Toi qui baigne dans ton lit, flegmatique
Laisse-moi te dire des choses sur une bataille
Sur la ville de ton corps, si antique qu'elle m'habite
Et la vue de mon cadavre gisant sous sa muraille
Même si j'entre; c'est écrit dans ton journal
Que le vent de l'occulte sous tes draps veloutés
M'éparpillera telle des feuilles automnales
Sur l'ensemble de tes rues et tes allées…
A chaque effluve, veine par veine, goûte par goûte
Jusqu'au point de la mêlée où 's'empare de moi le doute :
Est-ce mon corps que je magne ou bien ton corps qui m'habite ?
Laisse-moi te dire des choses sur une bataille
Sur la ville de ton corps, si antique qu'elle m'habite
Et la vue de mon cadavre gisant sous sa muraille
Même si j'entre; c'est écrit dans ton journal
Que le vent de l'occulte sous tes draps veloutés
M'éparpillera telle des feuilles automnales
Sur l'ensemble de tes rues et tes allées…
A chaque effluve, veine par veine, goûte par goûte
Jusqu'au point de la mêlée où 's'empare de moi le doute :
Est-ce mon corps que je magne ou bien ton corps qui m'habite ?
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