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La corruption au Maroc – évaluation de Global Integrity (2008)

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  • La corruption au Maroc – évaluation de Global Integrity (2008)

    La corruption au Maroc – évaluation de Global Integrity (2008)

    Posted on septembre 15, 2009 by ibnkafka

    Via Twitter je suis tombé sur l’appréciation de la situation marocaine en matière de corruption, effectuée par The Global Integrity en 2008. Comme le souligne AfriNomad, les commentaires et références obtenus en cliquant sur chaque score sont très intéressants mais appellent parfois des commentaires supplémentaires. On notera que l’appréciation globale sur l’intégrité financière et juridique au Maroc est très sévère: score de 48 sur 100, appréciation “très faible“. Le score sur le cadre légal proprement dit est de 58/100, mais comme le sait chaque Marocain, les lois marocaines ne sont guère appliquées et la mise en oeuvre obtient donc un score très bas de 35/100. L’autocratisme du système constitutionnel marocain explique pour une bonne partie la fible note marocaine: pas d’accès public à l’information (3 sur 100!), supervision des élections (0 sur 100, en raison de l’absence d’un organe de surveillance indépendant de l’exécutif), la faculté de demander des comptes au pouvoir exécutif (8 sur 100) – tandis que le sinistre de la justice marocaine est patent: les jugements en matière pénale ne sont pas conformes au droit positif (25 sur 100), exécution des décisions de justice (25 sur 100) et indépendance de la mgistrature (38 sur 100).

    Globalement – mais il faut absolument souligner que Global Integrity n’avait pas évalué plus de 46 pays en 2008 (le Maroc sera cependant évalué de nouveau en 2010), presque tous du Tiers-monde – le Maroc est en queue de peloton et n’a que quatre pays plus faibles que lui – le Cambodge, le Yémen, l’Angola et la Somalie. Ce doit être encore le fruit d’un complot nihiliste ourdi par les ennemis du Maroc – Jean-Pierre Tuquoi, Bob Ménard, Moulay Hicham, Ali Lmrabet, Alger, Tindouf, Boubker Jamaï, ou encore Téhéran? A vous de juger.
    The Global Integrity Report (report.globalintegrity.org)
    Morocco 2008 Assessment
    Morocco: Integrity Indicators Scorecard
    Overall Score: 48 (+/- 0.31) – Very Weak
    Category I Civil Society, Public Information and Media 39 Very Weak
    I-1 Civil Society Organizations 60 Weak
    I-2 Media 56 Very Weak
    I-3 Public Access to Information 3 Very Weak
    Category II Elections 48 Very Weak
    II-1 Voting & Citizen Participation 72 Moderate
    II-2 Election Integrity 21 Very Weak
    II-3 Political Financing 51 Very Weak
    Category III Government Accountability 26 Very Weak
    III-1 Executive Accountability 8 Very Weak
    III-2 Legislative Accountability 45 Very Weak
    III-3 Judicial Accountability 36 Very Weak
    III-4 Budget Processes 17 Very Weak
    Category IV Administration and Civil Service 45 Very Weak
    IV-1 Civil Service Regulations 46 Very Weak
    IV-2 Whistle-blowing Measures 0 Very Weak
    IV-3 Procurement 69 Weak
    IV-4 Privatization 63 Weak
    Category V Oversight and Regulation 69 Weak
    V-1 National Ombudsman 74 Moderate
    V-2 Supreme Audit Institution 84 Strong
    V-3 Taxes and Customs 79 Moderate
    V-4 State-Owned Enterprises 55 Very Weak
    V-5 Business Licensing and Regulation 54 Very Weak
    Category VI Anti-Corruption and Rule of Law 60 Very Weak
    VI-1 Anti-Corruption Law 100 Very Strong
    VI-2 Anti-Corruption Agency 46 Very Weak
    VI-3 Rule of Law 50 Very Weak
    VI-4 Law Enforcement 44 Very Weak
    L’étude semble plus précise que le fameux index de perception de la corruption de Transparency International, pourtant très utile, et où le Maroc était 80eme sur 180 pays évalués en 2008.

