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The Economist se fait l'avocat des terroristes israéliens

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  • The Economist se fait l'avocat des terroristes israéliens

    Dans son édition de la semaine passée, le magazine britannique "The Economist" s'est fait encore une fois l'avocat du diable en défendant les terroristes israéliens de Tsahal accusés par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU de crimes de guerre à Gaza.

    Malgré que la mission de l'ONU à Gaza qui a réalisé le rapport est dirigé par un juif du nom de Richard Goldstone, les caniches sionistes de "The Economist" trouvent le moyen de dénigrer le rapport!

    Heureusement que le rapport n'a pas été rédigé par un musulman, sinon, les pitbulls de The Economist auraient vite criés à l'antisémitisme!

    Ci-dessous, l'article en question en anglais.

    Goldstone on Gaza : Opportunity missed
    A UN report on the fighting in Gaza is deeply flawed. But that should not stop Israel holding itself and its soldiers to the highest standards.

    TWO questions face countries that have gone to war. Was the cause just? And, where possible, did the troops do their utmost to spare civilians? It was over the second of those questions that Israel found itself under a cloud on September 15th, when a United Nations mission accused it of having deliberately committed war crimes during its three-week attack on Gaza that ended in January. Yet this week’s report was deeply flawed. In a conflict where missed opportunities are as common as Qassam rockets, the risk is that both sides will now conclude the wrong thing: Arabs that Israel has just been found guilty; and Israel that it will never get a fair hearing in a hostile world.

    From the very start, this report had to overcome the taint of prejudice. It was mandated by the UN Human Rights Council, an anti-Israeli outfit notorious for having congratulated Sri Lanka’s government on brutal conduct that led to appalling loss of life among Tamil civilians. Israel refused co-operation. But the mission was headed by a respected international jurist, Richard Goldstone. A Jew himself, Mr Goldstone insisted on scrutinising the conduct of Hamas as well as Israel. There was hope that he might wrestle the inquiry into balance.


    Yet the report takes the very thing it is investigating as its central organising premise. Israeli policy in Gaza, it argues, was deliberately and systematically to inflict suffering on civilians, rather than Hamas fighters (see article). Israel’s assertions that, in the difficult circumstances of densely populated Gaza, it planned its military operations carefully and with constant legal advice are taken by the report as evidence not of a concern to uphold international law but of a culpable determination to flout it. Israel’s attempts to drop warning leaflets, direct civilians out of danger zones and call daily humanitarian pauses may well have been inadequate, but the report counts them for nought. As many as 1,400 people died in the fighting. It is a grisly thought, but if Israel really had wanted to make Palestinian civilians suffer, the toll could have been vastly higher.

    Israel has argued that Hamas fighters endangered civilians by basing themselves around schools, mosques and hospitals. The mission had Hamas’s co-operation, but its fact-finders could detect little or no evidence for this—despite plenty of reports in the public domain to support it. The report does criticise Hamas for firing rockets indiscriminately into Israel and for using the conflict as cover to settle scores with its Palestinian rivals. But its seemingly wilful blindness to other evidence makes that look like a dash for political cover.

    To some, Israel’s Gaza war will always be in principle unjust: a disproportionate response to Hamas’s rockets. Indeed, the suffering in Gaza, from war and the economic blockade, has been grievous. They may be tempted to applaud Mr Goldstone’s report for that reason alone. Yet if the mere fact of Israel’s attack were enough to condemn it then Mr Goldstone’s report was pointless all along. And there is a danger of double standards. American and European forces in Iraq, Afghanistan and Kosovo also caused thousands of civilian deaths, without attracting a Goldstone.

    Eyeless in Gaza
    The pity is that the report frustrates the objective that Israel should be striving for: to hold its politicians and soldiers to the highest standards of Israeli and international law. After its costly war in Lebanon in 2006, Israel plainly chose to minimise its own casualties by using massive firepower in Gaza. It went too far. There have been credible allegations that individual soldiers broke rules banning the use of Palestinian civilians as human shields sent first into properties where fighters may be holed up; that civilians known not to pose any military threat were killed in cold blood and that Israeli forces used white phosphorous over built-up areas. Israel is pursuing 23 criminal investigations so far into the Gaza operations. It must finish the job. Unlike Syria, say, Israel is a democracy that claims to live by the rule of law. It needs to make its case by moral force as well as by force of arms.

    The UN report has not come at a good moment. Barack Obama is trying to restart direct talks between the Palestinian Authority and Israel. The peace process was never going to be easy. With its thimbleful of poison, the Goldstone report has made the job all the harder.

