Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’université de Rebrab en projet

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’université de Rebrab en projet

    Le P-dg de Cevital l’a annoncé au forum d’El Moudjahid

    Le patron de Cevital projette la création d’une université privée avec une pépinière pour la formation des futurs dirigeants des unités du groupe.

    Issaad Rebrab, P-dg du groupe Cevital, dont les activités sont diversifiées, a annoncé hier lors du forum d’El Moudjahid son projet d’université. Il a indiqué à ce sujet, que «le Groupe Cevital a investi dans la formation de son personnel et nous allons le faire davantage actuellement en créant des centres de formation et une université sans concurrencer l’Etat» en expliquant qu’il s’agit de «formation professionnelle des universitaires pour la gestion de nos unités» avec «une pépinière, à l’instar de celle de Sonatrach, en faisant appel à nos concitoyens immigrés puis aux étrangers qu’on choisit comme mercenaire avec une double mission, une mission donnée et l’autre de former 3 à 5 collaborateurs qui serviront, au bout du contrat allant de 3 à 5 ans, comme pépinière». Il notera, toutefois, que «cela va nous coûter» car, selon lui, «on peut former un ingénieur en 6 mois mais il faudra 5 ans pour former un manager».

    Depuis la création de la société jusqu’à 2009, Cevital a employé 12 500 collaborateurs alors qu’ils n’étaient que 780 en 1999, et prévoit 4 100 nouveaux emplois en 2009, a relevé Rebrab, dont le groupe participe à hauteur de 59% au budget de l’Etat (fiscalité et parafiscalité) et les 41% restant sont répartis entre l’investissement (40%) et 1% seulement est versé comme dividendes aux actionnaires, depuis la création de Cevital, a-t-il réaffirmé. A titre indicatif, «à fin 2008, la contribution de Cevital au budget de l’Etat a été de 35 milliards de DA», a affirmé Rebrab.

    Pour lui, «l’élément humain est l’élément-clé dans le développement d’une entreprise», sauf que «nous souffrons en Algérie de deux contraintes : l’environnement des affaires et la formation des cadres».
    Par ailleurs, interrogé sur ses projets, le patron de Cevital a répondu en soulevant la problématique des infrastructures portuaires qui fait grand défaut en Algérie en appelant les pouvoirs publics à investir dans la création de ports au lieu de les étendre car il n’est pas possible de le faire indéfiniment. Car, l’avenir de l’entreprise algérienne souffre de la compétitivité pour des raisons logistiques en citant l’exemple d’un conteneur traversant une distance de 4 000 km allant de l’Europe vers l’Asie pour le prix de 500 dollars tandis que pour un conteneur qui parcourt une distance de 800 km à peine, l’entreprise algérienne paie 1 000 dollars. C’est pourquoi, l’Etat devra investir, selon lui, dans les grands ports de dimension internationale avec certains ports spécialisés dans différentes régions du pays à proximité des pôles industriels compétitifs.

    Justement, à titre d’exemple, le patron de Cevital cite le projet sidérurgique de Bellara situé entre 55 et 60 km du port de Djendjen car il n’y a pas de terrain au niveau du port, comme modèle à suivre.
    Dans ce sens, M. Rebrab a fait savoir qu’une étude est en cours pour trouver un emplacement pour le futur port du centre du pays sur une distance de 400 km allant de Ténès (Chlef) à Dellys (Boumerdès).

    Concernant son méga-projet Cap 2015 à Cap Djinet (W. Boumerdès), Rebrab ne s’est pas étalé sur ce projet qui est toujours en attente. Il s’est contenté de dire : «l’Etat devra construire des ports». Pour ce qui est du cas du port d’Alger, les pouvoirs publics devront s’inspirer du cas espagnol avec le port de Barcelone, a suggéré le patron de Cevital.

    En revanche, sur le projet Desertec auquel prennent part «12 entreprises européennes – une espagnole, une suisse (ABB) et le reste allemandes avec Cevital – pour exporter de l’énergie durable et écologique d’autant que tous les pays se trouvent à 300 km de n’importe quel désert dans le monde», a-t-il signalé en précisant que ces entreprises tentent de «convaincre tous les pays européens et du sud de la Méditerranée d’investir dans ce projet grandiose». Desertec vise la réalisation d’au moins trois projets avec l’appui de l’Egypte, la Libye, le Maroc et l’Espagne hormis l’Algérie qui semblerait intéresser.

    Le patron de Cevital a soutenu les dernières mesures prises dans le cadre de la loi de finances complémentaire (LFC) 2009 avec la suppression du crédit à la consommation, le contrôle «plus attentif» des paiements extérieurs et un train de mesures visant à encourager la production nationale. Pour lui, les pouvoirs publics ont supprimé le crédit à la consommation dans l’objectif de réduire la facture d’importation, l’endettement des ménages et diversifier l’économie nationale en boostant les exportations hors hydrocarbures en encourageant la production nationale. Enfin, Rebrab a indiqué concernant le crédoc (crédit documentaire) que c’est «un mode de paiement universel qui garantit le fournisseur et le client en plus, on peut avoir un crédit à 90 jours pourvu que le client soit sérieux et bancable» et d’ailleurs «même avant la LFC 2009, selon lui, 99,99% des opérations d’importations se faisaient en crédoc».

    Le Jour d'Algérie

  • #2
    J'attends de voir... Mais bon j'aime autant que les Universités restent du domaine publique et ne passent pas petit à petit dans le domaine privé.

    Commentaire


    • #3
      Bon projet. Bon investissement.
      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

      Commentaire

      Chargement...
      X