Tweet
Quel bon vent t'amène ? Maurice est retraité et désire augmenter sa maigre retraite.
En passant devant l'entrée du camp de naturistes, il voit le panneau qui y est apposé: "Engageons paysagiste ".
Ce petit boulot conviendrait parfaitement à Maurice. Il pénètre dans le camp et va se présenter à l'accueil.
- "Ce travail n'est pas trop pénible, vous aurez simplement à maintenir propre les espaces verts du camp, lui dit le gérant.
- Pas de problème, répond Maurice. J'adore le jardinage !
- Par contre... Vous serez obligé de porter la même tenue que nos clients... C'est à dire, rien du tout !
Un peu gêné, Maurice qui ne voudrait pas que ce travail lui échappe, accepte néanmoins.
Dans les allées du camp, des gens en tenue d'Adam et Eve, défilent sous les yeux de Maurice, affairé à tailler les rosiers.
Un groupe de créatures de rêve passe à proximité, déclenchant chez Maurice, un réflexe naturel.
- Bin dit-donc, pense ce dernier, c'est une érection municipale !
L'une des demoiselles qui a constaté l'émoi qu'elle a provoqué chez le jardinier, fait demi-tour et se met devant lui.
- Mon brave homme, il ne faut pas laisser passer une telle occasion ! Suivez-moi !
Sitôt dit, sitôt fait, Maurice et la charmante naturiste disparaissent derrière un fourré où les ardeurs de la donzelle embrasent Maurice.
Cinq minutes plus tard, chacun retourne à ses occupations.
- Non de non, dit Maurice, y'avait longtemps que ça ne m'était pas arrivé ! J'ai bien fait de travailler ici !
Se baissant afin de ramasser des feuilles, Maurice laisse échapper un pet tonitruant.
- Tu m'as appelé? dit une voix derrière lui.
Se levant précipitamment, Maurice voit un noir aussi musclé que membré, qui le dévisage avec envie.
- Non... Pas du tout...
- Allons, allons, tu ne vas pas faire ton effarouché !
Sans laisser le temps à Maurice de se sauver, le noir l'attrape sous son bras musclé et l'entraîne dans le même fourré.
Le patron du camp s'apprête à fermer son bureau lorsqu'il voit entrer Maurice.
Ce dernier avance péniblement, les yeux bouffis.
- Et bien, Maurice. Fatigué de votre journée?
- Ce travail me convient parfaitement, Monsieur !
- Tout va pour le mieux, alors ? répond le patron, satisfait.
- Je ne reviendrai pas demain ! lance Maurice, dans un dernier souffle.
- Pourtant, j'avais cru comprendre que ce boulot vous convenait ! dit le patron, étonné.
- Parfaitement, parfaitement ! Mais à mon âge, vous savez ! Je bande une fois par mois, alors que je pète vingt fois par jour !