Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Airbus imagine des «avions fusées» pour le futur

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Airbus imagine des «avions fusées» pour le futur

    Propos recueillis par Véronique Guillermard , Yann Le Gales et Jacques-Olivier Martin le 24/09/2009

    Dans une interview au Figaro, Fabrice Brégier, directeur général d'Airbus explique les enjeux des avions du futur qui doivent permettre à l'Europe de conserver son avance technologique et sa compétitivité.

    Le Figaro. - Vous venez de remettre un rapport sur l'avion du futur. A quoi ressemblera-t-il ? A quelles contraintes devra-t-il répondre ?

    Fabrice Brégier.- Il s'agit d'un enjeu majeur pour l'avenir de l'industrie aéronautique française. A l'horizon 2020, les avions en service devront en effet avoir réduit de moitié leurs émissions de CO2, de 80% celles d'oxyde d'azote et de 50% leur nuisance sonore. L'aérien représente aujourd'hui 2% des émissions de CO2 humaines. Mais dans les quinze ans, le trafic aérien va doubler puisqu'aujourd'hui encore 84% de la population mondiale ne prend pas l'avion. Il nous faut donc gérer cette croissance prévisible sans augmenter les émissions polluantes. En termes de consommation de kérosène, la moyenne de la flotte mondiale est de 4 litres par passager aux 100 kms; l'A 380 tombe à 3 litres ; l'A 350 fera encore mieux et notre objectif est de descendre à 2 litres. En matière de bruit, les avions développés dans les années 60 dont beaucoup volent encore aujourd'hui réveillaient en moyenne 400 personnes à l'atterrissage; les avions actuels en réveillent 200 de moins.Ceux du futur causeront aux riverains des aéroports moins de gène qu'une mobylette.

    Quels sont vos grandes options pour atteindre ces objectifs ?

    Pour l'échéance 2020, nous travaillons par exemple sur des moteurs à hélices rapides (open-rotors) placées à l'arrière de l'avion en position haute pour des questions de bruit et de sécurité. Ces moteurs sont en théorie ceux qui consomment le moins mais il faut régler des problèmes d'aérodynamisme tout en allégeant la masse de l'avion par l'utilisation de matériaux composites et de nouveaux alliages. Il s'agit d'améliorer «la glisse» de l'appareil dans l'air. Nous travaillons aussi sur l'intelligence de l'avion afin de fluidifier le trafic et mieux coordonner les mouvements de décollage et d'atterrissage. Cela passe par des systèmes qui permettent aux avions de communiquer entre eux afin d'éviter de tourner un quart d'heure au-dessus d'un aéroport avant de se poser. Rien que cela permettrait d'économiser 10% du carburant de la flotte mondiale.

    L'avion du futur sera-t-il différent de ceux qui volent aujourd'hui ?

    A moyen terme, il leur ressemblera beaucoup. Il sera même plus gros. L'A 380 dont la version actuelle peut compter jusqu'à 800 sièges, ne restera sans doute pas le plus gros jumbo au monde. Nous envisageons d'ailleurs dans le futur de développer une famille d'avions autour de l'A 380 dont une version plus longue.

    Si l'on se projette plus loin encore, quel avion peut-on imaginer ?

    A plus long terme, à échéance 2040, nous regardons comment faire voler un avion autrement. Nous étudions l'utilisation d'ailes Delta, comme celles des avions de chasse, d'un avion tout électrique ou à pile à combustible. Le transport aérien doit se préparer à un monde sans pétrole car il figurera parmi les industries qui auront besoin de carburant pendant encore de très nombreuses années. Nous explorons plusieurs pistes notamment celle des carburants de synthèse et des bio-carburants. A échéance plus lointaine encore, on peut imaginer des avions fusées dont une partie de la trajectoire se réaliserait hors de l'atmosphère terrestre. Ils nous permettraient de faire Paris-Tokyo en deux heures.

    Les avions voleront-ils plus vite comme, en son temps, le Concorde ?

    Ce n'est pas le sens de l'histoire actuelle. Nous ne faisons pas des avions pour des «happy few». L'aérien c'est du transport de masse.

    L'aéronautique espère-t-elle bénéficier du grand emprunt ?