    Pour en savoir plus sur la corruption au Maroc ou en général, voir les liens suivants:
    - le site de Transparency Maroc;
    - l’excellent site norvégien (en anglais) U4 anti-corruption resource center, une découverte récente (merci Twitter!) et qui me semble incontournable;
    - l’assez riche mais très désordonné blog de l’ONG Instance nationale de protection des biens publics au Maroc;

  • #2

    la réponse est dans le sujet

    le Maroc est en queue de peloton et n’a que quatre pays plus faibles que lui – le Cambodge, le Yémen, l’Angola et la Somalie

    Commentaire


    • #3
      la réponse est dans le sujet

      Karp-Milner2


      ....................................
      Quel sujet ??

      Un sujet qui conclut de la manière suivante :

      (...)Ce doit être encore le fruit d’un complot nihiliste ourdi par les ennemis du Maroc – Jean-Pierre Tuquoi, Bob Ménard, Moulay Hicham, Ali Lmrabet, Alger, Tindouf, Boubker Jamaï, ou encore Téhéran? A vous de juger.

      Trouve autre chose de plus crédible comme Transparency international qui a un bureau au Maroc mais qui est interdite en Algérie.

      .......................................

      Dans son classement le plus récent, Transparency International classe l'Algérie comme l'un des pays les plus corrompus du monde, au 92ème rang sur 180 pays étudiés, malgré un modeste gain de sept places. Les experts économiques et financiers du pays expliquent que ce maigre résultat est le produit de la croissance d'un marché parallèle, de la faiblesse des contrôles et du manque d'application et de mise en vigueur de la loi.

      En dépit de ses progrès symboliques, l'Algérie reste derrière ses voisins du Maghreb, la Tunisie (62ème place) et le Maroc (80ème place).

      Djillali Hadjadj, le président de l'Association Anti-Corruption Algérienne (le chapitre local de Transparency ,International explique que les conditions sociales et économiques désastreuses qui ont prévalu en Algérie ces dernières années "ont favorisé la propagation des aspects limités et plus vastes de la corruption", qu'il a qualifiés d'"outil gouvernemental de maintien du pouvoir".

      M. Hadjadj a indiqué que le retour à un "Etat policier oppresseur et corrompu" est l'une des principales raisons pour lesquelles l'Algérie connaît des niveaux de corruption élevés.

      Ce militant de la transparence souligne également le manque de protection des citoyens qui signalent des cas de corruption et de fraude. "Ils font l'objet de pressions de la part des autorités, de l'administration ou des forces de sécurité", explique-t-il.

      Dans ces propos, M. Hadjadj a fait part de ses doutes quant à l'intention réelle du gouvernement de lutter contre la corruption, affirmant que "toutes les initiatives prises dans le domaine de la lutte contre la corruption se sont bornées à être des règlements de comptes entre des groupes concurrents au sein du régime".

      Dans ses transactions commerciales, l'Algérie échange rarement avec des pays ayant obtenu de bons scores à l'indice de Transparency International, et travaille plutôt avec la Chine, la Russie et la France sur des projets de développement dans des secteurs comme le logement, les chemins de fer et les barrages.

      L'économie algérienne a subi un coup en 2003 avec l'effondrement de la banque Khalifa, dirigée par le tristement célèbre magnat des affaires déchu Abdelmoumen Khalifa. Khalifa est actuellement en prison au Royaume-Uni, mais l'Algérie a déposé une demande d'extradition pour qu'il puisse être jugé dans son pays. Ses malversations présumées auraient causé des torts à l'économie nationale evalués à cent milliards de dinars algériens.

      L'affaire a été classée comme 'le scandale du siècle' du fait de l'implication de plusieurs hauts responsables.

      Le gouvernement reconnaît des pratiques de détournement de fonds publics, en particulier dans le contexte de l'augmentation des recettes tirées du pétrole. Au cours des deux premiers mois de cette année, ces recettes se sont montées à 41,7 milliards de dollars. Le Gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Laksaci, a déclaré que les réserves de change avoisinaient les 133 milliards de dollars.

