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Bouteflika, avocat du multilatéralisme

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  • Bouteflika, avocat du multilatéralisme

    A l'issue des travaux de la 64e session de l'assemblée générale de l'Organisation des Nations unies, à laquelle il a participé à la tête d'une importante délégation, le président de la République a estimé que cette rencontre a revêtu cette année, compte tenu de la conjoncture internationale, «une dimension particulière». Dans une intervention fort remarquée, mercredi, devant l'Assemblée générale de l'ONU, le président Abdelaziz Bouteflika a abordé en priorité les questions relatives à la paix et à la sécurité dans le monde. Le chef de l'Etat a souligné à cet égard que les objectifs primordiaux du désarmement et de non-prolifération demeurent «otages de la politique des deux poids deux mesures, de pratiques discriminatoires et de non-respect des engagements pris, en particulier par certaines puissances nucléaires».
    Très critique sur cette conception de la gestion des affaires de la communauté internationale, le président de la République n'a pas manqué de fustiger les pratiques qui «n'ont pas épargné les cadres multilatéraux de négociations jouissant, pourtant, de la légitimité et dotés de l'expertise nécessaire pour réaliser des avancées sur la voie du renforcement des objectifs de désarmement et de non-prolifération».
    Ces déclarations qui interviennent à un moment où il est constaté, de par le monde, la multiplication des conflits armés, et une reprise de la course à l'armement, traduisent on ne peut mieux l'intérêt que porte notre pays à la paix et à la stabilité dans le monde. En particulier en Afrique où plusieurs régions sont encore plongées dans la guerre civile et les affrontements armés.
    Elles expriment aussi le souci de l'Algérie de voir la communauté internationale se pencher, sans exclusive et de manière responsable, sur les questions intéressant la paix et la stabilité dans le monde. A l'évidence, le discours prononcé par le président Bouteflika n'a fait qu'exprimer la position de principe de nombre de pays sur des questions qui ne peuvent trouver de réponse sans une concertation internationale, impliquant de facto la reconnaissance du rôle unique de l'institution onusienne et ses démembrements.
    Fidèle à sa démarche, le président de la République s'est entretenu longuement sur nombre de ces questions avec le secrétaire général de l'ONU avec lequel il a passé en revue les questions préoccupantes de l'heure.
    Avec le président Obama, le chef de l'Etat a abordé en particulier des problèmes majeurs liés aux changements climatiques ; l'Algérie étant concernée par ce problème, d'abord en tant qu'Etat, ensuite en sa qualité de coordinateur du groupe des négociateurs chargé de la préparation technique du Sommet de Copenhague.
    Le président Bouteflika a également rencontré le président russe Dimitri Medvedev ainsi que le président iranien Mahmoud Ahmedinejad. Ces deux rencontres ont porté en priorité sur les relations bilatérales, tout comme elles ont été l'occasion d'un échange de points de vue sur les thèmes qui étaient au centre du débat au sein de l'Assemblée générale de l'Onu, à savoir la sécurité et la paix dans le monde, le développement global et la protection de l'environnement.
    Les questions relatives à la coopération, dans le domaine de l'énergie en particulier, ont été également abordées au cours de ces entretiens. Notons, par ailleurs, que la délégation algérienne a eu d'intenses activités lors de cette session.
    Les questions africaines et arabes ont été au centre de ses activités. Il s'agit entre autres de sa participation à la réunion consacrée au problème du Darfour où elle a eu à constater les progrès réalisés pour le règlement de ce conflit grâce aux efforts des pays arabes et africains.
    La délégation algérienne a pris part à deux rencontres des ministres arabes des Affaires étrangères, dont une réunion a vu la participation du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui venait juste de sortir d'une rencontre avec le président américain Obama et d'une autre l'ayant réuni avec le Premier ministre israélien et le président américain.
    Rappelons enfin qu'après l'escale onusienne, le président de la République s'est rendu vendredi dans l'île de Margarita au Venezuela pour participer aux travaux du 2e Sommet Afrique-Amérique du Sud prévu hier.
    « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte
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