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Mohammed VI lance le projet Haliopolis dédié aux métiers halieutiques,pour 600 MM $

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  • Mohammed VI lance le projet Haliopolis dédié aux métiers halieutiques,pour 600 MM $

    Signature à Agadir d’une convention relative au projet Haliopolis


    Le budget de ce projet industriel est estimé à 6,6 milliards DH





    Le Roi Mohammed VI a présidé, mardi 29 septembre dans la commune rurale Drarga (Agadir), la cérémonie de signature d'une convention relative à la réalisation du projet industriel Haliopolis, d'un investissement total estimé à 6,6 milliards de dirhams
La convention définit les conditions et les modalités d'aménagement, de valorisation, de promotion et de gestion de ce futur parc industriel et prévoit la mise en place d'infrastructures liées au projet, explique l’agence Maghreb Arabe Presse (MAP).
Elle a été signée, entre autres, par Chakib Benmoussa, ministre de l'Intérieur, Salaheddine Mezouar, ministre de l'Economie et des Finances, Aziz Akhannouch, ministre de l'Agriculture et de la Pêche maritime et Reda Chami, ministre de l'Industrie, du Commerce et des nouvelles technologies. 
Au début de cette cérémonie, le Souverain a suivi des explications sur le projet qui sera réalisé en deux tranches, la première étant prévue courant 2010.
La réalisation du parc Haliopolis s'inscrit dans le cadre de la création d'un pôle de compétitivité halieutique régional basé sur un concept innovant de nouvelle génération de parcs industriels intégrés offrant une gamme diversifiée de services.
Le futur parc industriel devant générer quelque 20 000 emplois, dont 13 000 directs, répondra aux standards internationaux en offrant aux investisseurs des lots de terrains équipés, des unités prêtes à l'emploi, des plateaux de bureaux et une pépinière d'entreprises.

D'un potentiel de transformation de produits de la mer de 500 000 tonnes, dont 150 000 tonnes pour les usines délocalisées et 350 000 tonnes pour les nouvelles unités industrielles, le parc sera érigé sur une superficie totale de 150 hectares répartis sur les industries de transformation, les industries de support, les activités logistiques et les activités de services.

L'enveloppe budgétaire consacrée au projet se répartit sur 6 milliards de DH pour la construction et le développement et 600 000 DH pour l'aménagement.

Dans ce cadre, il est prévu la constitution d'une société chargée de gérer et de développer le projet en partenariat avec la région Souss-Massa-Drâa, le Fonds Igrane, le Crédit Agricole du Maroc et la société Medz.
    Par ailleurs, le Roi a présidé le même jour à Agadir, la cérémonie de présentation de la nouvelle stratégie du secteur halieutique au Maroc, organisée dans le cadre des travaux du Conseil Supérieur halieutique (29-30 septembre).
Deux conventions ont été signées entre le gouvernement et des établissements publics lors de cette cérémonie. Des conventions destinées à la promotion et au développement du secteur de la pêche maritime ainsi qu'au renforcement des équipements portuaires.

  • #2
    Il n´arrete pas et il ne se fatigue pas. Personnellement je dis bravo a ce M6. Faut rendre a Cesar ce qui est a Cesar.

    Et ce fut grand temps pour la peche. Restent toujours la sante, l´enseignement et le developement humain en general.

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    • #3
      Maroc: lancement d'un vaste plan de développement de la pêche

      AGADIR (Maroc), 29 sept 2009 (AFP) - Le roi Mohammed VI du Maroc a présidé mardi à Agadir (sud) au lancement d'un vaste plan de développement du secteur de la pêche à l'horizon 2020 baptisé Halieutis. Halieutis se fixe comme objectif de moderniser le secteur halieutique marocain -c'est à dire la flotte de pêche, les ports et les industries de transformation-, dans le but d'augmenter sa contribution au développement du pays.

      "Ce plan est une stratégie globale qui vise à offrir à toute l'activité liée au secteur de la pêche un cadre organisé et propice à son développement", a déclaré le ministre marocain de l'Agriculture et de la pêche Aziz Akhnous, à l'occasion d'une réunion du Conseil supérieur pour la sauvegarde et l'exploitation du patrimoine halieutique, qui se tient à Agadir jusqu'au 30 septembre.