      Le Président Abdelaziz Bouteflika a demandé au Premier Ministre Ahmed Ouyahia de renforcer les contrôles et de prendre les mesures nécessaires contre les ministres et autres responsables publics impliqués dans des affaires de détournement des fonds publics.

      M. Ouyahia a ensuite transmis des directives à l'inspecteur général des finances, lui demandant de contrôler la manière dont était dépensés les deniers publics destinés à des oeuvres de développement, dont le montant se chiffrerait en milliards de dinars.

      Magharebia a interrogé Mohamed Khodja, député et ancien rapporteur de la commission des affaires financières du Sénat, sur l'étendue de la corruption en Algérie. Il a déclaré que les nouveaux points obtenus au classement de Transparency International pouvaient constituer une incitation à lutter contre la corruption dans les pratiques économiques et financières.

      Il a attribué la propagation de ce phénomène à la crise sécuritaire qu'a connue l'Algérie dans les années 1990. Il a demandé au gouvernement d'être plus strict dans l'application des lois anti-corruption, en particulier au vu du lancement de projets de développement à gros budget dans le pays.

      M. Khodja a ajouté que les responsables politiques et la société civile jouent un rôle important dans la lutte contre les pratiques de corruption, en particulier dans le cadre de ces investissements publics de grande envergure.

      source : Magharebia ( Octobre 2008)
      Dernière modification par chicha51, 26 septembre 2009, 12h55.

      Commentaire


      • #4
        t'es pas tombé sur appréciation de la situation algérienne en matière de corruption qui ne fait pas mieu sur ce registre
        En matière de Corruption on s'en fiche des autres pays. Surtout les pays qui trouve de l'argent sous les sabots d'un cheval, ils peuvent se permettre d'etre corrompus, eux. Il ne faut pas se comparer à l'Algerie, elle peut se permettre de se payer ce luxe, mais pas le Maroc, car au Maroc on ne trouve pas de l'argent sous les sabots d'un cheval, cet argent est le fruit du travail.
        .

        Commentaire


        • #5
          Trouve autre chose de plus crédible comme Transparency international qui a un bureau au Maroc mais qui est interdite en Algérie.
          Dans son classement le plus récent, Transparency International classe l'Algérie comme l'un des pays les plus corrompus du monde, au 92ème rang sur 180 pays étudiés, malgré un modeste gain de sept places. Les experts économiques et financiers du pays expliquent que ce maigre résultat est le produit de la croissance d'un marché parallèle, de la faiblesse des contrôles et du manque d'application et de mise en vigueur de la loi.
          Ils ont fait comment pour classer l'Algerie ?
          Le Maroc leur a fourni des chiffres sur l'Algerie ou quoi ?

          En tout cas, il y a corruption et corruption. Il faut faire la difference entre grosses commissions Sous la table pour faire passer des marches et corruption/mendicite a chaque coin de rue ( graissage de patte).

          Commentaire


          • #6
            Ils ont fait comment pour classer l'Algerie ?
            Le Maroc leur a fourni des chiffres sur l'Algerie ou quoi ?

            Atakor


            Il y a des experts algériens honnêtes qui ne sont pas à la solde de la junte chez toi et qui communiquent avec les ONG internationales.

            Les moyens informatiques et la toile n'ont pas été inventés pour des prunes

            Comme on dit chez nous "Li 3andou bab wahed allah issadou 3lihe."

            En tout cas, il y a corruption et corruption. Il faut faire la difference entre grosses commissions Sous la table pour faire passer des marches et corruption/mendicite a chaque coin de rue ( graissage de patte).

            On parle pas de "Kahwa" ici ,
            Dernière modification par chicha51, 26 septembre 2009, 13h25.

            Commentaire


            • #7
              Il y a des experts algériens qui ne sont pas à la solde de la junte chez toi et qui communiquent avec les ONG internationales.