  • #2
    Rapport de l'ONU sur la guerre à Gaza. Israël torpille les enquêteurs

    Par Michel Bührer

    GENÈVE. L’enquête du juge Goldstone sur le conflit entre le Hamas et Israël sera présentée mardi au Conseil des droits de l’homme. L’Etat hébreu, qui n’a pas collaboré, le rejette en bloc.

    La journée sera chaude mardi 29 septembre pour Aharon Leshno Yaar, ambassadeur d’Israël aux Nations Unies à Genève. Le rapport sur la guerre menée à Gaza du 27 décembre 2008 au 18 janvier 2009 sera en effet présenté et mis en discussion au Conseil des droits de l’homme, qui l’a commandité en janvier. Le volumineux document conclut à de très graves violations envers les droits humains (lire encadré en page 16). Le Hamas et l’armée israélienne sont mis en cause, mais les agissements de l’Etat hébreu et leur gravité occupent une part très substantielle du rapport.

    La mission israélienne à Genève est coutumière des attaques au Conseil des droits de l’homme. Les territoires palestiniens occupés constituent un objet à l’ordre du jour de toutes les sessions, un rapporteur suit le dossier en permanence et Israël a fait l’objet de plus de sessions spéciales que n’importe quel autre pays, y compris les moins démocratiques de la planète.

    Un pedigree impeccable. Mais cette fois, c’est différent. La commission qui a rédigé le rapport est présidée par le juge sud-africain Richard Goldstone, juif luimême et sioniste, selon les déclarations de sa propre fille sur une radio israélienne. Ancien procureur des tribunaux pour l’ex-Yougoslavie et pour le Rwanda, il a aussi, entre autres, supervisé la transition de son pays de l’apartheid à la démocratie. Un pedigree impeccable en termes d’intégrité et de défense des droits de l’homme.

    La résolution du Conseil des droits de l’homme, qui demandait une enquête sur l’opération «Plomb durci», était pourtant mal partie: déposé par Cuba, l’Egypte (au nom des groupes de pays arabes et africains) et le Pakistan (au nom de l’Organisation de la conférence islamique), le projet se focalisait sur les violations commises par Israël uniquement. Résultat, à défaut d’obtenir un texte plus équilibré, treize pays s’abstiendront lors du vote, taxant le mandat d’unilatéral. Parmi eux, les délégués de l’UE et la Suisse. La résolution sera finalement acceptée à une majorité de 33 voix sur 47.

    Israël avait toutes les raisons de dénoncer un mandat biaisé. Deux personnalités, Mary Robinson et Martti Ahtisaari, firent pareil en refusant de diriger la commission d’enquête. Le président du conseil, Martin Ihoeghian Uhomoibhi, approcha alors Richard Gold-stone. Celuici déclina dans un premier temps, pour les mêmes raisons. Mais le premier lui proposa de modifier le mandat pour inclure la conduite du Hamas. Le texte fut discuté avec les délégations de Cuba, de l’Egypte et du Pakistan, puis communiqué au conseil, sans objection. Le 3 avril 2009, le juge Goldstone envoyait une lettre à l’ambassadeur Aharon Leshno Yaar pour lui demander la coopération de son gouvernement.

    «J’ai cru un peu naïvement sans doute qu’Israël allait saisir l’occasion d’avoir une mission des Nations Unies avec un mandat équilibré qui allait étudier toutes les allégations», dira Richard Goldstone dans un entretien au quotidien sud-africain Business Day. Dans sa réponse, l’ambassadeur signifie le refus de son gouvernement: celui-ci estime que la base «légale» de la mission demeure la résolution du conseil, qui préjuge de ses conclusions.

    Interrogé par L’Hebdo, Aharon Leshno Yaar confirme: «Le Conseil est partial, la résolution est partiale, participer à l’enquête les aurait légitimés.» La position d’Israël ne bougera plus, malgré une série de courriers insistants du juge Goldstone. Cet échange figure en annexe de son rapport.

    Ce refus empêchait paradoxalement l’accès au territoire israélien et les enquêtes in situ sur les attaques du Hamas. Le juge Goldstone contournera la difficulté en organisant des auditions (certaines diffusées sur l’internet) à Amman (Jordanie) et à Genève. Des résidents de Sdérot et le père de Guilad Shalit, le soldat prisonnier du Hamas, y participèrent.

