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Vox populi : HUMEUR
C’est dans ma nature…
Il est mort. Et on nous invite à danser autour de son cadavre. Et tous nous dansons, et tous, nous nous réjouissons de le voir là, allongé, inerte, mais à quand les funérailles ?
Quand aurons-nous droit à une tombe dans laquelle on pourra déverser ce surplus de salives ? Une tombe pour la postérité, toute en marbre, pour qu’elle puisse durer. Une tombe sur laquelle nous pourrons cracher notre mépris, notre dégoût. Comme le faisaient nos parents sur l’uniforme d’un certain Pétain et tout les fils de Pétain. Pour ne pas oublier, pour que les générations de demain sachent. Le FIS est mort. Décapité par des Algériens, des patriotes. Pourtant, les «S.E.I» (signes extérieurs d’intégrisme) eux, sont bien là, la «Bligha» est toujours aussi présente, jamais autant présente. Après les mosquées utilisées comme cheval de Troie, voilà que les prêches haineux reviennent en force, utilisant d’autres chevaux, les voilà envahir nos cafés, nos épiceries, nos taxis. Le cadavre est toujours là, l’odeur de putréfaction ne tardera pas à se faire sentir s’il n’est pas enterré bien profond, sous quelques tonnes de béton et très vite. La démocratie, la libre expression peut-être la dangereuse bête qui perturbe certains petits pouvoirs, le serpent à abattre, mais est-ce raisonnable de s’allier au scorpion pour autant. Ces petites tortues naïves que sont ces petits pouvoirs ne connaissent sans doute pas la fable. «…C'est une fois arrivé à mi-chemin que le scorpion leva bien haut son dard, il s'agrippât à la tortue et vint lui assener un coup fatal dans le cou... Dans un dernier élan, la tortue, cherchant à comprendre lui demanda : “Qu'as-tu fait malheureux ? Ne vois donc tu pas que nous allons finir tous les deux ici, tu m'avais promis !” Et le scorpion de lui répondre : “Que veux-tu petite tortue, je suis désolé mais... c'est dans ma nature.”»
Le Soir d'Algérie
C’est dans ma nature…
Il est mort. Et on nous invite à danser autour de son cadavre. Et tous nous dansons, et tous, nous nous réjouissons de le voir là, allongé, inerte, mais à quand les funérailles ?
Quand aurons-nous droit à une tombe dans laquelle on pourra déverser ce surplus de salives ? Une tombe pour la postérité, toute en marbre, pour qu’elle puisse durer. Une tombe sur laquelle nous pourrons cracher notre mépris, notre dégoût. Comme le faisaient nos parents sur l’uniforme d’un certain Pétain et tout les fils de Pétain. Pour ne pas oublier, pour que les générations de demain sachent. Le FIS est mort. Décapité par des Algériens, des patriotes. Pourtant, les «S.E.I» (signes extérieurs d’intégrisme) eux, sont bien là, la «Bligha» est toujours aussi présente, jamais autant présente. Après les mosquées utilisées comme cheval de Troie, voilà que les prêches haineux reviennent en force, utilisant d’autres chevaux, les voilà envahir nos cafés, nos épiceries, nos taxis. Le cadavre est toujours là, l’odeur de putréfaction ne tardera pas à se faire sentir s’il n’est pas enterré bien profond, sous quelques tonnes de béton et très vite. La démocratie, la libre expression peut-être la dangereuse bête qui perturbe certains petits pouvoirs, le serpent à abattre, mais est-ce raisonnable de s’allier au scorpion pour autant. Ces petites tortues naïves que sont ces petits pouvoirs ne connaissent sans doute pas la fable. «…C'est une fois arrivé à mi-chemin que le scorpion leva bien haut son dard, il s'agrippât à la tortue et vint lui assener un coup fatal dans le cou... Dans un dernier élan, la tortue, cherchant à comprendre lui demanda : “Qu'as-tu fait malheureux ? Ne vois donc tu pas que nous allons finir tous les deux ici, tu m'avais promis !” Et le scorpion de lui répondre : “Que veux-tu petite tortue, je suis désolé mais... c'est dans ma nature.”»
Le Soir d'Algérie