Conçues pour favoriser les investissements
«Les nouvelles réformes sont légitimes», selon OB
Les nouvelles réformes de l’Algérie, tant contestées par ses partenaires économiques et commerciaux, dénotent le souhait du pays de profiter davantage des activités des sociétés étrangères en privilégiant l’investissement productif plutôt que les simples opérations commerciales et de tirer davantage profit de l’entrée de capitaux étrangers.
Selon l’analyse du bureau d’expertise londonien Oxford Business Group (OBG), il est évident, depuis un moment déjà, que le niveau de la production locale devrait être augmenté et l’Algérie cherche depuis longtemps à augmenter l’entrée de capitaux et de connaissances dans le pays.
«Bien que la mise en œuvre rapide de ces nouvelles mesures ait soulevé des questions concernant leur opportunité pour le climat d’investissement local, elle montre aussi le souhait du gouvernement de consolider la compétitivité de son économie», affirment les analystes d’OBG. Parmi les plus importants changements entrepris, le bureau londonien cite la révision des conditions de partenariat entre les entités locales et étrangères applicables aux sociétés établies après le 28 juillet 2009.
«Selon les nouvelles réglementations, tous les investissements étrangers à venir doivent être effectués en association avec un actionnariat détenu par des Algériens, et la part étrangère ne doit pas dépasser les 49 %», rappelle-t-on. Il est également établi dans cette mesure que tout projet d’investissement direct étranger doit d’abord être approuvé par le Conseil national de l’investissement. De plus, l’augmentation du capital par le biais de partenariats doit découler d’une décision des services nationaux.
L’OBG cite également la nouvelle réglementation relative aux sociétés importatrices étrangères. Celles-ci, rappelle-t-on, doivent avoir un minimum de 30 % de participations locales dans leur capital. «L‘objectif de ces mesures est clair : augmenter l’importance du rôle des sociétés nationales dans le développement économique du pays tout en réduisant les importations au profit du développement industriel local». Au cours des dernières années, les recettes générées par les hydrocarbures ont permis d’obtenir d’importants excédents commerciaux.
Cependant, étant donné la baisse des prix du pétrole et la hausse des importations, la balance commerciale a accusé des baisses importantes. Les recettes d’exportations ont continué de baisser presque tout au long de 2009, alors que le niveau des importations, lui, continuait de monter. Conséquences : le surplus commercial du pays était à 899 millions de dollars durant les huit premiers mois de cette année, contre 29,138 milliards durant la même période de 2008.
Le changement de législation a ralenti l’activité commerciale, notamment parmi les sociétés étrangères qui ont vu les ouvertures commerciales se réduire en Algérie. La décision relative aux 51 % a également provoqué beaucoup d’émoi dans la mesure où les sociétés nationales capables d’assumer ce type de poids financier sont très peu nombreuses et qu’elles sont majoritairement publiques.
Ayant prévu ces problèmes, le ministère des Finances a établi un Fonds national d’investissement de 2,1 milliards de dollars. Au cours de son lancement officiel en mars dernier, Karim Djoudi, le ministre des Finances, a déclaré que cette entité avait pour mandat la «gestion des financements de projets d’investissements publics et du secteur productif, ainsi que la promotion du financement bancaire local au détriment de l’endettement extérieur».
Le Jeune Indépendant
«Les nouvelles réformes sont légitimes», selon OB
Les nouvelles réformes de l’Algérie, tant contestées par ses partenaires économiques et commerciaux, dénotent le souhait du pays de profiter davantage des activités des sociétés étrangères en privilégiant l’investissement productif plutôt que les simples opérations commerciales et de tirer davantage profit de l’entrée de capitaux étrangers.
Selon l’analyse du bureau d’expertise londonien Oxford Business Group (OBG), il est évident, depuis un moment déjà, que le niveau de la production locale devrait être augmenté et l’Algérie cherche depuis longtemps à augmenter l’entrée de capitaux et de connaissances dans le pays.
«Bien que la mise en œuvre rapide de ces nouvelles mesures ait soulevé des questions concernant leur opportunité pour le climat d’investissement local, elle montre aussi le souhait du gouvernement de consolider la compétitivité de son économie», affirment les analystes d’OBG. Parmi les plus importants changements entrepris, le bureau londonien cite la révision des conditions de partenariat entre les entités locales et étrangères applicables aux sociétés établies après le 28 juillet 2009.
«Selon les nouvelles réglementations, tous les investissements étrangers à venir doivent être effectués en association avec un actionnariat détenu par des Algériens, et la part étrangère ne doit pas dépasser les 49 %», rappelle-t-on. Il est également établi dans cette mesure que tout projet d’investissement direct étranger doit d’abord être approuvé par le Conseil national de l’investissement. De plus, l’augmentation du capital par le biais de partenariats doit découler d’une décision des services nationaux.
L’OBG cite également la nouvelle réglementation relative aux sociétés importatrices étrangères. Celles-ci, rappelle-t-on, doivent avoir un minimum de 30 % de participations locales dans leur capital. «L‘objectif de ces mesures est clair : augmenter l’importance du rôle des sociétés nationales dans le développement économique du pays tout en réduisant les importations au profit du développement industriel local». Au cours des dernières années, les recettes générées par les hydrocarbures ont permis d’obtenir d’importants excédents commerciaux.
Cependant, étant donné la baisse des prix du pétrole et la hausse des importations, la balance commerciale a accusé des baisses importantes. Les recettes d’exportations ont continué de baisser presque tout au long de 2009, alors que le niveau des importations, lui, continuait de monter. Conséquences : le surplus commercial du pays était à 899 millions de dollars durant les huit premiers mois de cette année, contre 29,138 milliards durant la même période de 2008.
Le changement de législation a ralenti l’activité commerciale, notamment parmi les sociétés étrangères qui ont vu les ouvertures commerciales se réduire en Algérie. La décision relative aux 51 % a également provoqué beaucoup d’émoi dans la mesure où les sociétés nationales capables d’assumer ce type de poids financier sont très peu nombreuses et qu’elles sont majoritairement publiques.
Ayant prévu ces problèmes, le ministère des Finances a établi un Fonds national d’investissement de 2,1 milliards de dollars. Au cours de son lancement officiel en mars dernier, Karim Djoudi, le ministre des Finances, a déclaré que cette entité avait pour mandat la «gestion des financements de projets d’investissements publics et du secteur productif, ainsi que la promotion du financement bancaire local au détriment de l’endettement extérieur».
Le Jeune Indépendant
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