    Clairement oui. Le grand emprunt doit soutenir nos efforts en faveur des technologies d'avenir dont je viens de vous décrire quelques éléments. Car l'aéronautique est aujourd'hui une industrie compétitive et créatrice de valeur. Elle dégage un excédent commercial de 12 milliards d'euros par an. Elle compte 280.000 emplois, et même 450.000 avec les emplois connexes, de haut niveau non délocalisables. Et elle détient une position de leader mondial, européen et français. Développer un nouvel avion représente une telle prise de risque avec un ticket d'environ 10 milliards d'euros, qu'on ne peut se permettre de se lancer sans une base technologique validée. Il aurait par exemple été inutile d'investir 10 milliards d'euros dans l'A 350 dont nous espérons vendre 2.500 exemplaires soit un chiffre d'affaires de 400 milliards, si Airbus n'avait pas en amont, investi environ 1 milliard d'euros en recherche et technologie, donc en pure innovation. Nous avons donc besoin d'un effort massif en recherche afin de concevoir des prototypes qui intègrent et valident les nouvelles technologies. Nous en avons besoin au niveau européen. La France doit être le moteur dans cette action. Il s'agit vous l'avez compris, autant d'un enjeu environnemental que d'un enjeu de compétitivité.

    Concrètement, que demande la filière ?

    Nous estimons qu'il faudrait mobiliser 800 millions à 1 milliard d'euros sur six ans en plus de ce que les industriels investissent déjà afin d'être prêt à l'horizon 2015 à lancer la nouvelle génération d'avions civils. Cet argent irriguerait toute la filière en particulier de nombreuses PME innovantes qui sont contraintes de couper leur budget de recherche en ces temps de crise. C'est la conclusion des travaux menés au sein du comité stratégique mis en place dans le cadre du Grenelle de l'Environnement par Jean-Louis Borloo qui fédère l'ensemble des acteurs français de l'aéronautique, des industriels en passant par les équipementiers et les PME mais aussi les chercheurs et les écologistes. Nous avons remis en juin dernier un rapport complet au ministre de l'Ecologie. Ce rapport sert de base aux membres de la Commission Rocard qui travaillent sur le grand emprunt.

    Quels sont les autres enjeux ?

    L'aéronautique française et européenne doit maintenir son avance technologique afin de conserver ses parts de marché dans un univers concurrentiel appelé à se durcir avec le retour des Russes et l'entrée des Chinois dans l'aviation civile. Nous savons que leurs avions, en particulier le futur gros porteur chinois C 919 arriveront sur le marché en 2015-2020 avec un contenu technologique moderne. Les programmes de recherche que je vous ai exposés constituent donc un défi majeur pour l'industrie française.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet

  • #2
    L'aéronautique est l'une des dernières cartes de la France. S'ils perdent ça aussi, ils sont finis.
    J'attends impatiemment de faire un Paris Tokyo en deux heures. Mais l'échéance est trop longue, il faut forcer le pas!
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

    Commentaire


    • #3
      @geass

      Tu y vas un peu fort GEASS, la France est certe un "petit pays" mais ses entreprises figurent dans des places très honorable dans le classement des entreprises leaders,
      ne te fais quand même pas trop de soucis pour nous !

      Aéronautique, aérospatiale et défense

      France Union Européenne 2ème derrière Boeing


      [COLOR="Blue"]Construction automobile

      France Renault Nissan 4ème derrière
      1. Toyota Motors, Japon Japon
      2. General Motors, États-Unis États-Unis
      3. Ford, États-Unis États-Unis


      7. PSA Peugeot Citroën, France èème mondial

      Équipementiers automobiles



      1. Bosch, Allemagne A
      2. Delphi, États-Unis
      3. Faurecia, France

      Finance

      Assurance

      1. AXA, France
      2. Generali, Italie
      3. Allianz AGF, Allemagne
      4. Zurich Financial Services, Suisse Suisse
      5. Prudential, Flag of the United Kingdom.svg Grande-Bretagne
      6. Predica, France

      Réassurance

      1. Munich Re, Allemagne
      2. Swiss Re, Suisse
      3. Lloyd's, Royaume-Uni
      4. Berkshire Hathaway, États-Unis
      5. Scor, France


      Banque
      * Les plus grandes banques en 2008, selon leur chiffre d'affaires, sont[3] :