              Les moyens informatiques et la toile n'ont pas été inventés pour des prunes

              Comme on dit chez nous "Li 3andou bab wahed allah issadou 3lihe."
              Toi qui semble rompu a la pratique, tu pourrais, peut etre, nous eclairer sur le comment on evalue la corruption.


              Li 3andou bab wahed allah issadou 3lihe
              Chez nous, on dit la meme chose.

              Commentaire


              • #8
                Toi qui semble rompu a la pratique, tu pourrais, peut etre, nous eclairer sur le comment on evalue la corruption.
                Il n'y a pas d'evaluation, tu va sur place, et si un gendarme ou un policier te demande de l'argent à la place du PV que tu merite, c'est qu'il y a de la corruption. Ou si tu te presente devant l'administration et que le préposé te demande ou te fait savoir qu'il faut lui gaisser la patte, il y a la corruption, c'est tout, et ce n'est pas un journal qui te le dira.

                Commentaire


                • #9
                  Désoler karp-miller mais le seul classement valable,crédible et internationalement connu c'est celui de Transparency , il y a rien de réjouissant nous sommes tous dans le même navire , c'est pas la peine d'ouvrir un topic sur la corruption au Maroc alors que tu sais qu'on vas te bombardais de preuves pour te montrer que ton pays est beaucoup plus pire que le notre , c'est de l'enfantillage que tu fais en essayant de montrez que parmi les pays corrompus qui est le plus et qui est le moins .

                  Commentaire


                  • #10
                    Ils ont fait comment pour classer l'Algerie ?
                    Le Maroc leur a fourni des chiffres sur l'Algerie ou quoi ?

                    Atakor



                    Pas besoin du Maroc pour denoncer la gangrene chez toi

                    .................................................. ....


                    CORRUPTION EN ALGERIE : le trop-plein!

                    [IMG]http://maamar.*********************/images/20060824192814_maamar.jpg[/IMG]
                    A Georges, voici ma photo, puisque vous le demandez... Y a rien à cacher : je signe de mon vrai prénom et, comme l’ont fait Marius et Anna avant moi, je publie ma photo... A bas l’anonymat et les coup fourrés de ceux qui sa cachent pour distiller leur venin...

                    Ce pays a un grave problème à régler avec la morale. Nous ne pouvons pas parler de développement durable, de mutations socio-économiques patentes, de démocratie et de liberté tant que traînerons, comme de lourds boulets rattachés à notre conscience collective, ces graves affaires de corruption qui défrayent la chronique et découragent tout effort honnête. Le phénomène est certes répandu dans les pays du Tiers-Monde et même dans les nations développées. La corruption est devenue une opération normalisée et un secteur d’activité florissant de la libre entreprise, structuré et institutionnalisé. Le marketing a ses règles que la morale ne connaît pas. Les fameux dix pour cent et les transferts vers des comptes bloqués en Suisse sont des affaires ordinaires. Quant à la lutte contre de telles pratiques, elle requiert la participation active du système bancaire helvétique qui, on s’en doute, n’est pas très pressé de le faire. En attendant, cette corruption se répand comme une épidémie de grippe virale, car l’impunité encourage son extension et sa généralisation à tous les niveaux.
                    Il serait peut-être temps que les services secrets s’occupent de ces nouveaux millionnaires en Euros qui n’ont ni gagné au loto français, ni hérité une parente en Ecosse. L’ancienne-nouvelle mode chez ces gens-là est d’acheter des biens immobiliers dans les quartiers huppés des capitales européennes. Il serait temps de leur demander de s’expliquer sur l’origine de telles fortunes, car ces messieurs ont piqué tellement de dinars que cela «ne remplit plus leurs yeux », comme on dit en langage populaire. Passe encore sur les études de leurs progénitures, payés sur les caisses de l’Etat et les soins à l’étranger, dans les cliniques réputées, pour de petits bobos qui peuvent être traités ici, par des médecins algériens qui n’ont rien à envier à leurs homologues étrangers. A ce propos, je reste toujours perplexe devant l’hypocrisie de beaucoup de nos hauts fonctionnaires qui expriment en public leur satisfaction à propos des « acquis du secteur de la santé algérien », mais qui préfèrent se confier à des toubibs étrangers ! Drôle de logique d’une partie de la direction du pays et même de l’opposition qui trahit la confiance placée en elle par le peuple.

