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Sonatrach, douzième au niveau mondial.

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  • Sonatrach, douzième au niveau mondial.

    Sonatrach, vue son poids sur le marché international des hydrocarbures….elle est considérée et classée parmi les plus importante compagnies mondiales et la première en Afrique (parmi les 50 meilleures sovietes)…et un honneur pour l’Algérie .

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    Douzième à l’échelle mondiale et première en Afrique, c’est la consécration pour Sonatrach. Depuis la nationalisation des hydrocarbures, en février 1971, la société nationale n’a eu de cesse de se développer, jusqu’à devenir l’une des compagnies les plus en vue dans le monde.Ceci, conjugué à la politique étrangère du pays, confère à l’Algérie tout son poids et influence au sein de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP). Sonatrach a donc son poids sur le marché international des hydrocarbures.
    La restructuration de Sonatrach, au début des années 80, figure parmi les étapes les plus importantes dans le développement de la société la plus importante, et stratégique, du pays.

    D’autres étapes ont suivi, toutes aussi importantes, notamment la réorganisation des structures de la société en activités, tout particulièrement les activités Aval et Amont. Par ailleurs, après l’ouverture du marché et les nombreux contrats de partenariats avec des compagnies étrangères, américaines notamment, ainsi qu’à l’étranger, Sonatrach a pu asseoir son statut de compagnie pétrolière «solide».

    Ainsi, sur le plan africain, Sonatrach a gardé sa première place parmi les 50 meilleures sociétés africaines avec un chiffre d’affaires de 32,8 milliards de dollars en 2004, selon le classement 2006 réalisé par la revue «Jeune Afrique l’intelligent». Le chiffre d’affaires, le résultat net et le nombre d’effectifs ont servi de base à la réalisation de ce classement qui a concerné 50 entreprises du continent africain activant dans les différents secteurs, précise ce périodique paraissant à Paris.

    La société nationale (algérienne) de distribution et de commercialisation des produits pétroliers Naftal a, elle, gagné six places par rapport à 2003 et se classe à présent au 34ème rang, avec un chiffre d’affaires de 2,3 milliards de dollars. Les entreprises sud-africaines activant dans les secteurs des assurances, de la chimie, de la distribution de l’électricité, des mines et des télécommunications se sont partagées à elles seules les 16 premières places du classement, sauf la toute première revenue à Sonatrach. Parmi les 25 entreprises africaines du secteur de l’énergie, Sonatrach vient en tête de classement avec un résultat net de 4,5 milliards de dollars, suivie de la Société nationale des combustibles d’Angola (Sonangol) avec un chiffre d’affaires de 4,5 milliards de dollars et un résultat net de 1,6 milliard de dollars. La société algérienne Naftal occupe la troisième place des sociétés pétrolières en Afrique, suivie de près par la Société marocaine de l’industrie du raffinage (SAMIR, avec un chiffre d’affaires de 0,85 milliard de dollars et un résultat de 57,28 millions de dollars) alors que la Société ivoirienne de raffinage s’est classée en 5ème position (1,4 milliard de dollars et 66 millions de dollars).

    Par ailleurs, Sonatrach a gardé sa 12ème place à l’édition 2005 d’un classement mondial des 50 premières sociétés pétrolières réalisé par la publication spécialisée Petroleum intelligence weekly (PIW). Appelé «PIW’s Top 50", ce classement mesure les performances opérationnelles des firmes pétrolières internationales. Il place les 11 compagnies de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) parmi les vingt-cinq premières sociétés mondiales avec trois d’entre elles aux cinq premiers rangs. Toutefois, les sociétés iranienne, koweïtienne, nigériane et qatarie ont reculé d’une place alors que la compagnie saoudienne Saudi ARAMCO conserve la première place, qu’elle occupe depuis des années, tout comme l’irakienne INOC qui conserve sa 22ème place. La PDV vénézuélienne et PERTAMINA l’indonésienne gagnent quant à elles une place, alors que l’ADNOC des Emirats Arabes Unis et la LYBYA NOC en perdent deux.

    En terme d’activités en amont (production), Sonatrach est passée de la 12ème à la 14ème place, et de la 5ème à la 6ème place pour les réserves gazières. Selon cette publication, les classements de «PIW’s Top 50" sont basés sur des données opérationnelles de 130 firmes. L’attention ainsi braquée sur les opérations (productions, raffinage, volumes de vente...) permet des comparaisons significatives de tous types de compagnies - y compris des compagnies étatiques - ce qui différencie ce classement des autres, plus orientés sur les bilans comptables. Ces 50 firmes totalisent ensemble environ les trois quarts de l’offre globale de pétrole et de gaz.