      Trois grands pôles de développement ont été retenus: Tanger (nord), Agadir et l'axe Laâyoune/Dakhla (Sahara occidental), a-t-il précisé. Le projet d'Agadir, appelé Haliopolis, a été présenté mardi. Il sera réalisé en deux tranches, l'exécution de la première étant prévue courant 2010. Il s'agira, selon le ministre de l'Agriculture et de la pêche, d'un parc industriel d'une superficie de 150 hectares qui générera quelque 20.000 emplois, dont 13.000 directs.

      Il offrira aux investisseurs des lots de terrains équipés, des plateaux de bureaux et une pépinière d'entreprises. Haliopolis aura un potentiel de transformation de produits de la mer de 500.000 tonnes/an. Selon Aziz Akhnous, le plan Halieutis vise la durabilité de la ressource, la performance et la compétitivité du secteur. Il s'agit, a-t-il poursuivi, d'augmenter la valeur des exportations marocaines de produits de la mer, pour qu'elles atteignent 2,13 millards d'euros en 2020, contre 0,820 milliard en 2007. Le secteur de la pêche maritime contribue aujourd'hui à hauteur de 2 à 3% du PIB marocain. Il emploie 170.000 personnes directement et 490.000 indirectement.

      Environ 1 million de tonnes de poissons sont pêchées annuellement, pour un chiffre d'affaires de 16,3 milliards de dirhams (1,5 milliard d'euros) en 2007. Le Maroc possède une zone économique exclusive de plus d'un million de km³. Le pays compte 22 ports de pêche, 344 chalutiers hauturiers et 1.835 bateaux de pêche côtière.

      (Copyright AFP)

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      • #4
        Il faut continuer a renforcer tout les secteurs qui sont le moteur a long terme du maroc, avec cette initiative la rentabilité ne sera que positive et augmentera...
        Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

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        • #5
          il faut surtout preserver la ressource

          le risque d'un effondrement comme à terre neuve existe
          .
          .
          ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
          Napoléon III

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          • #6
            Il faut aussi développer l'aquaculture dans le sud, il y a des espèces de mollusques et de poissons qui peuvent rapporter de véritables fortunes!
            La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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            • #7
              ya trop de il faut aussi
              oui oui c'est ça
              il faut aussi
              avant de posté des propagande les lancement des projets,
              j'attends la realisation de tout ces fameux projets en attendant je n'abandonne pas le menchar et les caricature zkara f moulay el 3amariya
              المجد والخلود للرفيق والمناضل المغربي ابراهام سرفاتي

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              • #8
                ouDjda tu attends?? tu es qui pour attendre? sir tkamech.wjah attend plutot le jour ou tu pourra utiliser le robinet 24/24 40 ans d histoire 40 ans de pompage ou tji tahdar 3la siyadek
                Confusion will be my Epitaph...

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                • #9
                  OUdjdi men tlemcen
                  j'attends la realisation de tout ces fameux projets
                  Ca sent le vécu...

                  Vous seriez pas algérien vous ?

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                  • #10
                    Projet intéressant.
                    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                    • #11
                      il faut surtout preserver la côte du peuple sahraoui spolié de ces ressources naturelles: peches et phosphates.

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                      • #12
                        Faut arrêter ces conneries.

                        95% des phosphates du Maroc proviennent du "Dakhil" et les installations de BouCrâa ne servent qu'a faire vivre les quelques 20 000 habitants de cette petite commune.
                        Quant au poissons je n'ai jamais vu une activité pareilles s'arrêter à cause de pb d'ordre politique. C'est pas comme le petrole ou je ne sdais quoi, la pêche reconstitue ses stocks et fait vivre des milliers de citoyens qui mourrai de faim si on suivai les revendications du polz.

                        J'ai jamais entendu l'OLP demander à interdir la pêche à Gaza.

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                        • #13
                          il faut surtout preserver la côte du peuple sahraoui spolié de ces ressources naturelles: peches et phosphates.
                          arretes de faire de HS,t'es quelqu'un de censé toi.....et puis apprends à respecter le maroc,ca te fera pas de mal,généralement lorsqu'on respecte on est respecté....wa salam.

