Les chants nus, la nuit vaste et le tiède silence,
L'aventure foulée aux herbes du désir,
La raison, belle encore en son lit d'opulence,
Et comme défendant la main de la saisir ;
Que sur ces vagues déguisées, dans l'immensité des cieux
N'être que deux amants, qui frissonnent juste à se regarder des yeux
Que nos plus beaux souvenirs, soient nos étreintes dans la mer
aux frontières de nos complicités, un écrin de velours porterait notre chair !
Pressez-vous de m'aimer. J'avais froid tout à l'heure.
Le vent du soir gémit comme un enfant glacé.
D'infatigables maux pleuvent sur ma demeure,
Et mes élans d'hier ont pour toujours cessé.
Car hier est si loin... si loin que, terrassé,
Je sens de toutes parts le néant qui m'effleure ;
Le fantôme d'un songe à peine commencée
Où ma vie, un moment, apparaissait meilleure.
Oh…Pressez-vous ! Je n'ai rien fait. Voilà demain.
Votre joue adorable et votre douce main
Seules peut-être ici, réchaufferont mes lèvres.
O parler dans le soir en contant des silences !
Parler, parler longtemps sous l'azur généreux !
Mon âme, le sens-tu ? J’aime les confidences ;
Soudain, je crois rêver toutes les existences.
Ce n'est plus si souvent que nous sommes heureux.
Pressez-vous. le temps fuit. J'ai vécu par hasard ;
Mon coeur faible a sombré dans des jours las et mièvres.
Et je veux tant qu'on m'aime avant qu'il soit trop tard.
Se voir le plus possible et s'aimer seulement,
Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge,
Sans qu'un désir nous trompe, ou qu'un remords nous ronge,
Vivre à deux et donner son coeur à tout moment ;
== MODERATION ==
Topic fermé suite à la demande de sam87.
L'aventure foulée aux herbes du désir,
La raison, belle encore en son lit d'opulence,
Et comme défendant la main de la saisir ;
Que sur ces vagues déguisées, dans l'immensité des cieux
N'être que deux amants, qui frissonnent juste à se regarder des yeux
Que nos plus beaux souvenirs, soient nos étreintes dans la mer
aux frontières de nos complicités, un écrin de velours porterait notre chair !
Pressez-vous de m'aimer. J'avais froid tout à l'heure.
Le vent du soir gémit comme un enfant glacé.
D'infatigables maux pleuvent sur ma demeure,
Et mes élans d'hier ont pour toujours cessé.
Car hier est si loin... si loin que, terrassé,
Je sens de toutes parts le néant qui m'effleure ;
Le fantôme d'un songe à peine commencée
Où ma vie, un moment, apparaissait meilleure.
Oh…Pressez-vous ! Je n'ai rien fait. Voilà demain.
Votre joue adorable et votre douce main
Seules peut-être ici, réchaufferont mes lèvres.
O parler dans le soir en contant des silences !
Parler, parler longtemps sous l'azur généreux !
Mon âme, le sens-tu ? J’aime les confidences ;
Soudain, je crois rêver toutes les existences.
Ce n'est plus si souvent que nous sommes heureux.
Pressez-vous. le temps fuit. J'ai vécu par hasard ;
Mon coeur faible a sombré dans des jours las et mièvres.
Et je veux tant qu'on m'aime avant qu'il soit trop tard.
Se voir le plus possible et s'aimer seulement,
Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge,
Sans qu'un désir nous trompe, ou qu'un remords nous ronge,
Vivre à deux et donner son coeur à tout moment ;
== MODERATION ==
Topic fermé suite à la demande de sam87.
Commentaire