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djezzy:redressement de 420 millions de dollars

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  • djezzy:redressement de 420 millions de dollars

    DJEZZY A ÉTÉ DESTINATAIRE D'UN AVIS DE REDRESSEMENT



    Jusqu'à hier après-midi, il nous était impossible de contacter le moindre responsable pour confirmer ou infirmer le montant réel du redressement fiscal dont a fait l'objet l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy.

    On ne parle plus en effet de 3,5 milliards de dinars (50 millions de dollars), mais de 30 milliards de dinars, soit l'équivalent de 420 millions de dollars ! Selon une source proche de l'administration générale des impôts, cet avis de redressement «astronomique» a été communiqué à l'opérateur téléphonique, lequel, pour s'en acquitter, devrait puiser dans ses caisses égyptiennes, au risque de voir la cotation de ses titres fortement baisser sur la Bourse du Caire.
    La presse, qui a fait largement écho des déboires d'Orascom, le propriétaire de la marque Djezzy, avec les autorités du pays, avait évoqué au départ un montant de 3,5 milliards de dinars, dus au titre de l'exercice 2004, que ce dernier aurait refusé de payer à l'administration des impôts. L'opérateur, avait-on rapporté, aurait estimé qu'en 2004, il jouissait encore des avantages fiscaux prévus par la loi, à savoir une exonération d'impôts et autres taxes durant les 5 premières années d'exercice.
    En fait, révèle-t-on, les 3 milliards en question ne représentent que les pénalités appliquées à l'encontre de Djezzy, ce qui ne manquera pas de peser lourdement sur sa trésorerie. Bien que cette information ait été répercutée sur plusieurs sites internet, Djezzy et l'administration des impôts sont demeurés de marbre, préférant s'abstenir de tout commentaire.

    Cette attitude n'a pas été sans laisser gonfler des rumeurs sur le devenir du groupe Orascom, dont on dit qu'il n'a plus les faveurs du gouvernement, après que ce dernier lui ai accordé de nombreuses largesses, lui facilitant d'investir dans plusieurs secteurs juteux.
    A. L.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Algérie : pourquoi la fusion Lafarge-Orascom a provoqué la colère de l’Etat algérien

    Moins de trois semaines après le discours du président Bouteflika devant les maires du pays, le gouvernement a annoncé hier une série de mesures concernant l’investissement étranger en Algérie. Elles sont destinées à accroitre le contrôle de l’Etat sur les opérations menées par des sociétés étrangères dans le pays. Ces mesures ont été directement provoquées par l’épisode de la fusion, fin 2007, entre le français Lafarge et l’égyptien Orascom dans le ciment.

    Dans ce dossier, le groupe égyptien a fusionné avec Lafarge sans informer au préalable l’Etat algérien. Certes, ce type d’opération est souvent entouré d’une confidentialité importante : Lafarge et Orascom sont cotés en Bourse et d’éventuelles fuites concernant leurs projets de mariage auraient pu provoquer des variations importantes dans le cours des deux groupes, voire faire échouer l’opération. Légalement, Orascom n’avait pas le droit d’informer l’Etat algérien sur ses projets, d’autant que ces derniers ne concernent pas seulement sa filiale algérienne mais l’ensemble du groupe, présent dans plusieurs pays. «Si Orascom avait informé tous les gouvernements des pays où il est présent et attendre leur accord, la fusion aurait pris des années au lieu de quelques mois », explique un banquier d’affaires.

    Mais dans le cas de l’Algérie, la situation est différente. Dans les milieux d’affaires internationaux, l’Etat algérien possède la réputation de vouloir «contrôler» les opérations menées par des groupes étrangers sur son sol. « Quand des les années 1990, l’Algérie avait besoin d’argent et d’investissements, personne n’est venu. Aujourd’hui, avec les caisses pleines, tout le monde veut venir. Nous allons faire une sélection et accepter qui on veut chez nous », explique un haut responsable algérien qui a requis l’anonymat. Pour les dirigeants algériens, c’est une question de souveraineté nationale.

    Et Orascom, fortement présent sur le marché algérien dans plusieurs domaines, ne pouvait l’ignorer. Pour sa part, le français Lafarge, dont les projets d’implantation en Algérie présentés dès 2006, s’étaient heurtés aux réticences du gouvernement, savait que l’acquisition d’Orascom Cement ne pouvait être perçue que comme une entrée par effraction sur le marché algérien. Dans ce contexte, en acceptant de lui ouvrir les portes, Orascom a franchi une ligne rouge : il s’est substitué à l’Etat dans le choix de ses partenaires étrangers.

