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L'Iran a enfreint les règles de transparence de l'AIEA en ne révélant que le 21 septembre dernier la construction, entamée il y a trois ans et demi, d'un nouveau site d'enrichissement de l'uranium près de la ville sainte de Qom, a déclaré le directeur général de l'agence onusienne, Mohamed ElBaradeï.
Selon les puissances occidentales, les Iraniens n'ont pu faire autrement que de rendre public ce chantier lorsqu'ils ont constaté que ce n'était plus un secret pour plusieurs services de renseignement étrangers.
Téhéran affirme que ce nouveau site, comme celui de Natanz, n'enrichira que faiblement l'uranium pour son programme civil et ne servira nullement à la mise au point de l'arme atomique, comme l'en soupçonnent Israël, les Etats-Unis et plusieurs de leurs alliés.
La République islamique a ajouté que l'usine ne serait pas terminée avant dix-huit mois et qu'elle a annoncé son existence suffisamment à l'avance en respectant les règles de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Une thèse que ne partage pas Mohammed ElBaradeï.
"L'Iran était supposé nous informer dès que la décision de construire l'installation a été prise. Il ne l'a pas fait", a-t-il dit dans une interview à CNN India lors d'une visite à New Delhi.
"UN REVERS POUR LE PRINCIPE DE TRANSPARENCE"
"Les Iraniens disent que c'est une installation de secours au cas où l'Iran serait attaqué et que donc ils ne pouvaient pas en parler plus tôt", a-t-il ajouté.
"Il n'en reste pas moins qu'ils ne sont pas du côté de la loi car ils auraient dû informer l'agence et cela préoccupe la communauté internationale."
"C'est un revers pour le principe de transparence, pour les efforts de la communauté internationale en vue de bâtir la confiance autour du programme nucléaire iranien", a poursuivi le chef de l'AIEA.
Les statuts de l'agence, modifiés en 1992, exigent qu'un pays informe les inspecteurs de l'AIEA dès que la décision est prise de construire une installation nucléaire.
Avant 1992, les Etats n'étaient tenus de le faire que six mois avant l'arrivée de matériaux nucléaires sur le site.
L'Iran avait adopté ce statut modifié ("Modified Code 3.1") de 1992 mais la République islamique est revenue sur sa décision en 2007 pour protester contre les sanctions internationales.
C'est le seul pays de l'AIEA disposant de sites importants à s'en tenir à l'ancienne formule, ce que dénonce l'agence.
Mohamed ElBaradeï a précisé que le patron du nucléaire iranien, Ali Salehi, lui avait affirmé que la nouvelle usine était loin d'être terminée et ne contenait encore ni centrifugeuse ni matériau nucléaire.
"Mais nous devons y aller, il faut que nos inspecteurs aillent sur place le plus tôt possible pour voir ce qu'il en est", a souligné le directeur de l'AIEA.
Les autorités iraniennes ont assuré que les inspecteurs internationaux pourraient se rendre rapidement sur place mais n'ont pas donné de date, ce qui a incité un responsable de l'Onu à parler de "vague promesse".
source : Reuters
Selon les puissances occidentales, les Iraniens n'ont pu faire autrement que de rendre public ce chantier lorsqu'ils ont constaté que ce n'était plus un secret pour plusieurs services de renseignement étrangers.
Téhéran affirme que ce nouveau site, comme celui de Natanz, n'enrichira que faiblement l'uranium pour son programme civil et ne servira nullement à la mise au point de l'arme atomique, comme l'en soupçonnent Israël, les Etats-Unis et plusieurs de leurs alliés.
La République islamique a ajouté que l'usine ne serait pas terminée avant dix-huit mois et qu'elle a annoncé son existence suffisamment à l'avance en respectant les règles de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Une thèse que ne partage pas Mohammed ElBaradeï.
"L'Iran était supposé nous informer dès que la décision de construire l'installation a été prise. Il ne l'a pas fait", a-t-il dit dans une interview à CNN India lors d'une visite à New Delhi.
"UN REVERS POUR LE PRINCIPE DE TRANSPARENCE"
"Les Iraniens disent que c'est une installation de secours au cas où l'Iran serait attaqué et que donc ils ne pouvaient pas en parler plus tôt", a-t-il ajouté.
"Il n'en reste pas moins qu'ils ne sont pas du côté de la loi car ils auraient dû informer l'agence et cela préoccupe la communauté internationale."
"C'est un revers pour le principe de transparence, pour les efforts de la communauté internationale en vue de bâtir la confiance autour du programme nucléaire iranien", a poursuivi le chef de l'AIEA.
Les statuts de l'agence, modifiés en 1992, exigent qu'un pays informe les inspecteurs de l'AIEA dès que la décision est prise de construire une installation nucléaire.
Avant 1992, les Etats n'étaient tenus de le faire que six mois avant l'arrivée de matériaux nucléaires sur le site.
L'Iran avait adopté ce statut modifié ("Modified Code 3.1") de 1992 mais la République islamique est revenue sur sa décision en 2007 pour protester contre les sanctions internationales.
C'est le seul pays de l'AIEA disposant de sites importants à s'en tenir à l'ancienne formule, ce que dénonce l'agence.
Mohamed ElBaradeï a précisé que le patron du nucléaire iranien, Ali Salehi, lui avait affirmé que la nouvelle usine était loin d'être terminée et ne contenait encore ni centrifugeuse ni matériau nucléaire.
"Mais nous devons y aller, il faut que nos inspecteurs aillent sur place le plus tôt possible pour voir ce qu'il en est", a souligné le directeur de l'AIEA.
Les autorités iraniennes ont assuré que les inspecteurs internationaux pourraient se rendre rapidement sur place mais n'ont pas donné de date, ce qui a incité un responsable de l'Onu à parler de "vague promesse".
source : Reuters
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