    Tirer sur le messager. De nombreuses ONG ont publié leur propre rapport durant l’été, comme Amnesty International et Human Rights Watch. La ligne de défense des organisations qui défendent Israël consiste en général à tirer sur le messager pour éviter de parler du fond.
    Suivant les cas, ils sont accusés de poursuivre des buts politiques, d’être financés par l’étranger, de propager des témoignages peu crédibles, ou d’être antisionistes, voire antisémites. Il se trouve que Richard Goldstone fut membre du «conseil d’administration» de Human Rights Watch. Ce qui permet au directeur de NGO Monitor de jeter le discrédit sur le rapport onusien, le taxant de «575 pages de copier-coller des ONG».

    Une membre de la commission, Christine Chinkin, fut aussi attaquée sur son impartialité, pour avoir été l’une des 27 personnalités signataires d’une lettre dans le Sunday Times du 11 janvier, affirmant que l’opération «Plomb durci» était une agression. L’organisation UN Watch, qui défend notamment les positions israéliennes à l’ONU, a lancé une pétition pour qu’elle se retire ou soit démise.

    Une autre organisation, Eye on the UN, basée aux Etats-Unis et féroce soutien d’Israël, choisit l’outrance: elle qualifie la commission Goldstone de «UN Blood Libel» (littéralement «diffamation du sang»), en référence aux accusations antisémites répandues au cours de l’histoire qui imputaient à certains rituels juifs l’usage de sang humain...

    Le ministère des Affaires étrangères a publié de son côté, en juillet, un opuscule de 158 pages (Opération à Gaza: aspects légaux et factuels) comme une réplique anticipée au rapport Goldstone. Il conclut que le recours à la force d’Israël était une réponse «à la fois nécessaire et proportionnelle» aux attaques du Hamas. Le 15 septembre le même ministère a ouvert un site internet reprenant les mêmes éléments, «Gaza Facts». On y trouve aussi en liens les ONG aux positions plus radicales.

    Les Etats-Unis, élus en juin au Conseil des droits de l’homme, ont déjà fait part de leur «réserve» quant aux conclusions et recommandations du rapport. Cela laisse la porte ouverte à un marchandage plus large sur le processus de paix. La Suisse (qui n’est plus membre du conseil, depuis son renouvellement d’un tiers en juin dernier, peut néanmoins s’exprimer comme tout autre pays), jugerait le rapport «exhaustif» et réalisé dans un «souci d’impartialité», selon des sources qui ont vu le premier projet de prise de position.

    Vu d’Israël, peu de doutes. En Israël, quelques commentateurs se demandent s’il n’aurait pas mieux valu collaborer à l’enquête. Question d’image et de crédibilité. Alors, Israël ne pouvait-il pas faire confiance en la personne du juge Goldstone? «Je fais confiance au système judiciaire israélien», répond du tac au tac l’ambassadeur Leshno Yaar, à qui nous avons posé la question. Mais quid de l’indépendance, si Israël enquête sur ses propres agissements? «Nous avons une Cour suprême indépendante, n’importe qui peut se plaindre. Nous n’avons pas besoin d’interférences extérieures.» En clair: que la commission soit partiale ou non, peu importe.
    Dernière modification par DZone, 24 septembre 2009, 18h03.

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    • #3
      Le rapport Goldstone en 4 points

      LES AUTRE MEMBRES DE LA MISSION

      Christine Chinkin, professeur de droit international; Hina Jilani, avocate à la Cour suprême du Pakistan; Desmond Travers, ex-colonel de l’armée irlandaise.

      LE RAPPORT EN CHIFFRES

      Trois mois d’enquête; 10 000 pages de documents revus; 36 incidents recensés; 188 interviews individuelles; 30 vidéos visionnées; 575 pages de rapport final.

      LES CONCLUSIONS

      Le rapport conclut à des violations sérieuses des droits de l’homme et du droit humanitaire international, ainsi qu’à de possibles crimes de guerre et crimes contre l’humanité de la part des Israéliens et des Palestiniens. Ces derniers sont accusés d’avoir terrorisé les civils du sud d’Israël par des tirs de roquettes. Tsahal, de son côté, est accusé d’avoir mené des opérations disproportionnées contre la population de Gaza dans un but punitif. Dans la majorité des cas, la commission note une absence de distinction entre cibles civiles et militaires.

      LES RECOMMANDATIONS

      Le rapport recommande aux parties concernées d’enquêter sur ces abus; au Conseil de Sécurité de nommer une commission pour vérifier que cela soit fait; et de saisir la Cour internationale de justice si ce n’est pas le cas.

      Hebdo.ch

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