    Lafarge et Orascom auraient pu, dans un premier temps exclure l’Algérie de leur deal global, en attendant l’accord formel des autorités algériennes. Ce type de montage est courant à travers le monde. Il aurait suffit par exmple de sortir la filiale algérienne du giron d’Orascom Cement. Mais ils ne l’ont pas fait. Et pour cause. Pour Orascom, la plus-value réalisée en Algérie était exceptionnelle (plus de 1,5 milliards de dollars, comme nous l’avions révélé le 5 juillet, un chiffre confirmé par le président Bouteflika dans son discours devant les maires). Il ne pouvait pas laisser une telle occasion lui échapper. Pour Lafarge, c’était l’occasion de prendre sa revanche sur la « bureaucratie » algérienne en pénétrant un marché prometteur dont les portes lui étaient fermées depuis des dizaines d’années.

    Mais ces calculs pourraient s’avérer désastreux pour les deux groupes. Orascom est en disgrâce et sa filiale mobile Djezzy pourrait payer les frais de l’imprudence de sa maison-mère. Pour sa part, Lafarge, selon des sources proches de ce groupe, redoute désormais une réaction hostile des Algériens. L’Etat pourrait notamment imposer à Lafarge de rembourser l’ensemble des aides dont avait bénéficié Orascom Cement lors de son implantation en Algérie.

    Sonia Lyes

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    • #3
      420 millions ! Wow ! Orascom va payer très cher.
      Les dirigents d'Orascom ont vraiment été stupide. Le marché algérien leur a été offert sur un plateau. D'autres opportunités les attendaient. Ils savaient très bien que leur deal avec Lafarge n'allait jamais être accepté par Alger mais ils l'ont quand même faits ! Qu'ils assument maintenant !
      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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      • #4
        c ce que je dis, dans ce pays la betise fait plus de dégats que les bombes ..

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        • #5
          les investisseurs n'aiment pas trop le l'intrusion de la politique dans le bizness

          cela les mets très mal a l'aise

          incapables de prévoir

          la politique c'est une langues qu'ils ne comprennent pas bien
          .
          .
          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
          Napoléon III

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          • #6
            Wow comment tu peux cautionner une ingérence aussi flagrante dans la vie de sociétés 007?

            Des multinationales ne se laissent pas impressionner par les états. Si elles sentent que le vent tourne, elles savent retirer leurs billes et tout te balancer à la figure en te laissant dans la *****.

            420 millions de dollars de redressement fiscal tombé du ciel ça ne va pas encourager d'autres entreprises à venir. Sérieusement il faut être timbré pour venir investir en Algérie aujourd'hui avec un gouvernement qui te ponds des lois parachutées et qui s'amusent à faire des redressements à son bon vouloir...
            C'est beau d'avoir de la tune, mais si à chaque fois qu'il est question de le lâcher le client se rebiffe, même le plus patient des créanciers va en avoir marre.

            Il ne semble y avoir aucune règle écrite, tout est au feeling.
            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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            • #7
              Ce groupe est de loin l'opérateur qui a bénéficier le plus d'avantages. pour sa filiale telecom

              - la licence payée par tranche sur plusieurs années.
              - crédits accordés par des banques algériennes avec un taux préférentiel.
              - lancement de l'opération(Vente d'abonnement) 4 mois avant l'installation du réseau.
              - freiner l'opérateur historique(public) pour qu'il puisse se développer sans concurrence pendant presque une année
              - pas de ventre d'une nouvelle licence avant 3 ou 4 ans.
              -exonération de taxe et d'impôts pendant 5 ans.

              pour Orascom, sa filiale Algérienne est de loin sa meilleur acquisition... c'est la locomotive des autres filiales télecom du groupe... mais Orascom depuis le début joué a un jeux très dangereux... pour vous donner une idées il fait de la sous traitance le plus souvent qu'avec ses filiales égyptiennes, même pour acheter du papier et a des prix nettement supérieur que les prix locaux .. pour acheter du matériels ou des solutions il passe le plus souvent (pour ne pas dire a chaque fois) par ses opérateurs égyptiens (ou libanais un certain moment), qui coûte beaucoup plus cher, au lieu de s'adresser directement a la source, ou passer par un sous traitent algerien... en plus la plus part des ces solutions ne seront même pas utilisées. le nombre de consultants représente prés de 10% de la masse salariale!! c'est faramineux!! en plus payés a l'heure...(vous imaginez pourquoi toutes ces pratiques, pas la peine de vous faire un dessin)

              et j'en passe ...ce n'est qu'un aperçu...
              Dernière modification par Arès, 30 septembre 2009, 13h00.
              Anakin

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              • #8
                Les dividende OTA du premier semestre 2009 sont de l'ordre de 320 Millions de dollars.

                >>>au risque de voir la cotation de ses titres fortement baisser sur la Bourse du Caire.

                Je pense qu'ils ont largement de quoi payer si cette info s'avère vraie. Mais il semblerai que le gouvernement algérien tente de les empêcher de vendre OTA, après la série de vente qu'ils ont effectué en 2008 en Irak et ailleurs, la holding Orascom veut se débrasser des activités telecom, mettre en poche ses plus values et investir ailleurs.

                Si le titre baisse la holding est opéable.

