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La banque islamique Al Baraka Bank d’Algérie a annoncé, dans un communiqué, avoir augmenté son capital social qui passe de 105 millions à 140 millions de dollars. La filiale du conglomérat Al Baraka Banking Group dont le siège est à Bahreïn, a reçu toutes les autorisations des actionnaires et de la Banque Centrale d’Algérie pour cette opération qui dénote des ambitions de cette institution financière en Algérie. Tout roule pour cette banque connue sur la place financière algérienne pour être la pionnière en matière de produits bancaires conformes aux préceptes de la charia islamique. Les bénéfices d’exploitation ont augmenté de 16% durant le premier semestre de l’année en cours s’établissant à 42,05 millions de dollars contre 36,34 millions de dollars durant la même période en 2008.
Les revenus nets d’exploitation ont également connu une progression. Ils ont atteint 31,53 millions de dollars durant les six premiers mois de 2009 contre un peu moins de 28 millions en 2008. Les revenus nets d’impôts et des charges se sont élevés à 22,94 millions de dollars, soit une croissance significative de 39% par rapport à l’année dernière. Selon un porte-parole du groupe, «ces résultats excellents ont été réalisés grâce à la croissance des activités de financement bancaire durant le premier semestre de 2009, à la lumière de l’augmentation des actifs qui ont atteint 1,11 milliard de dollars à juin 2009, en hausse de 8% par rapport à décembre 2008».
La banque dispose de liquidités importantes avec l’augmentation des dépôts à son niveau. «Cette augmentation des actifs est le résultat d'une progression des opérations de financement qui ont augmenté de 17% pour atteindre un montant de 828,1millions de dollars. Cela a été rendu possible par une augmentation des dépôts des clients», a, ainsi, expliqué le porte-parole du groupe. Al Baraka Bank dispose désormais de moyens financiers assez conséquents pour envisager d’autres projets en Algérie. Il en est ainsi de la création d’une entreprise de leasing qui attend toujours l’agrément de la Banque d’Algérie. Pour concrétiser ce projet, Al Baraka Bank est en quête de partenaires intéressés par ce domaine.
Les ambitions de cette filiale algérienne à capitaux mixtes entre la banque publique, Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR) et d’une banque saoudienne, sont grandes en Algérie. En attendant, Al Baraka Bank Algérie a contribué à la mise en place d’une société d’assurance, Al Salam. Cette banque qui compte a aussi mis en place, il y a quatre ans, une filiale, El Baraka développement immobilier (BDI) en partenariat avec l’agence algérienne de développement du logement (AADL). Les activités de cette entité étaient gelées en raison de dispositions dans la Loi sur la monnaie et du crédit qui interdit à une maison mère de financer sa filiale mais ce projet pourrait être réactivé avec la levée récente de cette interdiction. Depuis sa création, il y a 18 ans, son total actif s’est multiplié plus de 50 fois. En somme, une véritable success-story.
Yasmine Idjer
Le Financier
Les revenus nets d’exploitation ont également connu une progression. Ils ont atteint 31,53 millions de dollars durant les six premiers mois de 2009 contre un peu moins de 28 millions en 2008. Les revenus nets d’impôts et des charges se sont élevés à 22,94 millions de dollars, soit une croissance significative de 39% par rapport à l’année dernière. Selon un porte-parole du groupe, «ces résultats excellents ont été réalisés grâce à la croissance des activités de financement bancaire durant le premier semestre de 2009, à la lumière de l’augmentation des actifs qui ont atteint 1,11 milliard de dollars à juin 2009, en hausse de 8% par rapport à décembre 2008».
La banque dispose de liquidités importantes avec l’augmentation des dépôts à son niveau. «Cette augmentation des actifs est le résultat d'une progression des opérations de financement qui ont augmenté de 17% pour atteindre un montant de 828,1millions de dollars. Cela a été rendu possible par une augmentation des dépôts des clients», a, ainsi, expliqué le porte-parole du groupe. Al Baraka Bank dispose désormais de moyens financiers assez conséquents pour envisager d’autres projets en Algérie. Il en est ainsi de la création d’une entreprise de leasing qui attend toujours l’agrément de la Banque d’Algérie. Pour concrétiser ce projet, Al Baraka Bank est en quête de partenaires intéressés par ce domaine.
Les ambitions de cette filiale algérienne à capitaux mixtes entre la banque publique, Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR) et d’une banque saoudienne, sont grandes en Algérie. En attendant, Al Baraka Bank Algérie a contribué à la mise en place d’une société d’assurance, Al Salam. Cette banque qui compte a aussi mis en place, il y a quatre ans, une filiale, El Baraka développement immobilier (BDI) en partenariat avec l’agence algérienne de développement du logement (AADL). Les activités de cette entité étaient gelées en raison de dispositions dans la Loi sur la monnaie et du crédit qui interdit à une maison mère de financer sa filiale mais ce projet pourrait être réactivé avec la levée récente de cette interdiction. Depuis sa création, il y a 18 ans, son total actif s’est multiplié plus de 50 fois. En somme, une véritable success-story.
Yasmine Idjer
Le Financier