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                          • #14
                            il faudra se mettre d'accord une fois pour toute

                            est ce que la Maroc se ruine au SO ou est ce qu'il en profite en la spoliant
                            .
                            .
                            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                            Napoléon III

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                            • #15
                              Pêche: Le détail du plan Halieutis

                              . Durabilité, performance, compétitivité, trois axes majeurs

                              · Seize projets structurants


                              · Objectif: tripler le PIB du secteur d’ici 2020


                              C’EST parti pour le plan Halieutis! La nouvelle stratégie de développement intégré du secteur halieutique au Maroc a été présentée à SM le Roi Mohammed VI, hier à Agadir, par Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la Pêche maritime. C’était à l’ouverture des travaux du Conseil supérieur halieutique, en présence d’un riche parterre d’institutionnels et de professionnels de la filière.

                              Composée de trois axes majeurs, la nouvelle vision sectorielle s’appuie sur trois mots clés, à savoir durabilité, performance et compétitivité. Pour les concepteurs de la stratégie, il s’agit à travers l’aspect de durabilité d’assurer la pérennité de la ressource pour les générations futures mais aussi de procurer de la visibilité aux acteurs économiques pour investir.
                              D’un autre côté, il est question de faire des marins les premiers acteurs d’une pêche responsable. Les détails.

                              · Renforcer la compétitivité


                              La nouvelle stratégie vise une réorganisation du secteur pour assurer les conditions optimales sur toute la chaîne de traitement du produit, c’est-à-dire de son débarquement à sa commercialisation.

                              Il s’agit par là de mettre sur les marchés un produit compétitif et bien valorisé. Mais également assurer à l’industrie nationale de la conserve la régularité de l’approvisionnement d’une matière première de qualité organoleptique de premier choix. De manière à conquérir des parts de marché tant au niveau national que mondial.

                              · Réaménager les pêcheries


                              Pour une meilleure valorisation du patrimoine halieutique, la nouvelle feuille de route du secteur a arrêté 16 projets structurants à mettre en œuvre.
                              Les quatre premiers s’articulent autour de la durabilité de la ressource. Dans cet objectif, il est question d’aménager les pêcheries sur la base de quotas «pour atteindre un rendement maximal durable pour 95% des ressources débarquées (contre 5% aujourd’hui)». Par ailleurs, il s’agit aussi de renforcer et partager la connaissance scientifique.

                              Dans ce contexte, il est prévu d’agir à plusieurs niveaux, à savoir tout d’abord faire un inventaire et un suivi précis de toutes les ressources halieutiques. De même, il est question d’élaborer une nomenclature homogène des différentes espèces et développer un système d’information halieutique intégré sans oublier de mettre l’accent sur la collaboration avec les partenaires de pêche du Royaume.

                              · Reconstitution de stocks et développement de l’aquaculture


                              Toujours en faveur de la durabilité de la ressource, des actions seront mises en œuvre pour adapter et moderniser l’effort de pêche.
                              L’objectif est de permettre la reconstitution des stocks mais aussi stabiliser le seuil de rentabilité des navires à 10% au minimum.
                              Toujours dans le même souci de modernisation il est question d’équiper 100% des navires de cales réfrigérées et d’améliorer les conditions de travail et de vie des marins pêcheurs.

                              Le quatrième projet enfin, en faveur d’une ressource durable, consiste en le développement de l’aquaculture pour en faire un moteur de croissance majeur.

                              L’objectif est d’atteindre une production aquacole significative au vue du potentiel marocain. Ceci de manière à dépasser pour ce segment du secteur les 2 milliards de DH en 2020.

                              · Maîtriser la traçabilité


                              Parmi les projets retenus, il y a lieu de citer notamment le développement des infrastructures et équipements de débarquement.
                              Un des objectifs majeurs de la démarche est de réduire l’informel en améliorant les conditions de travail des contrôleurs.

                              L’axe de la performance passera également par la mise en place d’espaces portuaires dédiés à la pêche accompagnée d’une gestion efficiente. Ceci de manière à assurer une maîtrise de la traçabilité des produits dans l’enceinte portuaire. Par ailleurs, il est question de renforcer l’attractivité des halles à marée.

                              Dans ce contexte, il est prévu, d’une part, d’introduire davantage de concurrence et de transparence dans les mécanismes de prix. D’un autre côté, il s’agit de définir une grille plus large d’évaluation de la qualité.
                              Toujours en vue de plus de performance, un projet de structuration et de dynamisation du marché intérieur autour des marchés de gros et de détail est à l’ordre du jour. Objectif: faire du poisson un aliment plus accessible à l’ensemble de la population. Il s’agit enfin de garantir aux consommateurs la sécurité sanitaire des produits de la mer.

