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La gendarmerie d’Alger lance un appel à témoin sur le meutre de Samir Daoud

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  • La gendarmerie d’Alger lance un appel à témoin sur le meutre de Samir Daoud

    La gendarmerie d’Alger lance un appel à témoin

    L’unité territorialement compétente enquête toujours sur ce crime abject perpétré contre un père de famille. Un numéro vert (021 37 09 14) est mis à la disposition de tout témoin oculaire pouvant fournir des renseignements utiles aux enquêteurs.

    La Gendarmerie nationale vient de lancer un appel à témoin suite au meurtre d’un jeune citoyen au mois du Ramadhan sur la Rocade sud de la capitale, Samir Daoud, 31 ans, père de deux enfants. Le recours à ce procédé par les gendarmes devra sans doute aider les enquêteurs à avancer dans leurs investigations pour tenter de retrouver l’auteur de ce crime ignominieux contre un citoyen froidement exécuté à l’aide d’une arme à feu. Il s’agit d’une enquête très délicate du fait que l’auteur du crime circulait à vive allure au même titre que la victime sur une autoroute, en sus du crime lui-même perpétré en une fraction de seconde. D’où la difficulté de glaner des indices afin de pister l’auteur toujours en fuite. Selon les éléments d’informations communiqués par le Commandement de la Gendarmerie nationale (CGN), ce drame s’est produit le 9 septembre dernier (à 14 heures) au niveau de la Rocade sud, plus exactement en face du complexe Saidal, en allant vers Alger. La victime, qui roulait sur la troisième voix de l’autoroute à bord d’un véhicule de marque Hing Jug, ne voulait pas céder le passage à une autre personne, qui circulait à bord d’un petit véhicule de tourisme. Une altercation verbale s’en est suivie. L’auteur du crime s’est alors emporté avant de faire usage de son arme à feu en tirant deux coups, blessant mortellement Samir Daoud. Selon les premiers éléments d’investigation, les gendarmes suspectent un véhicule de marque Atos Hyundai ou Maruti immatriculé (…104-16) de couleur grise, sachant que les premiers chiffres de la plaque d’immatriculation sont jusque-là inconnus. Suite à quoi, l’unité de la Gendarmerie nationale territorialement compétente a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances et pister l’auteur de ce forfait qui a visé un jeune citoyen à la fleur de l’âge. “La Gendarmerie nationale lance un appel et demande à tous les usagers de la route, présents et témoins de la scène, à libérer leur conscience et aider les enquêteurs du Groupement de la Gendarmerie d’Alger dans leurs tâches et investigations pour identifier le responsable de ce crime en appelant le numéro vert (021.37.09.14), car tout renseignement à ce propos nous est utile”, lit-on dans cet appel.

    © Copyright Liberté-Algérie
    Dernière modification par DZone, 27 septembre 2009, 15h01.

  • #2
    Il faut faire appel aux services de Mr Peter Falk alias Colombo pour ce genre d'enquête ayant comme toile de fond un crime parfait et plein d'énigmes qui parait être un règlement de compte car nos services "enquêtes et investigations" ne sont pas aptes à éclaircir ce type d'affaires de meurtre n'ayant ni mobile ni témoins ni arme de crime. Les appels à témoin doivent être lancer pour localiser l'auteur du crime gratuit et élucider cette histoire émouvante. Je crains que ce dossier serait classé dort et déjà sans suite.
    Dernière modification par milka, 28 septembre 2009, 13h04.

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    • #3
      Assassiné sur l’autoroute Ben Aknoun - Dar El Beida.

      Le père de la victime réclame une enquête
      Une rixe verbale se termine par deux coups de feu tirés à bout portant à l’aide d’un pistolet Beretta sur un jeune de 30 ans. L’auteur du crime prend la fuite et l’enquête piétine. Bouleversé, le père de la victime réclame son droit à la justice…

