GENÈVE - L'ambassadeur du Maroc auprès de l'ONU à Genève a demandé lundi au Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) de proposer aux Sahraouis vivant dans les camps de Tindouf (sud algérien) une "réinstallation dans des pays tiers".
Pour le diplomate, M. Omar Hilale, l'Algérie bloque aussi bien les solutions de "rapatriement volontaire" dans la partie du Sahara contrôlée par le Maroc que de "l'intégration locale" sur le territoire algérien.
M. Hilale a notamment condamné "le veto de l'Algérie au recensement des populations des camps, et partant de leur droit au rapatriement volontaire". Ce refus "est synonyme de leur condamnation à une peine collective d'exil à perpétuité", a-t-il estimé.
"Aussi, et face au blocage humanitaire actuel, le Maroc voudrait demander au HCR (...) d'informer les populations des camps sur leur droit de pouvoir quitter les camps et de choisir librement de se réinstaller dans des pays tiers", a déclaré M. Hilale devant le Comité exécutif du HCR.
"Le HCR ne devrait plus se limiter, dans les camps de Tindouf, à son seul mandat d'assistance alimentaire, mais devrait l'élargir, comme l'y obligent ses statuts, à la protection en général et la mise en oeuvre des solutions durables en particulier", a ajouté l'ambassadeur marocain.
Le diplomate, qui a exprimé "la crainte que le sentiment de désespoir qui taraude les populations de ces camps ne soit exploité par des réseaux terroristes qui sévissent dans la région sahélo-saharienne", a assuré que la démarche du Maroc vise à "affranchir des affres de l'exil" les Sahraouis des camps.
Enfin, l'ambassadeur marocain a assuré que les réfugiés des camps qui choisiraient une réinstallation ailleurs dans le monde "garderont leur droit légitime, plein et entier, de pouvoir participer, le moment venu, à toute consultation référendaire sur la solution politique et définitive qui émergerait des négociations actuelles sous les auspices du Conseil de sécurité".
Selon le Front Polisario, plus de 165.000 Sahraouis vivent dans les camps de Tindouf, à quelque 1.800 km au sud-ouest d'Alger.
Le Front Polisario réclame, avec le soutien de l'Algérie, l'indépendance du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc.
Rabat propose pour sa part un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute indépendance.
Les chiffres du Front Polisario sont plus élevés que les estimations de l'ONU, qui souhaite donc l'organistation d'un recensement, refusé par l'Algérie.
(©AFP / 28 septembre 2009 19h52)
Pour le diplomate, M. Omar Hilale, l'Algérie bloque aussi bien les solutions de "rapatriement volontaire" dans la partie du Sahara contrôlée par le Maroc que de "l'intégration locale" sur le territoire algérien.
M. Hilale a notamment condamné "le veto de l'Algérie au recensement des populations des camps, et partant de leur droit au rapatriement volontaire". Ce refus "est synonyme de leur condamnation à une peine collective d'exil à perpétuité", a-t-il estimé.
"Aussi, et face au blocage humanitaire actuel, le Maroc voudrait demander au HCR (...) d'informer les populations des camps sur leur droit de pouvoir quitter les camps et de choisir librement de se réinstaller dans des pays tiers", a déclaré M. Hilale devant le Comité exécutif du HCR.
"Le HCR ne devrait plus se limiter, dans les camps de Tindouf, à son seul mandat d'assistance alimentaire, mais devrait l'élargir, comme l'y obligent ses statuts, à la protection en général et la mise en oeuvre des solutions durables en particulier", a ajouté l'ambassadeur marocain.
Le diplomate, qui a exprimé "la crainte que le sentiment de désespoir qui taraude les populations de ces camps ne soit exploité par des réseaux terroristes qui sévissent dans la région sahélo-saharienne", a assuré que la démarche du Maroc vise à "affranchir des affres de l'exil" les Sahraouis des camps.
Enfin, l'ambassadeur marocain a assuré que les réfugiés des camps qui choisiraient une réinstallation ailleurs dans le monde "garderont leur droit légitime, plein et entier, de pouvoir participer, le moment venu, à toute consultation référendaire sur la solution politique et définitive qui émergerait des négociations actuelles sous les auspices du Conseil de sécurité".
Selon le Front Polisario, plus de 165.000 Sahraouis vivent dans les camps de Tindouf, à quelque 1.800 km au sud-ouest d'Alger.
Le Front Polisario réclame, avec le soutien de l'Algérie, l'indépendance du Sahara occidental, ancienne colonie espagnole annexée en 1975 par le Maroc.
Rabat propose pour sa part un plan de large autonomie sous sa souveraineté, refusant toute indépendance.
Les chiffres du Front Polisario sont plus élevés que les estimations de l'ONU, qui souhaite donc l'organistation d'un recensement, refusé par l'Algérie.
(©AFP / 28 septembre 2009 19h52)
Commentaire