                              · Matières premières: faciliter l’accès


                              Pour un secteur plus compétitif, les projets à entreprendre, retenus dans le cadre de la nouvelle stratégie, consistent en la mise en œuvre d’actions pour faciliter l’accès des industriels aux matières premières.

                              Pour ce faire, il est question de créer des pôles de compétitivité à travers le Royaume pour améliorer la valorisation des produits. Par ailleurs, il s’agit d’augmenter le taux d’utilisation des capacités de production et d’élargir la gamme des produits disponibles sur le marché marocain. D’un autre côté, l’on prévoit de soutenir l’introduction des industriels sur les marchés les plus porteurs.

                              L’objectif est d’augmenter la part de marché mondiale du Maroc sur les produits de la mer pour passer de 3,3% aujourd’hui à 5,4% en 2020. Mais aussi d’être leader mondial sur tous les produits issus de la sardine.

                              De fait, d’une manière globale, l’objectif premier de ce plan d’envergure est de tripler le PIB du secteur halieutique d’ici 2020. C’est dire combien les ambitions du plan Halieutis sont grandes. Il ne reste plus qu’à se mettre sérieusement au travail. La feuille de route est, enfin, toute tracée.

                              · Réduire l’informel


                              Pour encadrer le secteur, cinq actions transversales sur les 16 projets structurants sont à mettre en œuvre. Il s’agit tout d’abord de clarifier et compléter le dispositif juridique de manière à définir concrètement les rôles et responsabilités de chaque intervenant.

                              L’objectif également à travers la démarche est de réduire l’informel et garantir la traçabilité des produits. Sur ce plan, toute la chaîne des valeurs est concernée. De même, il s’agit à ce niveau de développer un système de contrôle intégré.

                              Par ailleurs, il est question dans le cadre des actions transversales de renforcer les compétences et d’améliorer l’attractivité des métiers. De manière à assurer les besoins en main- d’œuvre en amont et en aval de la filière. Cela passe aussi par l’amélioration des conditions de vie et de travail des marins pêcheurs.

                              · Gouvernance: Organiser la représentation


                              Sur le plan institutionnel, le projet retenu vise à mettre en place une gouvernance publique forte pour moderniser le secteur.

                              L’objectif à terme est d’élaborer un système de gouvernance permettant un transfert de pouvoir graduel aux régions et au secteur privé. Parallèlement, il s’agit d’organiser la représentation professionnelle et d’encourager une interprofession. Ceci de manière à fédérer les opérateurs autour des décisions clés pour la gestion et le développement du secteur ainsi qu’établir un dialogue transparent et efficace entre le gouvernement et les professionnels du secteur.

                              · Centre de valorisation


                              Le plan Halieutis repose aussi sur la mise en place de cinq outils clés. Il s’agit d’une part de constituer un comité national de la pêche ainsi qu’un fonds pour l’ajustement et la modernisation de l’effort de pêche. D’un autre côté, il est question de mettre en place une agence nationale pour le développement de l’aquaculture ainsi qu’un centre de valorisation des produits de la mer. Enfin, la constitution d’un observatoire de l’emploi du secteur halieutique est aussi envisagée.

                              · 21 milliards de DH du PIB


                              Outre atteindre un PIB de près de 21 milliards de DH à l’horizon 2020, la stratégie Halieutis a pour ambition de passer, à la même échéance, de 61.650 emplois actuellement à 115.000. Au niveau des emplois indirects, il s’agit d’atteindre le nombre de 510.200. Par ailleurs, il est question de réduire de moitié le poids de l’informel pour le ramener à 15% du chiffre d’affaires du secteur.

                              Sur le plan exportations de produits de la mer, il s’agit de multiplier par 2,6 le chiffre d’affaires pour atteindre plus de 3,1 milliards de DH. Quant à la production halieutique, l’objectif visé est de dépasser en 2020, 1,6 million de tonnes. Parallèlement, il s’agit de booster la consommation de poisson au Maroc pour atteindre 16 kg par habitant annuellement. Actuellement la consommation est entre 10 à 12 kg par habitant par an.

                              Malika ALAMI

                              L'Economiste

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