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Là où mes reves s'endorment

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  • Là où mes reves s'endorment

    Là où s'endorment mes rêvent



    Là où s'endorment mes rêves
    Sur une pilule désoxygénée
    Une cellule de peau éventrée
    Un matelas s'étend sur la grève...

    Péruvien de secours et poncho
    De circonstance, je reviens de Mexico
    Au chaud dans un balcon A Rio
    Sans passeport, sans impresario

    De la Vega, je ne serais jamais
    Dernière vague, l'emblème
    Le plus improbable, je revêt
    Mon costume de Kevlar crème

    J'avais en mémoire les moires
    Ondulantes des marées
    Avec le calme du conteur d'histoire,
    Je m'en suis doucement séparé

    Ma terreur avait la proximité
    Des mannes les moins obscures
    Mais comme j'œuvre pour la postérité
    J'ai fait du rêve une sinécure...

    Je trouve le sommeil écarlate
    Éclatant la pupille endormie
    L'exposant aux minables artefacts
    Me mentir devient une manie...

    Les couleurs retentissent sur mes draps
    Laissant l'impression d'arc en ciel
    Pour unique trésors un corps froid
    Comme tribu versé a l'éternel...

    La face rabougri de couleurs bariolé
    J'ai teinté ma gueule d'un carnaval calciné
    Au diable les usage je crié: Olé !
    Et le taureau s'empresse de m'embrocher...

    Resquille habile des destinées infâme
    L'inertie n'est fatale que pour l'indigent
    Et si l'alcôve effleure les coroles du temps
    je fuirais comme le vent, dans les rue de Paname

    Là où mes rêves s'endorment,
    Sur une couche de verre glacé
    La ou il ne prennent jamais forme
    Ou l'espoir est cadenassé...

    Chaarar,
    Dernière modification par Chaarar, 28 septembre 2009, 17h37.
    Je n'ai que mes mots pour pleurer...

  • #2
    Avec le calme du conteur d'histoire

    Chaarar, merci pour une magnifique lecture. Il est si troublant de force ton poeme!

    Commentaire


    • #3
      salut chaarar ..

      réveiller tes réves chaaarar c'est mieux pour nous...c'est un mangifique poéme..mon ami..merci le partage ........ sahit mon grand..
      Quand on aime, ou bien l’on n’a point de peine, ou bien l’on aime jusqu'à sa peine.
      Saint augustin

      Commentaire


      • #4
        Merci beaucoup a vous deux pour vos mots sur mes rêves endormis....
        Je n'ai que mes mots pour pleurer...

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        • #5
          charourrr ya charourrr, magnifique comme toujourrrs, un vrais enrichissement que de lire tes poême, merci du partage
          Désormais je compte les jours...pour te retrouver mon amour...

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