La Musique classique algérienne dite andalouse est l’héritière de la Musique arabe, elle-même synthèse des vieilles civilisations orientales. S’il est admis en effet, que l’échelle musicale fut empruntée aux Grecs essentiellement, les modes conservent encore leur appellation persane : Seh-gah (Sika), Tchahar-Gah (Djarka)... les rythmes quant à eux ont gardé leur origine arabe : Ramal, darj...
L’Islam, véritable catalyseur, a permis le développement, à l’instar des sciences, d’un Art qui devait rayonner sur l’ensemble du monde arabo-musulman. En Occident, c’est à cette figure quasi-mythique que représente Ziryab que nous devons son implantation. Au contact du Maghreb et de l’Andalousie, cette musique va suivre une évolution propre et s’affranchir de celle de l’école classique orientale. Elle donnera naissance à un système, celui des 24 Noubate (pl. Nouba) qui alliera les règles théoriques aux influences cosmogoniques et aux symbolismes métaphysiques.
voici la nouba RASD
Inqilâb Raml El Maya: munyatî man rumtu qurbah
Celle dont je désire l’intimité
Avec ses yeux m’a captivé
Elle a pris possession de mon cœur
Par la magie de ses joues aux belles couleurs
C’est une coquette vaniteuse
Qui est la cause de mon trépas
Celle que j’aime m’a abandonné
Son injustice est évidente.
Ô mes amis, intercédez en ma faveur
Pour une rencontre avec celle que j’aime
Qu’elle me pardonne après l’absence
Pour qu’enfin cesse ma souffrance
Mes larmes au-dessus de mes joues
Coulent comme l’eau d’une fontaine
Celle que j’aime m’a fui et abandonné
Son injustice est évidente.
Elle règne sur mon coeur
Ô mes frères en amour
Ma patience est à son terme
Elle m’aime dans l’éloignement
J’ai perdu la raison
Depuis que j’ai vu ses grains de beauté
Celle que j’aime m’a fui et abandonné
Son injustice est évidente.
Qu’il est doux de vivre en amis sincères
Et de renouer les anciens serments
Que l’abandon est amer
Et insupportable l’indifférence
Tel est mon état et ne puis le cacher
Je le jure par la beauté de tes joues
Celle que j’aime m’a fui et abandonné
Son injustice est évidente.
L’Islam, véritable catalyseur, a permis le développement, à l’instar des sciences, d’un Art qui devait rayonner sur l’ensemble du monde arabo-musulman. En Occident, c’est à cette figure quasi-mythique que représente Ziryab que nous devons son implantation. Au contact du Maghreb et de l’Andalousie, cette musique va suivre une évolution propre et s’affranchir de celle de l’école classique orientale. Elle donnera naissance à un système, celui des 24 Noubate (pl. Nouba) qui alliera les règles théoriques aux influences cosmogoniques et aux symbolismes métaphysiques.
voici la nouba RASD
Inqilâb Raml El Maya: munyatî man rumtu qurbah
Celle dont je désire l’intimité
Avec ses yeux m’a captivé
Elle a pris possession de mon cœur
Par la magie de ses joues aux belles couleurs
C’est une coquette vaniteuse
Qui est la cause de mon trépas
Celle que j’aime m’a abandonné
Son injustice est évidente.
Ô mes amis, intercédez en ma faveur
Pour une rencontre avec celle que j’aime
Qu’elle me pardonne après l’absence
Pour qu’enfin cesse ma souffrance
Mes larmes au-dessus de mes joues
Coulent comme l’eau d’une fontaine
Celle que j’aime m’a fui et abandonné
Son injustice est évidente.
Elle règne sur mon coeur
Ô mes frères en amour
Ma patience est à son terme
Elle m’aime dans l’éloignement
J’ai perdu la raison
Depuis que j’ai vu ses grains de beauté
Celle que j’aime m’a fui et abandonné
Son injustice est évidente.
Qu’il est doux de vivre en amis sincères
Et de renouer les anciens serments
Que l’abandon est amer
Et insupportable l’indifférence
Tel est mon état et ne puis le cacher
Je le jure par la beauté de tes joues
Celle que j’aime m’a fui et abandonné
Son injustice est évidente.
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