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Une notification de redressement fiscal astronomique est parvenue au premier opérateur de téléphonie mobile, Djezzy. Les capitaux qui ne viendront pas d’Algérie en 2009 vont lourdement peser sur le titre OTH à la bourse du Caire.
Selon une source proche de la direction générale des impôts, un avis de redressement fiscal de 30 milliards de DA – soit l’équivalent de 420 millions de dollars – a été signifié à l’opérateur de téléphonie mobile Orascom Télécom Algérie (OTA), propriétaire de la marque commerciale Djezzy. A cette somme colossale, s’ajouterait des pénalités pour 3 milliards de DA soit environ 40 millions de dollars.
«C’est un enjeu politique. Orascom Télécom Algérie est ciblé pour incarner la période de l’argent facile pour les investisseurs étrangers en Algérie. Il paie, en tant que symbole, les frais d’un retournement brutal des autorités algériennes alarmées depuis 15 mois par le niveau des rapatriements des dividendes des investisseurs étrangers», estime un directeur dans une banque privée européenne. Le sentiment dominant à Alger est que le président Bouteflika a personnellement pris en grippe le groupe égyptien qu’il a cité dans son réquisitoire du 26 juillet 2008 contre la déloyauté des investisseurs étrangers «qui n’ont pas joué le jeu», faisant référence à la cession, par Orascom, de ses cimenteries au groupe français Lafarge.
Faycal Medjahed et Ihsane El Kadi
(Les Afriques)
Source:Algérie Focus
Selon une source proche de la direction générale des impôts, un avis de redressement fiscal de 30 milliards de DA – soit l’équivalent de 420 millions de dollars – a été signifié à l’opérateur de téléphonie mobile Orascom Télécom Algérie (OTA), propriétaire de la marque commerciale Djezzy. A cette somme colossale, s’ajouterait des pénalités pour 3 milliards de DA soit environ 40 millions de dollars.
«C’est un enjeu politique. Orascom Télécom Algérie est ciblé pour incarner la période de l’argent facile pour les investisseurs étrangers en Algérie. Il paie, en tant que symbole, les frais d’un retournement brutal des autorités algériennes alarmées depuis 15 mois par le niveau des rapatriements des dividendes des investisseurs étrangers», estime un directeur dans une banque privée européenne. Le sentiment dominant à Alger est que le président Bouteflika a personnellement pris en grippe le groupe égyptien qu’il a cité dans son réquisitoire du 26 juillet 2008 contre la déloyauté des investisseurs étrangers «qui n’ont pas joué le jeu», faisant référence à la cession, par Orascom, de ses cimenteries au groupe français Lafarge.
Faycal Medjahed et Ihsane El Kadi
(Les Afriques)
Source:Algérie Focus