, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit prononcer un discours, qualifié de « crucial » par son entourage, sur la « menace nucléaire iranienne » jeudi à l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Netanyahu n’a jamais écarté l’option d’une frappe militaire contre l’Iran, insistant sur le fait qu’Israël ne permettrait pas que le régime de Téhéran, qui affirme vouloir rayer l’Etat hébreu de la carte, puisse disposer de l’arme atomique. Plus de 120 chefs d’Etat ou de gouvernement sont attendus à New York pour participer pendant trois jours à l’assemblée générale de l’ONU, qui doit débattre du climat, de la prolifération nucléaire, du Proche-Orient ou de l’Iran.
El Watan
Le ministre britannique des Affaires étrangères doit présider une réunion du groupe des Six au sujet du programme nucléaire iranien lors de l’assemblée générale des Nations unies.
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a de nouveau lancé hier une mise en garde contre toute velléité d’attaque militaire contre l’Iran, appelant les puissances étrangères à retirer leurs troupes de la région.
« Aucune puissance n’osera développer dans son esprit l’idée d’agresser l’Iran », a déclaré M. Ahmadinejad lors d’un discours à l’ouverture d’un défilé militaire annuel. « Nos forces armées couperont n’importe où dans le monde la main de quiconque voudra tirer une balle en direction de l’Iran avant même qu’il appuie sur la gâchette », a-t-il affirmé, ajoutant que la capacité militaire de l’Iran était uniquement « défensive ». Sur les véhicules militaires étaient accrochées les banderoles avec les traditionnels slogans « Mort à Israël » et « Mort à l’Amérique ». Cette année, l’armée iranienne a fait défiler des systèmes antimissile et des missiles Shahab 3 et Sejil, d’une portée proclamée d’environ 2000 km.
C’était la première apparition du missile Sejil, à deux étages et utilisant du combustible solide, alors qu’une escadrille d’avions de combat Saegheh, de fabrication locale, volait au-dessus du parcours.
Faisant allusion au programme nucléaire controversé iranien, le président Ahmadinejad, rapporte l’AFP, a également assuré que « le monde devait savoir » que le peuple iranien défendrait « avec force ses droits et son territoire ». M. Ahmadinejad a également demandé le départ des troupes étrangères de la région en évoquant la situation en Irak et en Afghanistan. Aujourd’hui, le ministre britannique des Affaires étrangères David Miliband doit présider une réunion du groupe des Six au sujet du programme nucléaire iranien lors de l’assemblée générale des Nations unies à New York. Cette réunion du groupe des Six (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni, Allemagne) est destinée à préparer la rencontre du 1er octobre entre des représentants de ces pays et le principal négociateur iranien Saed Jalili sur le dossier nucléaire pour voir s’il est possible de sortir de l’impasse actuelle.
Les discussions de début octobre, qui devraient se dérouler en Turquie, seront les premières menées à un niveau élevé sur le dossier depuis l’élection du président Barack Obama. L’Iran est soupçonné par les puissances occidentales de vouloir acquérir la bombe atomique sous couvert d’un programme nucléaire civil, ce qu’il nie. Le renforcement des capacités militaires de l’Iran, en particulier le développement du programme balistique, inquiète également les grandes puissances.
D’ailleurs, hier, Ali Akbar Salehi, chef de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA) a affirmé hier que des scientifiques iraniens étaient parvenus à fabriquer une nouvelle génération, plus performante, de centrifugeuses, dans le cadre de son programme nucléaire controversé. Les centrifugeuses sont utilisées pour l’enrichissement de l’uranium, qui peut servir aussi bien de combustible nucléaire pour produire de l’énergie que pour fabriquer une arme atomique.
Sur ce sujet, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu doit prononcer un discours, qualifié de « crucial » par son entourage, sur la « menace nucléaire iranienne » jeudi à l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Netanyahu n’a jamais écarté l’option d’une frappe militaire contre l’Iran, insistant sur le fait qu’Israël ne permettrait pas que le régime de Téhéran, qui affirme vouloir rayer l’Etat hébreu de la carte, puisse disposer de l’arme atomique. Plus de 120 chefs d’Etat ou de gouvernement sont attendus à New York pour participer pendant trois jours à l’assemblée générale de l’ONU, qui doit débattre du climat, de la prolifération nucléaire, du Proche-Orient ou de l’Iran.
El Watan
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