      1. Groupe ING, Pays-Bas
      2. Fortis, Belgique
      3. Citigroup, États-Unis
      4. Dexia, Belgique
      5. HSBC, Royaume-Uni
      6. Unicredit Group, Italie I
      7. BNP Paribas, France (Note : Fortis Belgique est renté dans le C.A de BNP)
      8. Crédit agricole, France


      Bâtiments et Travaux Publics

      * Les plus grandes entreprises du génie civil et de la construction en 2008, selon leur chiffre d'affaires, sont[4] :

      1. Vinci, France
      2. Bouygues, France
      3. ACS, Espagne
      4. China Railway Group, République populaire de Chine
      5. China Railway Construction, République populaire de Chine
      6. Hochtief, Allemagne

      Energie

      Compagnies pétrolières
      * Les plus grandes compagnies pétrolières par le chiffre d'affaires sont, en 2008, les suivantes[5]:

      1. ExxonMobil, États-Unis
      2. Royal Dutch Shell, Pays-Bas Pays-Bas - Royaume-Uni Royaume-Uni
      3. BP, Royaume-Uni
      4. Total, France France
      5. Chevron, États-Unis
      6. ConocoPhillips, États-Unis
      7. Sinopec, République populaire de Chine
      8. China National Petroleum Corporation, République populaire de Chine Chine
      9. ENI, Italie
      10. Valero Energy, États-Unis
      1

      Énergie

      En 2009, les plus grandes compagnies d'énergie sont les suivantes :

      1. Gazprom, Russie
      2. GDF SUEZ, France
      3. EDF, France
      4. State Grid Corporation, République populaire de Chine
      5. E.ON, Allemagne
      6. Eni, Italie
      7. Tokyo Electric Power, Japon
      8. Enel, Italie
      9. RWE, Allemagne
      10. Véolia France
      11. AREVA, France

      Énergie renouvelable

      1. Vestas, Danemark
      2. GAMESA, Espagne
      3. EDF énergies nouvelles, France
      4. Theolia, France
      5. Enercon, Allemagne
      6. GE Wind, États-Unis

      Photovoltaïque

      1. Eneovia, France
      2. Voltalia, France
      3. Solar Century, Royaume-Uni


      Transport aérien

      * Dans le secteur du transport aérien, les sept plus importants groupes, selon leur chiffre d'affaires, sont en 2008[6] :

      1. Groupe Air France-KLM, France Pays-Bas
      2. Lufthansa, Allemagne
      3. AMR Corporation, États-Unis
      4. United Airlines, États-Unis
      5. Japan Airlines, Japon
      6. Delta Air Lines, États-Unis
      7. British Airways, Royaume-Uni

      Transport ferroviaire
      * Classement 2008 selon le chiffre d'affaires[7] :

      1. Deutsche Bahn, Allemagne
      2. SNCF, France France
      3. East Japan Railway, Japon

      Équipementiers ferroviaires

      1. Bombardier, Canada
      2. Alstom, France

      Transport maritime

      1. MSC, Suisse Suisse
      2. Maersk, Danemark Danemark
      3. CMA CGM, France France

      Services maritimes [

      1. Groupe Bourbon, France

      Nutrition et Santé

      Pharmacie et Produits d'Hygiène
      * Classement 2008 selon le chiffre d'affaires[8] :

      1. Johnson & johnson, États-Unis
      2. Pfizer, États-Unis
      3. GlaxoSmithKline, Royaume-Uni
      4. Roche Group, Suisse
      5. Sanofi Aventis, France
      6. Novartis, Suisse

      Agroalimentaire

      * Classement de 2008 selon le chiffre d'affaires[9] :

      1. Nestlé, Suisse Suisse
      2. Unilever, Royaume-Uni Royaume-Uni - Pays-Bas Pays-Bas
      3. PepsiCo, États-Unis États-Unis
      4. Kraft Foods, États-Unis États-Unis
      5. Danone, France France
      6. Bunge, États-Unis États-Unis
      7. Archer Daniels Midland, États-Unis États-Unis
      8. Coca Cola, États-Unis États-Unis
      9. Mars Incorporated, États-Unis États-Unis
      10. General Mills, États-Unis États-Unis
      11. Sodiaal, France France
      12. Lactalis, France France
      13. Heinz, États-Unis États-Unis
      14. Bongrain, France France
      15. George Weston, Canada Canada
      16. Bonduelle, France France
      17. GROUPE EVEN, France France