                Deuxième scénario possible, l'état algérien veut récupérer les actifs au profit de l'opérateur historique mais aux moindres frais, il attends que la valeur boursière de la holding s'ecroule pour négocier une solde de tout compte. Scénario moins plausible, vu qu'il a affaire à des renards de la finance. De toute façon il n'a aucun moyen légal pour endiguer les colossales dividendes de OTA en algérie, il lui reste donc à donner des vitamines et placer Mobilis sous perfusion permanente pour que ces derniers reconquérissent les parts du marché qu'ils ont perdu au fil du temps et des bêtises de hommes de décision. Solution hasardeuse car rien n'est garanti.

                Une course contre la montre est donc engagée, si Orascom trouve un qcquéreur (le scénario catastrophe serait que l'acquéreur se nomme Qtel) c'est tout simplement la fin de mobils et l'algérie sera désignée comme le seul pays au monde dont l'opérateur historique est minoritaire en matière de parts de marché.

                Tout dépend des intentions des uns et des autres.
                Dernière modification par citoyen, 30 septembre 2009, 12h38.

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                • #9
                  djezzy:redressement de 420 millions de dollars
                  Orascom a bénéficié de largesses de la part du pouvoir et n'a pas vraiment joué le jeu. de plus, Ils ont voulu joué au plus malin avec le cimentier Lafarge.

                  Ils sont maintenant dans le collimateur.Le gouvernement a enfin réagi.
                  " Les conseilleurs ne sont pas toujours les payeurs "

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                  • #10
                    Salut Geass:
                    Wow comment tu peux cautionner une ingérence aussi flagrante dans la vie de sociétés 007?
                    Je ne cautionne pas, loin de là. Je suis contre ce genre de pratiques mais l'Algérie est... l'Algérie. Ce que pensent les opérateurs étrangers est très secondaire. Ca n'a rien à voir avec ce qui se passe ailleurs. Le marché algérien est unique en son genre. Vu de l'extérieur, c'est un foutoir (et c'est vrai) mais de l'intérieur, il y a un tout un code connu par ceux qui font parti de ce système. Pour réussir, il faut avoir les gros bonnets à tes côtés. Ils te donnent leur confiance, tu dois en faire de même sinon ils te descendent (Khalifa pas exemple ou Tonic dernièrement).
                    Ce redressement contre Djezzy est-ce simplement une mise en garde ou est-ce le début de la fin ?
                    Je dis simplement que Orascom a été vraiment stupide de ne pas respecter les règles du jeu...

                    Salam Pihman :
                    la politique c'est une langues qu'ils ne comprennent pas bien
                    Détrompes-toi. Il en va de même pour les autres pays, chantre du capitalisme inclus. Aux USA, nous avons beaucoup d'exemples: ports refusés à DPW. Blocage dans le secteur automobile contre les japonais. Blocage contre les canadiens dans le bois d'oeuvre, etc... La France avec le groupe Fortis où le brésidane Sarko lui-même s'est occupé des négociations lui-même pour BNP Paribas tel un parrain avec le cigare... j'avais posté l'article.
                    Dernière modification par DZmes Bond, 30 septembre 2009, 13h14.
                    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                    • #11
                      Il y a vraiment des griefs retenus contre Djezzy de plus selon des bruits de couloir, des enquêtes sont en cours au sujet de plusieurs infractions à la législation tant sur le transfert de dévises que sur les aspects reglementaire relatifs l'exploitation de l'infrastructure télécom.

                      Depuis Mi-2008, OTA a reçu une suspension d'importation de matériel télécom qui a été levée depuis, mais la douane (donc le minsitère) avait de forts soupçons sur des malversations et anomalies dans les opérations d'import de OTA.

                      Si derrière il y a des complicités, on le saura peut être jamais mais à coup sûr ils seront pas inquiétés.

                      >>>Djezzy et l'administration des impôts sont demeurés de marbre, préférant s'abstenir de tout commentaire.

                      Les deux protagonistes vont probablement négocier à l'abris des regards étant donné les enjeux et les gros sous (big cake en partage), si OTA se sentait vraiment lésé, il aurait pu rendre l'affaire publique en s'adressant directement au tribunal compétant. Ce qui prouve que pour l'instant Orascom conteste par presse interposée et laisse venir le ministère. Donc ils ont forcément des cartes à jouer qui risque d'éclabousser du beau monde.

                      D'ailleurs en cas de malversations avec des complicités locales, le régime algérien s'arrangera en cas de départ d'ORASCOM pour que se dernier respecte l'omerta.

                      A la différence de Khalifa, Orascom a ses relais à l'étranger et peut faire du mal au régime, c'est affaire délicate chaque adversaire avancera prudemment ses pions, le feulleton risque d'être très long sauf si les nerfs des adversaires lâchent .

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                      • #12
                        You hrira hadi lol Vous devriez créer un Master spécialisé en Hautes Études de Sacs de Nœuds dans vos universités. Woullah Matanfhem wallou fhadchi ta3koum pourtant j'essaie lol
                        La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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