      Deux balles tirées à bout portant par un individu ont mis fin à la vie pleine d’espoir de Samir Daoud. Agé à peine de 30 ans, père de deux petites filles en bas âge, le défunt ne se doutait nullement que la mort l’attendait sur l’autoroute de Dar El Beïda-Ben Aknoun, à Alger, en cette belle journée du 9 septembre. A bord de son véhicule et en compagnie de son copain, il avait pour habitude, en ce mois de Ramadhan, d’aller chaque jour à Boufarik pour acheter de la zlabiya à ses enfants et son grand-père. Ce jour-là, les voitures circulaient pare-chocs contre pare-chocs. Subitement, un véhicule noir, de type Atos, est sorti de la file. Avec des codes phares, le conducteur a tenté de se frayer un passage et Saïd, d’un geste de la main, lui a fait signe de patienter. Arrivé au niveau de ce dernier, une altercation verbale s’ensuit et les deux hommes s’échangent des insultes avant que la circulation ne reprenne et que Saïd démarre sa voiture, laissant son interlocuteur derrière lui. Pris de colère, ce dernier accélère pour le rejoindre et se mettre à son niveau. Il tire un pistolet et lui tire deux balles à bout portant. La première traverse la nuque de Saïd, qui s’affaisse sur le volant et la seconde le bras et le dos de son ami. Les coups de feu créent une panique indescriptible parmi les automobilistes, à quelques dizaines de mètres de la caserne de la garde présidentielle. Le tueur continue alors sa route en toute quiétude. Les gendarmes arrivent sur les lieux, mais Saïd est déjà mort et son copain, grièvement blessé, se vide de son sang. La nouvelle tombe tel un couperet, plongeant la famille dans une véritable tragédie. Bouleversé, le père, un cadre d’Air Algérie, frappe à toutes les portes pour arrêter et poursuivre l’auteur du crime.
      Les gendarmes n’ont pas pu lui mettre la main dessus. Le témoin direct de la scène vient juste de se réveiller de son coma, mais n’est pas encore en mesure d’établir le portrait robot, alors que les automobilistes qui étaient présents sur les lieux n’ont pas eu le réflexe d’apporter leurs témoignages pour arrêter rapidement l’auteur. A ce titre, le père de Samir s’est présenté hier à la rédaction pour lancer un appel à témoin : « Je voudrais que les témoins de ce crime nous aident à identifier celui qui a rendu mes deux petites-filles orphelines. Quel que soit son statut, l’auteur ne doit pas jouir de l’impunité. Mon fils n’a rien fait pour mériter une telle mort, même si au fond je sais qu’il doit être au Paradis. Il est mort en jeûnant, après avoir accompli sa prière et durant les dix derniers jours du Ramadhan. Mon deuil ne peut être fait, si celui qui l’a tué reste impuni. Il faut que justice soit rendue pour que l’âme de mon fils puisse reposer en paix… », déclare les larmes aux yeux le père du défunt. Il affirme avoir été entendu par le procureur du tribunal d’El Harrach, mais à ce jour, aucune information sur le tueur ne lui a esté donnée. Il redoute que ce dernier, de part son statut ou son rang, puisse être protégé. De ce fait, il prie toutes les personnes à même de l’aider à faire le portrait robot de l’auteur du crime de prendre attache avec lui ou avec les services de sécurité. Un appel à témoin qui, espérons-le, puisse rendre justice à la famille Daoud.

      Par Salima Tlemçani. El watan du 27/09/2009.
      Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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      • #4
        Allah Yerahmou ou ya3ti essber l'familitou...
        C'est quand même hallucinant !

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        • #5
          Robocop,

          Cette histoire tient de la folie! Pour une altercation, il y a mort d'homme. L'Algérie n'a rien à envier à la Colombie et ses treizes (13) meurtres par jour. Et il paraît qu'en Afrique du Sud, c'est encore pire.

          Comment peut-on vivre dans ce genre de sociétés?

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          • #6
            Les algeriens portent des armes?:22::22::22: Etait- il un gendarme lui meme ce criminel? Un militaire? Un policier en civil?

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            • #7
              Etait- il un gendarme lui meme ce criminel? Un militaire? Un policier en civil?
              Non! c'est quelqu'un assuré de l'impunité!
              Des cas similaires se sont produits mais n'ont pas bénéficié de l'intérêt des médias... notamment le cas du chauffeur poids-lourd assassiné de deux balles par un autre conducteur sur la route RN5 au niveau de Kalous à 5Km de Bouira sous prétexte qu'il ne s'est pas rabattu assez vite sur sa droite , pour le laisser dépasser!!!
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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              • #8
                Salam jovial et à toute la compagnie,

                Hé oui pour un banal accroc de circulation ! Je vous ramène une réaction d'un lecteur d'El watan (forum) à l'article, que j'ai publié au post#3 :

                --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
                L’impunité, l’injustice et l’absence de l’état ont créé cette loi de la jungle ou chacun veut se faire justice.
                Un cas similaire a eu lieu dans les environs de BOUIRA ou un jeune conducteur de camion a été abattu avec un pistolet par un automobiliste. La victime originaire du village de TIKICHORT dans la commune des OUACIFS (Tizi ouzou) était en compagnie d’une autre personne qui n’a pas été blessée. Je souhaite que votre journaliste fasse une enquete sur ce sujet et nous dise ou en est la suite. A ma connaissance, la presse n’a pas évoqué cet assassinat. C’est un sujet trés important auquel il faut sensibiliser la population. merci. meilleures salutations AIT RAHMANE (ORAN)
                Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                • #9
                  La loi est trop laxiste et ne s'applique pas assez... Ressortons les fouets et les sabres et ils y réfléchiront à deux fois avant d'agresser quelqu'un

                  Allah yarham Samir Daoud.

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