      Technologies de l'information et de la communication

      Le secteur économique des technologies de l'information et de la communication est dominé par différents géants mondiaux de l'industrie tels que Microsoft, Google, Siemens ou Verizon.
      Électronique [modifier]

      * Classement 2008 selon le chiffre d'affaires[10] :

      Technologies de l'information et de la communication [modifier]

      Le secteur économique des technologies de l'information et de la communication est dominé par différents géants mondiaux de l'industrie tels que Microsoft, Google, Siemens ou Verizon.
      Électronique [modifier]

      * Classement 2008 selon le chiffre d'affaires[10] :

      1. Samsung Electronics, Corée du Sud Corée du Sud
      2. Hitachi, Japon Japon
      3. LG, Corée du Sud Corée du Sud
      4. Matsushita Electric Industrial, Japon Japon
      5. Sony, Japon Japon
      6. Toshiba, Japon Japon
      7. Motorola, États-Unis États-Unis
      8. Philips, Pays-Bas Pays-Bas
      9. TCL, République populaire de Chine Chine
      10. Thomson, France France

      Electroménager

      * Classement 2008 selon le Chiffre d'affaire[10] :

      1. Haier, République populaire de Chine Chine
      2. Electrolux, Suède Suède
      3. Whirlpool Corporation, États-Unis États-Unis
      4. Bosch Siemens Hausgeräte, Allemagne Allemagne
      5. Philips, Pays-Bas Pays-Bas
      6. Hisense, République populaire de Chine Chine
      7. SEB, France France

      Télécommunications

      * Classement 2008 selon le chiffre d'affaires[11] :

      1. AT&T Inc, États-Unis
      2. Verizon Communications, États-Unis
      3. Nippon Telegraph and Telephone, Japon
      4. Deutsche Telekom, Allemagne
      5. Telefónica, Espagne
      6. France Télécom, France
      7. Vodafone, Royaume-Uni
      8. Telecom Italia, Italie
      9. China Mobile Communication, République populaire de Chine

      Equipementiers Télécoms et réseaux

      * Classement 2008 selon le chiffre d'affaires

      1. Cisco, États-Unis États-Unis
      2. Alcatel Lucent, France France
      3. STMicroelectronics, France Italie

      Matériel informatique

      * Classement en 2008 selon le chiffre d'affaires[12] :

      1. IBM, États-Unis
      2. Hewlett-Packard, États-Unis
      3. Dell, États-Unis États-Unis
      4. Fujitsu, Japon Japon
      5. NEC, Japon Japon
      6. Canon, Japon Japon
      7. Lenovo, République populaire de Chine Chine
      8. QANTA, Taïwan
      9. Apple, États-Unis
      10. ASUSTeK Computer, Taïwan

      Logiciels informatiques

      * Classement 2008 selon le chiffre d'affaires[13] :

      1. Microsoft, États-Unis États-Unis
      2. Oracle Corporation, États-Unis États-Unis
      3. Symantec, États-Unis États-Unis
      4. CA Inc., États-Unis États-Unis
      5. Adobe Systems, États-Unis États-Unis
      6. Electronic Arts, États-Unis États-Unis
      7. Intuit, États-Unis États-Unis
      8. Autodesk, États-Unis États-Unis
      9. Ubi Soft, France France

      Technologies et services informatiques
      * Classement 2008 selon le chiffre d'affaires[14] :

      1. IBM, États-Unis
      2. Hewlett Packard, États-Unis
      3. Fujitsu, Japon
      4. Accenture, États-Unis
      5. Computer Science Corporation, États-Unis
      6. Cap Gemini Ernst & Young, France France
      7. T-Systems, Allemagne
      8. Atos Origin, France
      9. SBS, Allemagne
      10. Logica, Royaume-Uni
      11. TCS, Inde
      12. Infosys, Inde
      13. Indra Sistemas, Espagne
      14. Wipro, Inde
      15. Steria, France

      Divertissement
      * Classement 2008 selon le chiffre d'affaires[15] :

      1. Time Warner, États-Unis
      2. Vivendi, France(Universal)
      3. News Corporation, États-Unis
      4. Bertelsmann, Allemagne
      5. Walt Disney, États-Unis États-
      6. Viacom, États-Unis États-Unis
      7. Sony, Japon Japon (Columbia)

