ALGER - L'Algérie dispose de près de 29.000 tonnes de réserves prouvées d'uranium et veut signer le protocole additionnel au traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, a indiqué jeudi à Alger le ministre de l'Energie et des mines, Chakib Khelil.
"Actuellement, nous disposons d'environ 29.000 tonnes de réserves prouvées d'uranium qui peuvent être exploitées" dans la production de l'énergie nucléaire, a déclaré M. Khelil, cité par l'agence APS, en marge de la présentation du programme approvisionnement du marché national en gaz durant la période 2009-2018.
"Ces quantités permettront de faire fonctionner seulement deux centrales nucléaires d'une capacité de 1.000 Mégawatts chacune et pour une durée de 60 ans", a-t-il précisé.
L'Algérie a lancé en août et septembre des appels à manifestation d'intérêt pour la mise en adjudication de neuf sites d'uranium, tous situés à Tamanrasset (extrême sud).
M. Khelil a également indiqué que "l'Algérie a émis à l'Agence internationale de l'énergie atomique" (AIEA) son souhait de signer le protocole additionnel au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.
L'Algérie "est en train de mettre en place les mesures qui lui permettraient de signer ce protocole additionnel", a-t-il ajouté, toujours de même source.
"L'Algérie est soumise à toutes les inspections de l'AIEA. Donc, tout le monde sait que nous sommes transparents et ouverts à toutes ces inspections. Ce qui n'est pas le cas, peut être, de beaucoup de pays qui s'érigent en juges des autres", a indiqué M. Khelil.
L'Algérie dispose de deux réacteurs nucléaires expérimentaux à Draria, dans la banlieue sud d'Alger, et à Aïn Oussera, près de Djelfa (270 km au sud d'Alger).
Le réacteur de Draria, de trois mégawatts, a été construit en coopération avec l'Argentine, celui d'Aïn Oussera, de 15 mégawatts, a été livré par la Chine.
L'Algérie doit acquérir en 2020 une première centrale nucléaire et entend en acheter une tous les cinq ans après cette date.
L'Algérie a déjà conclu des accords de coopération dans le nucléaire civil avec l'Argentine, la France, la Chine et les Etats-Unis.
(©AFP / 24 septembre 2009 19h55)
"Actuellement, nous disposons d'environ 29.000 tonnes de réserves prouvées d'uranium qui peuvent être exploitées" dans la production de l'énergie nucléaire, a déclaré M. Khelil, cité par l'agence APS, en marge de la présentation du programme approvisionnement du marché national en gaz durant la période 2009-2018.
"Ces quantités permettront de faire fonctionner seulement deux centrales nucléaires d'une capacité de 1.000 Mégawatts chacune et pour une durée de 60 ans", a-t-il précisé.
L'Algérie a lancé en août et septembre des appels à manifestation d'intérêt pour la mise en adjudication de neuf sites d'uranium, tous situés à Tamanrasset (extrême sud).
M. Khelil a également indiqué que "l'Algérie a émis à l'Agence internationale de l'énergie atomique" (AIEA) son souhait de signer le protocole additionnel au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires.
L'Algérie "est en train de mettre en place les mesures qui lui permettraient de signer ce protocole additionnel", a-t-il ajouté, toujours de même source.
"L'Algérie est soumise à toutes les inspections de l'AIEA. Donc, tout le monde sait que nous sommes transparents et ouverts à toutes ces inspections. Ce qui n'est pas le cas, peut être, de beaucoup de pays qui s'érigent en juges des autres", a indiqué M. Khelil.
L'Algérie dispose de deux réacteurs nucléaires expérimentaux à Draria, dans la banlieue sud d'Alger, et à Aïn Oussera, près de Djelfa (270 km au sud d'Alger).
Le réacteur de Draria, de trois mégawatts, a été construit en coopération avec l'Argentine, celui d'Aïn Oussera, de 15 mégawatts, a été livré par la Chine.
L'Algérie doit acquérir en 2020 une première centrale nucléaire et entend en acheter une tous les cinq ans après cette date.
L'Algérie a déjà conclu des accords de coopération dans le nucléaire civil avec l'Argentine, la France, la Chine et les Etats-Unis.
(©AFP / 24 septembre 2009 19h55)
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