Sport: La stratégie Belkhayat · Le plan d’action du nouveau ministre des Sports s’étale sur 2010-2016
· Objectif, tripler le rythme d’investissements en infrastructures sur 3 ans
· Permettre au Maroc d’intégrer le top 5 des pays arabo africains
LE sport national est en perte de vitesse. C’est du moins le constat fait par Moncef Belkhayat, ministre de la Jeunesse et des Sports, lors d’une conférence tenue mercredi dernier à Casablanca.
Pour preuve, les performances sportives des athlètes marocains sur la scène internationale se dégradent depuis près de 20 ans. Idem pour le football qui connaît de grandes difficultés. L’urgence de la nouvelle équipe de Belkhayat est de jeter les bases d’une nouvelle stratégie afin de sortir le sport national de l’ornière. Le ministère voit sa mission prendre une importance particulière, notamment avec la mise en place d’une véritable politique sportive de qualité et de proximité.
La nouvelle feuille de route, étalée sur 6 ans (2010-2016), devra permettre au sport de connaître un véritable décollage. Aussi, cette stratégie prévoit-elle, d’ici 2012, le parachèvement des stades de Tanger, Marrakech et Agadir. Quant au grand stade de Casablanca, il devrait être opérationnel en 2013. Quatre centres d’excellence seront mis en place en 2012. Suivront douze autres à l’horizon 2016, afin de renforcer la formation des sportifs d’élite.
Le ministère entend également accompagner l’émergence de douze clubs omnisports avec au moins deux disciplines professionnelles. Par ailleurs, quelque 1.000 centres sociaux sportifs de proximité devraient être mis en place d’ici 2016.
Le cadre juridique constitue également l’un des aspects importants de la stratégie, avec en ligne de mire le passage au professionnalisme dès 2011. Sont également prévues des lois contre le hooliganisme et surtout antidopage. Sur un autre registre, «toutes les fédérations doivent tenir une comptabilité claire à partir de 2010. Celles-ci feront également l’objet d’un audit régulier», avance le ministre.
Si la nouvelle stratégie ressort comme une continuité de ce qu’a entrepris l’ancien ministre des Sports, le changement proviendra essentiellement de la rapidité d’exécution des chantiers, avec les résultats escomptés au bout.
L’objectif affiché étant de «propulser le Maroc dans le top 5 des pays arabo-africains dans douze disciplines sportives (football, athlétisme, basket, taekwondo…)». De ce fait, la feuille de route prévoit de tripler le rythme d’investissements en infrastructures sur les trois prochaines années. Mais le nerf de la guerre consiste à doubler le budget de fonctionnement du ministère. Sur ce point, «il y aura une augmentation substantielle du budget du ministère dans la prochaine loi de Finances», assure Belkhayat.
L’institution entend également valoriser son patrimoine foncier, permettre la création d’une régie publicitaire, mais également favoriser l’augmentation des ressources du Fonds national de développement du sport (FNDS).
Par ailleurs, la feuille de route 2010-2016 institue un contrat-programme entre le ministère de la Jeunesse et des Sports, le Comité national olympique marocain et les différentes fédérations
· Objectif, tripler le rythme d’investissements en infrastructures sur 3 ans
· Permettre au Maroc d’intégrer le top 5 des pays arabo africains
LE sport national est en perte de vitesse. C’est du moins le constat fait par Moncef Belkhayat, ministre de la Jeunesse et des Sports, lors d’une conférence tenue mercredi dernier à Casablanca.
Pour preuve, les performances sportives des athlètes marocains sur la scène internationale se dégradent depuis près de 20 ans. Idem pour le football qui connaît de grandes difficultés. L’urgence de la nouvelle équipe de Belkhayat est de jeter les bases d’une nouvelle stratégie afin de sortir le sport national de l’ornière. Le ministère voit sa mission prendre une importance particulière, notamment avec la mise en place d’une véritable politique sportive de qualité et de proximité.
La nouvelle feuille de route, étalée sur 6 ans (2010-2016), devra permettre au sport de connaître un véritable décollage. Aussi, cette stratégie prévoit-elle, d’ici 2012, le parachèvement des stades de Tanger, Marrakech et Agadir. Quant au grand stade de Casablanca, il devrait être opérationnel en 2013. Quatre centres d’excellence seront mis en place en 2012. Suivront douze autres à l’horizon 2016, afin de renforcer la formation des sportifs d’élite.
Le ministère entend également accompagner l’émergence de douze clubs omnisports avec au moins deux disciplines professionnelles. Par ailleurs, quelque 1.000 centres sociaux sportifs de proximité devraient être mis en place d’ici 2016.
Le cadre juridique constitue également l’un des aspects importants de la stratégie, avec en ligne de mire le passage au professionnalisme dès 2011. Sont également prévues des lois contre le hooliganisme et surtout antidopage. Sur un autre registre, «toutes les fédérations doivent tenir une comptabilité claire à partir de 2010. Celles-ci feront également l’objet d’un audit régulier», avance le ministre.
Si la nouvelle stratégie ressort comme une continuité de ce qu’a entrepris l’ancien ministre des Sports, le changement proviendra essentiellement de la rapidité d’exécution des chantiers, avec les résultats escomptés au bout.
L’objectif affiché étant de «propulser le Maroc dans le top 5 des pays arabo-africains dans douze disciplines sportives (football, athlétisme, basket, taekwondo…)». De ce fait, la feuille de route prévoit de tripler le rythme d’investissements en infrastructures sur les trois prochaines années. Mais le nerf de la guerre consiste à doubler le budget de fonctionnement du ministère. Sur ce point, «il y aura une augmentation substantielle du budget du ministère dans la prochaine loi de Finances», assure Belkhayat.
L’institution entend également valoriser son patrimoine foncier, permettre la création d’une régie publicitaire, mais également favoriser l’augmentation des ressources du Fonds national de développement du sport (FNDS).
Par ailleurs, la feuille de route 2010-2016 institue un contrat-programme entre le ministère de la Jeunesse et des Sports, le Comité national olympique marocain et les différentes fédérations
Commentaire