      Chimie

      * Classement 2008 selon le chiffre d'affaires[16] :

      1. BASF, Allemagne
      2. Dow Chemical, États-Unis
      3. Bayer, Allemagne
      4. Sabic, Arabie saoudite
      5. DuPont, États-Unis
      6. Mitsubishi Chemical Holdings, Japon
      7. Hanwha, Corée du Sud
      8. Evonik, Allemagne
      9. Akzo Nobel, Pays-Bas
      10. Linde AG, Allemagne

      Services

      * Classement 2008 selon le chiffre d'affaires[17] :

      1. State Grid, République populaire de Chine
      2. Électricité de France, France
      3. Veolia Environnement, France
      4. Enel, Italie
      5. RWE, Allemagne

      Ciment

      1. Lafarge, France
      2. Holcim, Suisse
      3. Cemex, Mexique
      4. HeidelbergCement, Allemagne
      5. Italcementi,Italie

      Gestion de l'eau (et déchets)

      * Classement 2008 selon le chiffre d'affaires (euros) :

      1. Veolia Environnement, France France, 36,2 milliards
      2. Suez Environnement, France France, 12 milliards

      Grande distribution

      1. Wal-Mart, États-Unis
      2. Carrefour, France
      3. Metro AG, Allemagne
      4. Tesco, Royaume-Uni

      Cosmétique

      1. L'Oréal, France
      2. Beiersdorf, Allemagne

      Luxe

      1. LVMH, France
      2. PPR (entreprise), France
      3. Richemont, Suisse
      4. Groupe Hermès, France

      Pneumatique

      1. Michelin, France
      2. Bridgestone, Japon
      3. Goodyear, États-Unis
      4. Continental AG, Allemagne
      5. Pirelli, Italie
      6. Yokohama Rubber Company, Japon
      7. Maxxis, République de Chine (Taïwan)
      Dernière modification par gdesmon, 24 septembre 2009, 13h52.
      Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
      Mahomet

      Commentaire


      • #4
        Ce sont toutes des entreprises multinationales avec des productions décentralisées.

        C'est cool d'avoir des Leaders comme Vinci ou Airbus mais derrière leur CA ils le font à l'étranger, leurs employés sont à l'étranger, et maintenant ils évitent de payer des taxes en France.

        Si la France ne redresse pas la barre ac un bon réseau de PME ou de la production locale elle est foutue.

        Au Japon même la cuillère est produite au Japon. On n'achète rien en Chine, on achète tout Made In Japan et tout est au même prix qu'en France. Comment la france peut s'en sortir dans ces conditions? La chine arrive en courant, la corée aussi, le brésil vous colle aux fesses. Que reste-t-il à la France comme marge de manœuvre?

        Toutes les entreprises citées profitent de l'Europe. Mais que sera l'Europe si les asiatiques produisent aussi des technologies similaires?

        Je ne crois plus en l'Europe. Après l'échec du référendum en Irlande, pour moi l'Europe est finie.
        La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

        Commentaire


        • #5
          Ce sont toutes des entreprises multinationales avec des productions décentralisées.
          En effet. Lafarge par exemple, c'est Lafarge USA qui a beaucoup tiré le groupe vers le haut.
          Airbus, c'est plus européen que français.
          Air France-KLM
          Renault, grâce à Nissan.
          Etc...

          La France a toujours des joyeaux mais son influence diminue fortement. Regarde qui détient les parts des grands groupes français et où se prennent les décisions. Ne soit pas surpris du mécontentement grandissant des travailleurs de l'hexagone contre les délocalisations. Même les politiques et PDG seront impuissants. Ce qui s'est passé dernièrement n'est que le début.
          La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

          Commentaire


          • #6
            Y'a plus qu'EDF-Areva qui tienne le coups et encore ils auront besoin de Flouz bientôt et ce seront les arabes qui vont ramener le cash dans le tour de table.

            L'Europe est out tant qu'elle a pas compris qu'il lui faut un leadership réel. Et foutre surtout dehors les nabots comme l'Irlande ou la Tchéquie qui ne servent pas l'Europe avec leur scepticisme à deux balles.
            C'est l'Europe tu l'aimes ou tu la quittes

            Moi je dis Asia Banzaï!
            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

            Commentaire

            Chargement...
            X