                    Cette digression m’amène à parler du faste dans lequel vivent ces gens-là, souvent issus de milieux populaires jadis écrasés par la misère et le dénuement. Arrivistes à souhait, ils font tout pour effacer de leurs mémoires les privations du passé. Cet argent qu’ils tirent de la corruption leur sert à construire de véritables châteaux qui coûtent des milliards. Or, un simple calcul sur la base de leur fiche de paie indique clairement qu’ils ne pourront jamais amasser le dixième de ces sommes pharamineuses au cours de toute une vie de labeur. Enfin, labeur, voilà un terme inapproprié pour ces blagueurs en costume cravate qui nous racontent des histoires pour nous endormir. Boumediene vivait dans un trois pièces et n’avait pas plus de 600 dinars en banque à sa mort. Son ultime voyage à Moscou, imposé par ses médecins, aura été de courte durée et il est revenu pour être traité à l’hôpital Mustapha Pacha où il est mort d’ailleurs. Et même si des sommités mondiales sont venues à Alger pour étudier son cas, même si des équipements ont été commandés en dernière minute pour traiter sa maladie, l’homme a su donner à son ultime bataille, celle qu’il a mené courageusement contre la maladie, l’image d’un Algérien soigné en Algérie dans un établissement hospitalier populaire qui est aussi le symbole de ce que la santé publique algérienne a de meilleur ! Sa mort à l’étranger aurait donné au peuple le sentiment qu’il y a une médecine à deux niveaux, l’une pour la caste au pouvoir et les riches et l’autre pour Monsieur tout le monde.

                    Quelle confiance accorder à des gens qui n’ont pas… confiance dans les hôpitaux de leur pays ? Quel crédit donner à leur discours sur l’amélioration des conditions de vie, de l’école et de la sécurité quand ils préfèrent les produits occidentaux pour se nourrir et s’habiller, envoient leurs gosses étudier à l’étranger et prennent une armée de barbouzes pour se protéger dans leurs déplacements ? Elle est belle l’Algérie. Hier, à l’heure du socialisme, ils nous menaient en bateau en faisant de belles phrases sur l’engagement révolutionnaire, la justice sociale et l’égalité des chances. Dès qu’ils achevaient leurs discours, ils montaient dans des limousines et s’en allaient vers leur vie de nabab. Nous étions les dindons de la farce. Nous les avons tellement crus que nous avons été nombreux à faire don de nos terres à la révolution agraire. Mais, nous ne regrettons rien ! Nous avons mené avec courage, énergie et dévouement la grande bataille pour le socialisme et quand ils sont venus nous dire que ce système n’arrange plus les affaires de l’Algérie, nous les avons encore crus. En fait, ils avaient tellement amassé d’argent qu’il leur fallait l’investir dans des créneaux porteurs ici même. Ils décident le matin et investissent le soir. Prête-noms, filles et fils gâtés ramenés d’Amérique ou d’Europe : vite, vite, il faut faire le max d’affaires avant qu’un semblant de transparence ne vienne tout gâcher ! Le peuple n’a rien vu venir de cette « reconversion ». Les apparatchiks, si ! Débrouillards invétérés, ils se retrouvent toujours aux meilleures loges ! Dans le socialisme ou le capitalisme ! Et même dans le tranbedisme, système qu’ils ont créé sur mesure pour leurs vastes ambitions mercantiles.