    Le classement des douze premières firmes s’établit comme suit:

    1. Saudi Aramco (Arabie Saoudite) - 2. Exxon Mobil (USA) - 3. PDV (Venezuela) - 4. NIOC (Iran) - 5. BP (Royaume-Uni) - 6. Shell (Anglo-néerlandais) - 7. Total (France) - 8. Chevron (USA) - 9. Pemex (Mexique) et PetroChina (Chine) ex aequo - 11.

    Conoco Philips (USA) - 12. Sonatrach (Algérie).

    - Le Quotidien d'Oran.

  • #2
    C'est une bonne nouvelle. Néanmoins j'ai toujours cru, que ces classement se faisait par rapport au chiffre d'affaire, et donc de la production. Ce qui ne présente pas de mérite particulier pour une société petrolière nationale.

    Cependant, ici il est question de performance opérationnelle. Et c'est tout à fait autre chose. Alors les question squi se posent, comment obtient on ces informations, car à ma connaissance, il n'y a jamais eu de dignostic sérieux mené par des professionnels du métier pour determiner ces performances.
    Je dis professionnels, car il est évident qu'il faut prendre en compte, les niveaux de salaires, le quasi-monopole (c'est à dire que toute entreprise est obligée de s'associer à elle, et demeure quand même un monopole de l'état).

    Ceci dit personne ne peut nier les extraordinaires avancées de SH, en matière d'acquisition de technologies, de formation de personnel, et c'est peut etre la seule compagnie pétrolière arabe (ou assimilée), qui peut prétendre à un tel mérite.

    En plus, il y a une autre compagnie, moins connue, ENAGEO, laquelle est reconnue mondialment pour ses compétences, son savoir-faire, et sa compétitivité, d'ailleurs c la seule du secteur pétrolier algérien à avoir décroché des contrats à l'exterieur. Ce que SH, ne fait pas ou trés peu.
    Je pose la question : Supposons que SH ne soit pas un monopole d'état, et que les blocs qu'elle possède passent soudainement entre d'autres mains, est-elle en mesure de conquérir des marchés à l'étranger?
    "L'éternité c'est long surtout vers la fin" W.Allen

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    • #3
      Bonjour

      L'Algerie peut elle s'offrir le luxe de livrer un tel secteur strategique "entre d'autres mains" sans etre prealablement armee et proteger contre les appats financiers des interets etrangers ? D'autant plus que les pays nantis, avec les pouvoirs qu'on leur connait ne ratent jamais l'occasion de sucrer sur le dos des pauvres, exemples des recent accords de Hong Kong...

      Excellente nouvelles, meric pour l'info

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      • #4
        Sindbad

        Quand je disais entre d'autres mains, je ne pensais pas spécialement aux étrangers. L'exemple des USA, ou d'autres pays, où le sous-sol n'est pas la propriété de l'état, a permis d'ériger de petites entreprises, qui ont connue une expansion spéctaculaire à l'étranger, ex :Anadarco. Des algériens, formés dans le secteur pétrolier, et travaillant aux USA, ouo Canada, ont pu monter leur propre entreprise dans ces pays, ce qui n'est en rien, un miracle, puisque dans certaines villes, deux personnes peuvent posséder une entreprise pétrolière et exploiter un seul puit.

        Le monopole de SH ne permet pas ce genre d'initiative. Peut être que sa fin libérerait des ressources appartenant qujourd'hui à SH, et étant exploitée assez peu, quand on connait le rythme de travail de SH. Ceci dit ce n'est pas du tout le volet politique que je voulais souligner, mais uniquement l'expression de cette performance, en rapport avec le cadre économique et juridqiue dans lequel opère SH.

        Ce cadre concurrentiel, peut s'effectuer avec le concours bancaire, les ressources humaines existante, et un niveau de technologie accessible, et être totalement national. Mais il est clair comme vous le dites que pour des raisons stratégiques, le pays a interêt à garder ce secteur en l'état, surtout que déjà comme ça, les profits ne vont pas toujours au public.
        "L'éternité c'est long surtout vers la fin" W.Allen

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        • #5
          couscous132

          Merci pour la precision.

          Cet un profond changement (dans les lois et dans les mentalites) que vous suggerez la et qui demande a mon avis un debat tout aussi profond de la part des concernes. Une economie assez diversifiee, pour supporter la transition, une legislation robuste pour la protection de l'environnement sont aussi d'autres exigences a mon avis.

          Difficil de ne pas evoquer l'aspect politique et social de la question, sinon en ce qui me concerne je ne peut etre que pour un tel changement.

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