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Téhéran a testé de nouveaux missiles.

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    AHMADINEJAD FAIT MONTER LA PRESSION
    Téhéran a testé de nouveaux missiles



    A 72 heures de la rencontre entre le groupe des 5+1 (Etats-Unis, Chine, Grande-Bretagne, Russie, Allemagne et France) au sujet du nucléaire iranien, la République islamique trouble l’Occident.

    «Les forces aériennes des Gardiens de la révolution ont commencé hier des manoeuvres de défense impliquant des tirs de missiles avec l’objectif d’entretenir et d’améliorer les capacités de dissuasion des forces armées du pays», ont indiqué les Gardiens de la révolution dans un communiqué répercuté par les agences de presse Isna et Fars.
    Ces manoeuvres baptisées «Grand prophète 4» devraient durer quelques jours. Il faut savoir que ces types de démonstration ont lieu régulièrement dans les eaux stratégiques du Golfe où il est procédé à des tirs de missiles de moyenne et de grande portées.
    Le missile balistique iranien à moyenne portée Shahab-3 mesure 16 mètres et a une portée de 1300 kilomètres tandis que le Shahab-5 qui peut être propulsé à 3500 kilomètres mesure 32 mètres.
    Cette parade militaire vient d’être annoncée dans la foulée de la déclaration commune faite par le «triumvirat», Etats- Unis, Grande Bretagne et France qui somme Téhéran de coopérer avec l’Agence internationale de l’énergie atomique pour faire la lumière sur les objectifs non avoués de son programme nucléaire.
    La République islamique d’Iran rassure et montre patte blanche en se disant prête à ouvrir tous ses sites à l’Aiea.
    «Le président, Mahmoud Ahmadinejad, a affirmé que nous n’avions pas de problèmes pour une inspection conformément aux règles. Nous discuterons avec l’agence de cette question et la date de l’inspection sera annoncée ultérieurement après accord avec l’Aiea», a déclaré à la télévision d’Etat le chargé du nucléaire iranien, Ali Akbar Salehi. Les Occidentaux ont, de leur côté, exprimé leur très vive inquiétude depuis que l’existence d’un nouveau site d’enrichissement d’uranium ait été révélé et ne croient pas à un traître mot de la part des responsables iraniens.
    «Ne laissons pas les dirigeants iraniens gagner du temps pendant que les centrifugeuses tournent. Si d’ici au mois de décembre, il n’y a pas de changement profond de politique de la part des dirigeants iraniens, des sanctions devront être prises», a averti Nicolas Sarkozy vendredi, dans une déclaration commune lue par le chef de l’Etat français, à laquelle se sont joints le président américain et le Premier ministre britannique.
    Un dialogue de sourds qui prend l’allure d’un bras de fer annoncé et repoussé depuis quelques années maintenant. Les pays européens et, à leur tête les Américains, prendront-ils le risque d’ouvrir un troisième front en Iran alors qu’ils se sont déjà embourbés en Irak et en Afghanistan? En tous les cas, l’on n’a jamais été aussi proche d’une intervention armée ou de frappes aériennes pour tenter de faire fléchir les dirigeants iraniens dans la poursuite du développement de leur programme nucléaire civil.
    Ce que souhaite et recherche l’ennemi juré de Téhéran: Israël. «La plus grande menace à laquelle le monde est confronté est l’alliance entre le fondamentalisme religieux et les armes de destruction massive. Le défi le plus urgent que cette organisation (l’ONU) doit relever est celui d’empêcher les tyrans de Téhéran d’acquérir des armes nucléaires», a déclaré, Benjamin Netanyahou, le 24 septembre lors de son allocution prononcée devant l’Assemblée générale de l’ONU.
    Au cours d’une conférence de presse organisée le lendemain à l’Hôtel Intercontinental de New York, Mahmoud Ahmadinejad, dans une allusion à peine voilée, a remis à sa place le Premier ministre israélien. «Certains pays n’ont même pas signé le TNP, le Traité de non-prolifération, mais s’en prennent à d’autres alors qu’ils ont eux-mêmes plusieurs milliers de bombes.»
    Questionné sur les risques d’un éventuel bombardement des sites du nucléaire iranien par les forces aériennes de l’Etat hébreu, le président iranien a déclaré qu’Israël «était trop petit et ne peut rien faire contre l’Iran». Les manoeuvres, qui devaient débuter hier, et qui doivent donner un aperçu de la capacité de la République islamique à riposter en cas d’agression, laissent penser que les pays aux intentions belliqueuses réfléchiront par deux fois avant de se décider à passer à l’acte.
    L'expression
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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