                    Et puis, il y eut l’affaire Khalifa, la goutte qui a fait déborder le vase, l’énorme scandale qui a éclaboussé presque tout le monde. Aujourd’hui que la justice semble s’intéresser à l’affaire, il faut que les femmes et les hommes qui ont en charge ce lourd dossier mesurent son importance pour l’avenir du pays. La justice a une occasion unique de prouver qu’elle est, à défaut d’être totalement indépendante, digne de la confiance du peuple. Nous sommes à un moment charnière dans la vie de notre pays et le procès Khalifa doit être cet instant crucial ou la vérité, enfin libérée de la politique, marquera le point de rupture avec le passé. Les pilleurs du patrimoine national ont trop pris, trop joué avec la justice, trop menti. Il est temps que cela cesse !
                    Aucune confiance ne sera accordée à la classe politique si elle intervient pour dénaturer ce procès ou le fourvoyer dans les règlements de compte. La justice algérienne est en face d’un choix capital pour l’avenir. Il y a va de la crédibilité du pouvoir judiciaire, mais aussi de toutes les institutions de la république. Il faut crever l’abcès et ne reculer devant aucun moyen pour faire toute la lumière sur cette affaire.

                    La corruption peut demain prospérer et atteindre des niveaux insoupçonnables si la vérité est occultée dans cette affaire. Ce serait la meilleure manière d’encourager les voleurs et les corrompus. Mais si le procès est mené jusqu’à son bout, si chaque responsable, cadre ou simple journaliste qui a touché de l’argent de Khalifa paie pour ces manquements élémentaires aux règles de la morale et de la bonne conduite en société, tous les braves de ce pays, tout ceux qui bâtissent, par le travail honnête et la probité, leur avenir et celui de leurs enfants, tous les cadres intègres, les profs d’université qui connaissent des fins de mois difficiles, les magistrats propres et les hommes des médias qui ont su échapper au complot du dinar, tous ceux-là seront récompensés pour leur résistance héroïque face aux tentations de l’argent facile. Et l’Algérie ne sera plus comme avant ! Faites-le pour que le smicard puisse dormir en paix et que le jeune chômeur réapprenne enfin à sourire et à espérer. Sinon, la morale saura qu’elle n’a plus rien à faire en nos terres. Elle demandera un visa pour aller loin, très loin de ce qui ressemblera au territoire des affaires sales.

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                    • #11
                      Depuis que Chicha a fda7 sont erreur, il a disparu meskine

                      Enfin, la corruption est un fléau et il faut lutter contre, il y en a encore au Maroc, mais je sais que les pays voisins sont autant a plaindre que nous de ce point du vue, donc il faut faire des efforts.

                      Commentaire


                      • #12
                        Trouve autre chose de plus crédible
                        C'est justement plus sérieux et plus crédible : http://report.globalintegrity.org/Mo...2008/scorecard
                        L’étude semble plus précise que le fameux index de perception de la corruption de Transparency International, pourtant très utile, et où le Maroc était 80eme sur 180 pays évalués en 2008.

                        Commentaire


                        • #13
                          Transparency International n'a jamais été interdite en algérie. Elle travaille en étroite collaboration avec L'Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), que préside Djillali Hadjadj.

                          Elle a choisit pour toute l'afrique du nord d'implanter son bureau au maroc. ce qui ne veut pas dire qu'elle est interdite en Algérie en Tunisie en Libye et en Égypte.

                          tu cherches de faux-fuyant ou faire diversion.

                          Commentaire


                          • #14
                            Et pour quoi pas ailleurs???
                            Le loyer pas cher. Les filles plus faciles. La météo plus clémente. que sais-je ?

                            Dans tous les cas, c'est mensonger de dire qu'elle est interdite en Algérie, en Tunisie, en Libye et en Égypte.

                            Commentaire


                            • #15
                              il ne suffit pas de lois pour combattre la corruption. Lorsque celle çi gangrène la société, une loi ne sert à rien. Il faut une éducation et un changement de mentalité. Et cela n'est pas facile c'est un projet civilsationnel.

                              Tous les pays du maghreb sont touchés par la corruption, mais le maroc est un cas gravement plus particulier. Corrompre est un acte presque citoyen.

                              H2 n'a t il pas dit ce n'est pas de la corruption c'est de la générosité marocaine?

                              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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